tag:blogger.com,1999:blog-26504213393358839242024-03-06T21:00:40.378+01:00Le monde de Miss GMiss Ghttp://www.blogger.com/profile/09814654469423024597noreply@blogger.comBlogger1770125tag:blogger.com,1999:blog-2650421339335883924.post-50383843889247076362020-01-06T18:30:00.000+01:002020-01-06T18:30:01.426+01:00Gloria Mundi de Robert Guédiguian<div style="text-align: center;">
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<i>Daniel sort de prison où il était incarcéré depuis de longues années et retourne à Marseille. Sylvie, son ex-femme, l’a prévenu qu’il était grand-père : leur fille Mathilda vient de donner naissance à une petite Gloria.
Le temps a passé, chacun a fait ou refait sa vie…
En venant à la rencontre du bébé, Daniel découvre une famille recomposée qui lutte par tous les moyens pour rester debout. Quand un coup du sort fait voler en éclat ce fragile équilibre, Daniel, qui n’a plus rien à perdre, va tout tenter pour les aider. (AlloCiné)</i><br />
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<a href="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/07/04/13/42/1427219.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/07/04/13/42/1427219.jpg" data-original-height="434" data-original-width="800" height="173" width="320" /></a></div>
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Qu'est-ce que je retiens du dernier Robert Guédiguian quelques semaines après l'avoir vu en avant-première en présence de l'équipe du film ?<br />
Sincèrement, pas grand chose, c'est gentil mais ça ne casse pas trois pattes à un canard.<br />
Cela relève plus d'un téléfilm que d'un film et personnellement j'en ai quelque peu assez d'aller au cinéma voir une histoire et une mise en scène qui relève de la télévision plutôt que du grand écran.<br />
Alors oui, il y a de très beaux plans dans ce film, tout particulièrement de Marseille et de cet immeuble récent au port dans lequel le personnage d'Ariane Ascaride fait le ménage et regarde dans le lointain par les immenses baies vitrées.<br />
Oui, c'est aussi un film très actuel, dénonçant la société ultralibérale, qui croque assez bien le monde actuel, mais j'ai aussi trouvé l'ensemble un peu trop manichéen.<br />
Oui, le casting est bon, mais Ariane Ascaride méritait-elle un prix d'interprétation à Venise ? (pour moi : non.)<br />
Il y a "l'équipe" Guédiguian : Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin, Anaïs Demoustier, Gérard Meylan, c'est sympathique de les revoir à chaque film dans des rôles différents, mais c'est aussi un manque d'originalité, pour ne pas dire de prise de risque.<br />
J'ai apprécié la présence de Robinson Stévenin, plutôt discret à l'écran, à mes yeux la seule idée originale du casting.<br />
Si je devais mettre une couleur à ce film : noir, car comme le dit la chanson "Noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir", et c'est exactement ce qui ressort du film : si la scène d'ouverture et la naissance de Gloria laissait présager d'un peu de lumière les personnages sont vite rattrapés par le quotidien et la dureté de la vie.<br />
A éviter de voir lorsque l'on a des tendances dépressives, ou tout simplement marre de la pluie et du ciel gris de ces derniers mois.<br />
Je vais au cinéma pour me divertir, là j'ai eu l'impression de voir une histoire format long du journal télévisé, je n'ai pas besoin de le voir en image je le constate déjà au quotidien, clairement ce genre de film n'est pas fait pour moi en ce moment.<br />
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<a href="http://fr.web.img5.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/11/08/10/58/5116101.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img5.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/11/08/10/58/5116101.jpg" data-original-height="432" data-original-width="800" height="173" width="320" /></a></div>
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"Gloria Mundi" n'est pas un mauvais film de Robert Guédiguian, c'est un mélodrame bien déprimant qui ne m'a guère convenu dans cette ambiance morose et ce ciel gris.<br />
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<a href="http://fr.web.img5.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/08/12/22/12/3000705.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img5.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/08/12/22/12/3000705.jpg" data-original-height="800" data-original-width="640" height="320" width="256" /></a></div>
Miss Ghttp://www.blogger.com/profile/09814654469423024597noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2650421339335883924.post-3498063004099331242020-01-03T18:00:00.000+01:002020-01-03T18:00:03.307+01:00Les hirondelles de Kaboul de Zabou Breitman et Eléa Gobbé-Mévellec<div style="text-align: center;">
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<iframe src="http://player.allocine.fr/19583794.html" style="height: 270px; width: 480px;"> </iframe> <br /> </div>
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<i>Été 1998, Kaboul en ruines est occupée par les talibans. Mohsen et Zunaira sont jeunes, ils s’aiment profondément. En dépit de la violence et de la misère quotidienne, ils veulent croire en l’avenir. Un geste insensé de Mohsen va faire basculer leurs vies. (AlloCiné)</i><br />
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<a href="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/04/18/21/05/4752062.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/04/18/21/05/4752062.jpg" data-original-height="432" data-original-width="800" height="173" width="320" /></a></div>
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Je n'avais pas lu le roman de Yasmina Khadra avant d'aller voir ce film (c'est chose faite depuis), mais j'en connaissais les très grandes lignes de l'histoire.<br />
Le pari était audacieux : comment réussir à adapter un roman aussi dur et fort ?<br />
Et bien par le biais du dessin animé, plus particulièrement grâce à des dessins faits à l'aquarelle, une façon d'atténuer la dureté de l'histoire et du devenir des personnages, sans pour autant perdre le message principal de l'histoire.<br />
C'est aussi une façon de rendre les images supportables.<br />
Énorme travail de Zabou Breitman, mais surtout d'Eléa Gobbé-Mévellec, qui a oeuvré à l'animation sir "Ernest et Célestine".<br />
Si le film n'est sorti que récemment, le travail derrière a nécessité près de trois ans, entre l'animation mais aussi l'enregistrement des voix et au préalable l'écriture du scénario.<br />
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<a href="http://fr.web.img2.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/05/06/16/51/3587982.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img2.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/05/06/16/51/3587982.jpg" data-original-height="432" data-original-width="800" height="173" width="320" /></a></div>
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En tant que femme j'ai été touchée par le personnage de Zunaira, cette professeur de dessin qui se retrouve enfermée chez elle et enfermée sous une burka lorsqu'elle sort de chez elle, interdite d'exercer sa profession, interdite de parler, de s'habiller comme elle le souhaite, de tenir la main de son mari en pleine rue et encore moins de l'embrasser, en somme, interdite de vivre.<br />
Elle a un côté touchant de par les privations qu'elle subit mais aussi par son côté rebelle (mention spéciale à la chanson "Burka blue" du groupe Burka Band).<br />
Même si j'ai deviné quelle tournure allait prendre le destin de Zunaira j'ai pris plaisir, et j'ai frissonné, à le suivre.<br />
Les autres personnages m'ont aussi émue, les femmes bien évidemment, comme Mussarat, mais aussi certains hommes comme Atiq qui assistent à la négation de la liberté et tentent à leur façon de lutter contre ce régime obscurantiste.<br />
Obscurantiste au point de lapider publiquement des femmes ou descendre les hirondelles sous prétexte que leur chant est nuisible.<br />
N'oublions pas que cette histoire est inspirée de faits réels, que tout cela s'est passé il n'y a pas si longtemps que ça, dans un pays pas si loin que ça.<br />
L'obscurantisme ne doit pas triompher, il est important de lutter contre, que l'expression de chacun demeure libre.<br />
Voilà un film d'animation qui renvoie chacun face à ses convictions et ses engagements.<br />
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<a href="http://fr.web.img5.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/05/06/16/51/3573942.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img5.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/05/06/16/51/3573942.jpg" data-original-height="432" data-original-width="800" height="173" width="320" /></a></div>
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"Les hirondelles de Kaboul" est l'un des films d'animation les plus réussis de 2019, magnifique tant sur le fond que sur la forme.<br />
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<a href="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/07/10/09/17/2283657.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/07/10/09/17/2283657.jpg" data-original-height="800" data-original-width="600" height="320" width="240" /></a></div>
Miss Ghttp://www.blogger.com/profile/09814654469423024597noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2650421339335883924.post-32698739911686078082020-01-02T18:30:00.000+01:002020-01-02T18:30:07.037+01:00A couteaux tirés (Knives out) de Rian Johnson<div style="text-align: center;">
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<i>Célèbre auteur de polars, Harlan Thrombey est retrouvé mort dans sa somptueuse propriété, le soir de ses 85 ans. L’esprit affûté et la mine débonnaire, le détective Benoit Blanc est alors engagé par un commanditaire anonyme afin d’élucider l’affaire. Mais entre la famille d’Harlan qui s'entre-déchire et son personnel qui lui reste dévoué, Blanc plonge dans les méandres d’une enquête mouvementée, mêlant mensonges et fausses pistes, où les rebondissements s'enchaînent à un rythme effréné jusqu'à la toute dernière minute. (AlloCiné)</i><br />
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<a href="http://fr.web.img2.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/09/05/10/55/4307216.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img2.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/09/05/10/55/4307216.jpg" data-original-height="534" data-original-width="800" height="213" width="320" /></a></div>
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Vous aimez Agatha Christie ? Vous aimez le mystère ? Vous avez l'âme d'un détective pour résoudre un crime ?<br />
Ce film est fait pour vous.<br />
Tout y est : l'ambiance, la maison bizarre, la famille qui sourit par-devant pour mieux se tirer dans les pattes par-derrière, le personnel discret mais observateur, le meurtre et le détective.<br />
Cette histoire m'a beaucoup fait penser à Agatha Christie, elle est sans nul doute inspirée par un ou plusieurs romans de cette auteur, notamment par plusieurs ficelles auxquelles elle a eu recours dans ses intrigues, avec un détective futé qui finit par deviner le mot de la fin.<br />
Et de mettre un détective répondant au nom de Benoit Blanc, difficile de ne pas penser à Hercule Poirot.<br />
Outre l'enquête, le film mélange mystère, analyse des personnages et de leurs motivations et également humour.<br />
Car certains répliques sont franchement drôles et amènent un vent de légèreté bienvenu dans l'intrigue.<br />
Du côté de l'intrigue, je ne raconterai rien qui puisse vous permettre de deviner quoi que ce soit, je vous invite juste à être vigilant à certaines phrases, c'est ce qui pour ma part m'a permis de deviner la fin sans que cela ne me retirer le moindre plaisir à voir le film.<br />
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<a href="http://fr.web.img4.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/11/11/11/26/2490096.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img4.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/11/11/11/26/2490096.jpg" data-original-height="534" data-original-width="800" height="213" width="320" /></a></div>
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Si Rian Johnson avait beaucoup déçu après la réalisation du <a href="https://lemondedemissg.blogspot.com/2017/12/sat-wars-viii-les-derniers-jedi-de-rian.html">"Star Wars : Les derniers jedi"</a>, il se rattrape ici avec un film bien pensé, bien conçu et bien réalisé.<br />
J'ai apprécié sa mise en scène, il y a beaucoup de rebondissements et aucun temps mort dans le film qui est conçu comme un Cluedo version cinématographique.<br />
Les décors ont également leur importance, la maison est particulièrement bien choisie : inquiétante, truffée de portes secrètes, de coins et de recoins, avec une décoration effrayante (entre les statues et les couteaux ...).<br />
Quant au casting, il est extrêmement riche, entre de grands noms du cinéma comme Jamie Lee Curtis, Chris Evans, Michael Shannon (difficilement reconnaissable), Toni Collette, Christopher Plummer, Don Johnson; et d'autres moins connus mais qui vont connaître un grand avenir : Ana de Armas est déroutante par sa fraîcheur et son naturel; quant au détective Benoit Blanc il est interprété par un Daniel Craig réjouissant et au sommer de son art, un rôle qui lui va particulièrement bien.<br />
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<a href="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/09/19/11/26/5367347.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/09/19/11/26/5367347.jpg" data-original-height="534" data-original-width="800" height="213" width="320" /></a></div>
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"A couteaux tirés" est l'un des films les plus réjouissants et mordants de la fin d'année 2019, un bon moment de cinéma et une belle façon de clore l'année.<br />
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<a href="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/09/20/15/33/1378493.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/09/20/15/33/1378493.jpg" data-original-height="800" data-original-width="600" height="320" width="240" /></a></div>
Miss Ghttp://www.blogger.com/profile/09814654469423024597noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2650421339335883924.post-52052382461991929382019-12-29T14:00:00.000+01:002019-12-29T14:00:09.491+01:00Martin Eden de Pietro Marcello<div style="text-align: center;">
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<i>À Naples, au cours du 20ème siècle, le parcours initiatique de Martin Eden, un jeune marin prolétaire, individualiste dans une époque traversée par la montée des grands mouvements politiques. Alors qu’il conquiert l’amour et le monde d’une jeune et belle bourgeoise grâce à la philosophie, la littérature et la culture, il est rongé par le sentiment d’avoir trahi ses origines. (AlloCiné)</i><br />
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<a href="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/08/01/12/01/5146830.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/08/01/12/01/5146830.jpg" data-original-height="518" data-original-width="800" height="207" width="320" /></a></div>
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L'oeuvre originale de Jack London est de toute beauté à lire, que pouvait donc bien valoir cette adaptation ? Qui plus est transposition dans l'Italie du 20ème siècle ?<br />
Et bien non seulement l'adaptation est réussie mais le film aussi, preuve que lorsqu'un écrit est fabuleux il peut s'adapter, se transposer, il est intemporel et universel, autant de qualités réunies par "Martin Eden".<br />
Le thème de l'oeuvre de Jack London est sauvegardée : un jeune autodidacte cherche à s'élever socialement pour les beaux yeux d'une bourgeoise.<br />
On comprend plus ou moins que l'histoire se situe au 20ème siècle mais les pistes sont brouillées : passé, présent, extraits de documentaires dans le film, avec en toile de fond la montée du fascisme.<br />
Il ne faut pas se laisser rebuter par ce mélange de genre, pour ma part j'ai énormément apprécié l'ensemble, d'autant que la mise en scène est réussie, et je me suis laissée emportée dès les premières images dans cette histoire désespérée et cruelle.<br />
Avec en prime l'agréable surprise de constater que l'essence du roman de Jack London était bien là, comme quoi le parcours de Martin Eden peut s'appliquer à tout un chacun, prendre place dans n'importe quel pays et à n'importe quelle époque.<br />
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<a href="http://fr.web.img4.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/08/01/12/01/2338999.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img4.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/08/01/12/01/2338999.jpg" data-original-height="498" data-original-width="800" height="199" width="320" /></a></div>
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L'interprétation de Martin Eden a été confiée à Luca Marinelli, splendide de justesse et dont le jeu d'acteur est brillant.<br />
Il se fond dans le personnage, il l'incarne, il l'habite et s'en imprègne jusqu'au plus profond de son être.<br />
Voilà un comédien que je ne connaissais pas, mais quelle découverte !<br />
Et quel talent.<br />
Quant au réalisateur Pietro Marcello il se sort haut la main de cette mise en scène et a su adapter avec brio le roman de Jack London.<br />
Le thème du roman, le conflit des classes à travers la culture, est bien présent dans le film, cela aurait presque pu être un conte tant le film balaie l'histoire du 20ème siècle, au final je le trouve d'actualité car le fond n'a pas vraiment changé même si la culture tend à s'étendre à un plus grand nombre.<br />
Je suis quelque peu surprise que l'on ait pas plus parlé de ce film, pourtant présenté à la Mostra de Venise (d'ailleurs Luca Marinelli a coiffé au poteau Joaquin Phoenix en remportant le prix du meilleur acteur), peut-être parce que le cinéma Italien ne fait plus trop parler de lui (à tort) depuis quelques années et que beaucoup s'y est désintéressé (à tort là encore).<br />
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<a href="http://fr.web.img2.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/08/01/12/01/2382749.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img2.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/08/01/12/01/2382749.jpg" data-original-height="493" data-original-width="800" height="197" width="320" /></a></div>
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"Martin Eden" est une excellente adaptation du roman de Jack London qui a su en conserver l'essence principale, un beau film de l'automne 2019.<br />
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<a href="http://fr.web.img5.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/09/12/14/08/0414593.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img5.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/09/12/14/08/0414593.jpg" data-original-height="800" data-original-width="600" height="320" width="240" /></a></div>
Miss Ghttp://www.blogger.com/profile/09814654469423024597noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2650421339335883924.post-32176160347003287892019-12-28T14:00:00.000+01:002019-12-28T14:00:03.312+01:00Sunset de László Nemes<div style="text-align: center;">
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<iframe src="http://player.allocine.fr/19581477.html" style="height: 270px; width: 480px;"> </iframe> <br /> </div>
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<i>1913, au cœur de l’empire austro-hongrois.
Irisz Leiter revient à Budapest après avoir passé son enfance dans un orphelinat.
Son rêve de travailler dans le célèbre magasin de chapeaux, autrefois tenu par ses parents, est brutalement brisé par Oszkar Brill le nouveau propriétaire.
Lorsqu’Írisz apprend qu'elle a un frère dont elle ne sait rien, elle cherche à clarifier les mystères de son passé.
A la veille de la guerre, cette quête sur ses origines familiales va entraîner Irisz dans les méandres d’un monde au bord du chaos. (AlloCiné)</i><br />
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<a href="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/02/08/09/43/5678559.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/02/08/09/43/5678559.jpg" data-original-height="432" data-original-width="800" height="173" width="320" /></a></div>
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Après la claque qu’était <a href="https://lemondedemissg.blogspot.com/2015/11/le-fils-de-saul-de-laszlo-nemes.html">"Le fils de Saul"</a>, László Nemes était attendu au tournant, et comment rebondir après un tel film ? Quel sujet traiter ?
C’est un saut dans le temps que propose le réalisateur, en situant son intrigue dans l’empire austro-hongrois de 1913.
Son personnage principal est cette fois-ci féminin, ingénue, de retour à Budapest avec le rêve de travailler dans le célèbre magasin de chapeaux qui a autrefois appartenu à ses parents.
Mais le nouveau propriétaire du magasin va briser son rêve, et la jeune Irisz va en plus apprendre qu’elle a un frère, plutôt louche, va décider de le découvrir et se met en quête de son passé et de ses origines.<br />
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<a href="http://fr.web.img5.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/02/20/15/38/1956465.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img5.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/02/20/15/38/1956465.jpg" data-original-height="432" data-original-width="800" height="173" width="320" /></a></div>
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Dans son précédent film, le réalisateur plongeait directement le spectateur dans le chaos et l’horreur, ici il choisit de le placer à la veille de l’embrasement de l’Europe et du basculement dans l’horreur du premier conflit mondial.
C’est une démarche fort intéressante et à mes yeux ce film est complémentaire du précédent.
Le réalisateur continue de creuser la problématique du Mal, celui qui est absolu et qui pousse les individus à commettre des atrocités.
L’Europe est sur le point de s’embraser, le crépuscule qui donne son nom au film, mais l’héroïne va aussi cheminer vers la noirceur, les bas-fonds à la recherche de son fantôme de frère et finir par y perdre toute ou partie de son âme.
C’est la fin de son innocence, la découverte d’un passé trouble mais aussi de ressources internes insoupçonnées.
En cela, la dernière image du film est particulièrement forte et bouscule le spectateur, en tout cas ce fut mon cas et elle m’a laissée sans voix.<br />
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<a href="http://fr.web.img5.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/02/20/15/38/1939305.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img5.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/02/20/15/38/1939305.jpg" data-original-height="432" data-original-width="800" height="173" width="320" /></a></div>
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László Nemes a choisi de tourner son film dans son pays natal et d’y trouver ses comédiens.
La jeune Juli Jakab, actrice inconnue en France, est un choix judicieux et interprète remarquablement le personnage d’Irisz.
On a un peu trop tendance à oublier le cinéma Hongrois, fort heureusement doté de quelques excellents réalisateurs, et Budapest ne sert pas que de lieux de tournage bon marché mais peut aussi être au cœur d’un film, presque un personnage à part entière ici.
László Nemes a une façon bien à lui de filmer, il utilise le flou en ne laissant de clair que son personnage et en floutant tout le reste (la scène de la descente du train d’Irisz est le pendant de la scène d’ouverture dans "Le fils de Saul"), sa mise en scène est particulièrement léchée, pour ne pas dire grandiose.
Certains diront qu’il en use et en abuse et qu’il prend sans doute même plaisir à s’auto-congratuler bien conscient de son savoir-faire et de sa maîtrise.
Quand on maîtrise bien sa technique et que l’on aime filmer ainsi je ne vois pas bien pourquoi on s’en priverait.
Certains réalisateurs auraient même de sacrées leçons de mise en scène à prendre tant la leur est inexistante.
Ce second film a en tout cas conforté mon opinion sur ce réalisateur.<br />
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<a href="http://fr.web.img4.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/02/08/09/43/4367037.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img4.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/02/08/09/43/4367037.jpg" data-original-height="432" data-original-width="800" height="173" width="320" /></a></div>
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"Sunset" est sans doute l’un des films de 2019 les plus oubliés, où les spectateurs sont passés à côté. Je l’ai trouvé pour ma part assez puissant et évocateur ; en droite ligne avec <a href="https://lemondedemissg.blogspot.com/2015/11/le-fils-de-saul-de-laszlo-nemes.html">"Le fils de Saul"</a>, les deux portant sur une même réflexion mais à des époques légèrement différentes.
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<a href="http://fr.web.img2.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/02/14/16/11/4004114.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img2.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/02/14/16/11/4004114.jpg" data-original-height="800" data-original-width="600" height="320" width="240" /></a></div>
Miss Ghttp://www.blogger.com/profile/09814654469423024597noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2650421339335883924.post-40428362726081856962019-12-27T18:00:00.000+01:002019-12-27T18:00:08.576+01:00Une vie cachée (A Hidden Life) de Terrence Malick<div style="text-align: center;">
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<i>Franz Jägerstätter, paysan autrichien, refuse de se battre aux côtés des nazis. Reconnu coupable de trahison par le régime hitlérien, il est passible de la peine capitale. Mais porté par sa foi inébranlable et son amour pour sa femme, Fani, et ses enfants, Franz reste un homme libre. (AlloCiné)</i><br />
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<a href="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/05/14/10/29/3723393.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/05/14/10/29/3723393.jpg" data-original-height="534" data-original-width="800" height="213" width="320" /></a></div>
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Voilà bien longtemps que je n'avais pas vu un film de Terrence Malick, ses derniers films ne m'avaient pas franchement inspiré, mais l'avantage avec ce réalisateur, c'est que dès les premières minutes on sait tout de suite que c'est lui à la réalisation.<br />
"Une vie cachée" n'y fait pas exception, beaucoup de paysages, la nature très présente, de grands plans filmant les espaces préservés de la montagne, peu de dialogues, quelques retours en arrière qui viennent agrémentés l'histoire des personnages.<br />
L'histoire narrée ici est inspirée de faits réels, un paysan autrichien ayant refusé de se battre aux côtés des nazis et de prêter allégeance à Hitler. Reconnu coupable de trahison il est passible de la peine capitale, mais l'important pour lui c'est de vivre et de mourir en homme libre, fidèle à ses pensées et à ses choix, et porté par sa foi en Dieu et son amour pour sa femme et ses filles.<br />
Comportement on ne peut plus louable mais qui reste pourtant peu compréhensible par un grand nombre de personnes.<br />
C'est d'ailleurs ce que beaucoup de personnes lui diront pour tenter de le faire changer d'avis, à l'exception de sa famille, mais Franz ne cédera pas.<br />
Voilà un personnage discret dont l'attitude me touche, et c'est sans doute ce que je retiendrai de ce film.<br />
Ainsi que la beauté des paysages de montagne, de la vie simple et heureuse qui est bouleversée par une guerre ayant lieu à des milliers de kilomètres de là mais qui va influer le destin de chacun.<br />
Et puis la musique, car la partition musicale colle à merveille avec les images, la photographie du film, ainsi que les personnages et ce qui les anime.<br />
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<a href="http://fr.web.img4.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/10/22/17/36/4654447.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img4.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/10/22/17/36/4654447.jpg" data-original-height="534" data-original-width="800" height="213" width="320" /></a></div>
<br />
Maintenant il y a deux points négatifs dans ce film, tout d'abord sa longueur, près de trois heures.<br />
C'est par moment longuet, il y a de plus un découpage temporel irrégulier, j'ai eu parfois la sensation que les saisons passaient plus rapidement, tout comme les mois et les années alors que ce n'est pas le cas.<br />
Le réalisateur déstabilise en distillant partiellement des repères chronologiques, d'un autre côté venant de sa part cela n'est pas surprenant.<br />
Ensuite la langue utilisée, les personnages se parlent entre eux en anglais, voilà qui est quelque peu gênant pour une historie se déroulant en Autriche; mais le pompon c'est que par moment lorsqu'il y a des interactions entre plusieurs personnages les échanges se font en allemand.<br />
Ce choix est tout bonnement incompréhensible, soit c'est de l'anglais en permanence et donc un anachronisme, soit c'est de l'allemand, mais pas quand cela arrange le réalisateur dans une langue et ensuite dans une autre.<br />
Le ménage des genres m'a franchement gênée tout le long du film, pour ne pas dire agacée.<br />
Ou alors une subtilité m'a échappée.<br />
Le casting est réussi, August Diehl incarne très bien Franz, ainsi que Valerie Pachner à Fani, j'ai également été touchée par la ressemblance et la complémentarité de Maria Simon incarnant la sœur de Fani.<br />
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<a href="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/18/04/09/22/06/3321834.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/18/04/09/22/06/3321834.jpg" data-original-height="438" data-original-width="800" height="175" width="320" /></a></div>
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"Une vie cachée" est un hommage à une forme de résistance, celle de ne jamais renoncer à ses convictions, mais qui souffre de longueurs qui ternissent quelque peu la belle image dégagée par ce film.<br />
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<a href="http://fr.web.img4.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/10/14/12/02/1332594.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img4.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/10/14/12/02/1332594.jpg" data-original-height="766" data-original-width="572" height="320" width="238" /></a></div>
Miss Ghttp://www.blogger.com/profile/09814654469423024597noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2650421339335883924.post-18540570298732502272019-12-26T14:00:00.000+01:002019-12-26T14:00:01.788+01:00Le chant du loup d'Antonin Baudry<div style="text-align: center;">
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<i>Un jeune homme a le don rare de reconnaître chaque son qu’il entend. A bord d’un sous-marin nucléaire français, tout repose sur lui, l’Oreille d’Or.
Réputé infaillible, il commet pourtant une erreur qui met l’équipage en danger de mort. Il veut retrouver la confiance de ses camarades mais sa quête les entraîne dans une situation encore plus dramatique.
Dans le monde de la dissuasion nucléaire et de la désinformation, ils se retrouvent tous pris au piège d’un engrenage incontrôlable. (AlloCiné)</i><br />
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<a href="http://fr.web.img5.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/01/10/11/27/5828861.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img5.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/01/10/11/27/5828861.jpg" data-original-height="450" data-original-width="800" height="180" width="320" /></a></div>
<br />
Mayday, mayday, sous-marin en détresse !<br />
Ce film d’espionnage et d’action à la Française n’a rien à envier à ses comparses Américains.
L’Oreille d’or n’est pas infaillible et une erreur de sa part va avoir des conséquences insoupçonnées : tout d’abord mettre l’équipage du sous-marin en péril, mais ensuite conduire à prendre des décisions et engager des actions encore plus dramatiques.<br />
Claustrophobes s’abstenir, ce film est en quasi immersion dans un sous-marin nucléaire (si vous n’avez eu l’occasion de visiter un sous-marin je vous invite à le faire, pour ma part je l’ai fait et je ne peux que confirmer l’étroitesse du bâtiment qui restreint les gestes et les attitudes et peut conduire facilement à péter un câble lorsque l’enfermement dure longtemps).<br />
L’action est dans un lieu limité mais la tension n’en est que plus palpable.
Antonin Baudry n’a pas pensé son intrigue à la légère, il s’est documenté, n’a pas hésité à mettre ses comédiens en immersion avec des sous-mariniers afin de rendre leur comportement crédible, et surtout il a cherché où pouvait être la faille dans le dispositif Français pour bâtir son scénario.<br />
Le film permet à la fois de découvrir les arcanes du pouvoir et des décisions militaires, en cela Antonin Baudry n’en est pas à son coup d’essai, mais aussi de découvrir la vie des sous-mariniers, des militaires dont on parle peu et qui ne sont pas assez mis en avant, qui travaillent dans des conditions difficiles et dont l’action est loin d’être neutre pour la France.<br />
Crédibilité est le maître mot de cette histoire, les comédiens ont travaillé avec des sous-mariniers, il n’y a aucune fausse note à l’écran tant ils paraissent à l’aise et dans leur élément.<br />
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<a href="http://fr.web.img4.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/01/10/11/27/1210081.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img4.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/01/10/11/27/1210081.jpg" data-original-height="534" data-original-width="800" height="213" width="320" /></a></div>
<br />
Côté intrigue, elle est particulièrement bien ficelée et va crescendo, c’est parfois rare pour être souligné mais il y a un scénario, un vrai.<br />
Le son a son importance, c’est pourquoi l’expérience de voir ce film dans une salle obscure est sans doute plus forte que chez soi.<br />
Entre le bruit de la mer, à bord, les sons perçus par l’Oreille d’or et le fameux chant du loup, mieux vaut être muni d’un équipement adéquat pour vivre pleinement l’immersion.<br />
Outre l’intrigue, j’ai particulièrement apprécié la dualité du personnage de l’Oreille d’or, il est à l’aise enfermé sous l’eau à écouter les sons, par contre à l’extérieur, dans un espace illimité il vit mal car pollué par trop de sons et ayant quelques difficultés dans ses relations humaines.<br />
Là encore c’est un aspect de ce métier, les personnes qui l’exercent ont ce que l’on appelle l’oreille absolue et sont gênés par la pollution sonore bien trop importante à notre époque.<br />
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<a href="http://fr.web.img4.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/01/10/11/27/1181956.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img4.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/01/10/11/27/1181956.jpg" data-original-height="534" data-original-width="800" height="213" width="320" /></a></div>
<br />
Le casting est alléchant et regroupe de grands noms du cinéma : Omar Sy, Reda Kateb, Mathieu Kassovitz, ainsi qu’un nouveau venu qui se fait une sacrée place dans le milieu cette année : François Civil.<br />
Casting majoritairement masculin, mais qui offre aussi un joli rôle féminin à Paula Beer et un peu de douceur dans ce monde de brutes.<br />
J’ai été agréablement surprise par la construction du film et la richesse de son scénario, comme quoi en France il est aussi possible de réaliser des films d’action et de suspens.<br />
Et puis la séance restera aussi comme l’un de mes moments forts de 2019, avec la venue d’Antonin Baudry et Reda Kateb pour un débat avec la salle, l’occasion d’en apprendre beaucoup sur la façon de faire le film, le travail des comédiens, et plus généralement tout le travail derrière ce film.<br />
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<a href="http://fr.web.img3.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/01/10/11/27/5814798.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img3.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/01/10/11/27/5814798.jpg" data-original-height="450" data-original-width="800" height="180" width="320" /></a></div>
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"Le chant du loup" fait partie de ses bonnes surprises cinématographiques de 2019, un film mêlant espionnage et action le tout sous un fond vraisemblable et particulièrement documenté, servi par un
casting cinq étoiles.
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<a href="http://fr.web.img5.acsta.net/r_1920_1080/pictures/18/12/10/09/46/3892829.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img5.acsta.net/r_1920_1080/pictures/18/12/10/09/46/3892829.jpg" data-original-height="800" data-original-width="587" height="320" width="234" /></a></div>
Miss Ghttp://www.blogger.com/profile/09814654469423024597noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2650421339335883924.post-55891563331890907022019-12-24T14:00:00.000+01:002019-12-24T14:00:07.198+01:00La favorite de Yórgos Lánthimos<div style="text-align: center;">
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<i>Début du XVIIIème siècle. L’Angleterre et la France sont en guerre. Toutefois, à la cour, la mode est aux courses de canards et à la dégustation d’ananas. La reine Anne, à la santé fragile et au caractère instable, occupe le trône tandis que son amie Lady Sarah gouverne le pays à sa place. Lorsqu’une nouvelle servante, Abigail Hill, arrive à la cour, Lady Sarah la prend sous son aile, pensant qu’elle pourrait être une alliée. Abigail va y voir l’opportunité de renouer avec ses racines aristocratiques. Alors que les enjeux politiques de la guerre absorbent Sarah, Abigail quant à elle parvient à gagner la confiance de la reine et devient sa nouvelle confidente. Cette amitié naissante donne à la jeune femme l’occasion de satisfaire ses ambitions, et elle ne laissera ni homme, ni femme, ni politique, ni même un lapin se mettre en travers de son chemin. (AlloCiné) </i><br />
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<a href="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/18/10/10/23/56/2228285.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/18/10/10/23/56/2228285.jpg" data-original-height="600" data-original-width="800" height="240" width="320" /></a></div>
<br />
Voilà un des films les plus irrévérencieux de l’année, et sans doute l’un des plus jouissifs servi par une mise en scène magistrale.<br />
Il y a des homards, des lapins, des chevaux, et deux femmes qui se battent pour qui aura sa place dans le cœur (et le lit parfois) de la reine Anne.<br />
L’histoire se passe au 18ème siècle mais le réalisateur n’a pas hésité à y mettre des remarques fort contemporaines dans la bouche de ses héroïnes, tout en bâtissant son film comme une pièce de théâtre en plusieurs actes.<br />
A voir la reine Anne et son comportement, ainsi que celui de sa bien-aimée Lady Sarah qui dirige tranquillement le pays à la place de la monarque, tandis que l’arriviste Abigail Hill aux dents qui rayent le parquet est bien décidée à écarter sa rivale pour occuper la place à la droite de la reine à elle toute seule, on se demande quelle mouche a bien pu piquer l’imagination du réalisateur.<br />
Rien, aucune mouche, c’est ça le plus fou, c’est une histoire vraie.<br />
Bon sang, en Angleterre ils ont aussi eu de sacrés monarques avec des histoires rocambolesques à raconter.<br />
Quant à l’élégance et la classe aristocratique d’Abigail elle repassera la jeune fille, la vilaine pour qui tous les coups sont permis, face à Lady Sarah elle ne peut souffrir la comparaison mais voilà, le monde est ainsi fait que ce sont les plus malignes qui finissent par gagner.<br />
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<a href="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/18/11/13/12/02/5967343.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/18/11/13/12/02/5967343.jpg" data-original-height="482" data-original-width="800" height="193" width="320" /></a></div>
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Olivia Colman sort de l’écran de télévision et de la petite ville pas si paisible que ça de Broadchurch pour incarner une reine Anne détestable, malade, fortement présente, qui subit plus qu’elle ne fait subir et dont le jugement est quelque peu altéré.
Olivia Colman c’est la grande classe dans son interprétation, elle est tout simplement éblouissante de justesse et elle incarne son personnage.<br />
L’académie des Oscars ne s’y est pas trompée en lui remettant la prestigieuse statuette.<br />
La cravache va bien à Rachel Weisz, une actrice à la fois discrète mais à la filmographie pas si mince que cela, et que j’ai toujours autant plaisir à voir à l’écran.<br />
Quant à Emma Stone elle a fini de chanter, La la la, elle a retrouvé la land d’Angleterre et la voilà incarnant une rosse, et qu’est-ce qu’elle le fait bien.<br />
Un rôle à l’encontre de son précédent, un choix à mes yeux risqué mais sage après son sacre aux Oscars, et une façon de montrer qu’elle ne l’a pas volé son prix, qu’elle sait rebondir et qu’il faudra compter sur elle dans les années à venir à l’écran.<br />
Les hommes ?
Je ne sais plus, ils servent de toile de fond, ils ne sont pas importants car ici il est question de femmes, de féminité, de rivalité, de pouvoir et elles peuvent tout à fait se passer d’eux.<br />
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<a href="http://fr.web.img3.acsta.net/r_1920_1080/pictures/18/12/17/11/34/4343451.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img3.acsta.net/r_1920_1080/pictures/18/12/17/11/34/4343451.jpg" data-original-height="533" data-original-width="800" height="213" width="320" /></a></div>
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"La favorite" de Yórgos Lánthimos est sans doute l’un des films les plus réjouissants du début 2019 qui mérite d’être vu et revu, servi par une mise en scène particulièrement habile et des comédiennes éblouissantes.
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<a href="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/01/24/09/18/2555640.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/01/24/09/18/2555640.jpg" data-original-height="800" data-original-width="600" height="320" width="240" /></a></div>
Miss Ghttp://www.blogger.com/profile/09814654469423024597noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2650421339335883924.post-65054438309132492652019-10-01T18:00:00.000+02:002019-10-01T18:00:01.511+02:00Deux moi de Cédric Klapisch<div style="text-align: center;">
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<i>Rémy et Mélanie ont trente ans et vivent dans le même quartier à Paris. Elle multiplie les rendez-vous ratés sur les réseaux sociaux pendant qu'il peine à faire une rencontre. Tous les deux victimes de cette solitude des grandes villes, à l’époque hyper connectée où l’on pense pourtant que se rencontrer devrait être plus simple… Deux individus, deux parcours. Sans le savoir, ils empruntent deux routes qui les mèneront dans une même direction… celle d’une histoire amour ? (AlloCiné)</i><br />
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<a href="http://fr.web.img5.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/06/19/15/33/3604004.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img5.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/06/19/15/33/3604004.jpg" data-original-height="534" data-original-width="800" height="213" width="320" /></a></div>
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Après <a href="https://lemondedemissg.blogspot.com/2017/08/ce-qui-nous-lie-de-cedric-klapisch.html">"Ce qui nous lie"</a>, film sur les relations au sein d'une famille de viticulteurs, Cédric Klapisch revient à ses premiers amours, à savoir la génération actuelle, l'amour, et Paris.<br />
Si j'avais trouvé le précédent film comme celui de la maturité pour le réalisateur, force est de constater qu'en revenant à ses thèmes de prédilection il retombe dans sa zone de confort et ce cinéma gentil-gentil auquel il nous a habitués depuis quelques années.<br />
Il y a bien un peu d'audace dans ce film, la rencontre des deux personnages n'intervient qu'à la fin, il fallait le faire et réussir à capter l'attention du spectateur jusque-là, mais sinon rien de neuf sous le ciel de Paris.<br />
Paris est évidemment un personnage à part entière du film, et c'est peut-être celui sur lequel il n'y a rien à redire.<br />
Ou tout de même si, la vision de Paris est très "Cédric Klapisch", il y a de belles images mais je n'ai pu m'empêcher de penser ironiquement que c'est formidable que ses personnages puissent louer à Paris, quand on connaît le prix de l'immobilier et que le personnage de Rémy a plutôt un petit boulot; et qu'il est tout autant formidable que ses personnages arrivent à partir le matin quand il fait jour et rentrer avant la nuit alors qu'une partie de l'action se passe l'hiver.<br />
Alors personnellement, même en ce moment il ne fait pas tout à fait jour quand je pars le matin et il fait quasiment nuit quand je rentre, côté crédibilité on repassera, ah mais cela apporte de belles images et une photographie pour le réalisateur... .<br />
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<a href="http://fr.web.img3.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/06/06/15/43/2656854.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img3.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/06/06/15/43/2656854.jpg" data-original-height="450" data-original-width="800" height="180" width="320" /></a></div>
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Cédric Klapisch croque évidemment une photographie de la jeunesse actuelle, enfin pas toute la jeunesse, mais c'est très dans l'actualité et décrit assez bien ce monde où il devient difficile de faire des rencontres et de trouver l'amour (mais entre nous, on n'en a pas non plus forcément besoin pour réussir sa vie, message apparemment compliqué à faire passer).<br />
Certes, nous vivons une époque hyper-connectée mais désolée de le dire, il est aussi facile de se déconnecter, apparemment ce n'est pas à la portée de tout le monde, je dirai qu'il faut juste savoir se donner les moyens.<br />
Bref, vous l'aurez compris, le propos du film est gentil mais il ne m'a ni parlée ni touchée, quant aux personnages ils ne m'ont pas transportée plus que ça : je ne suis ni une Mélanie ni un Rémy et j'en suis bien contente !<br />
Difficile à travers cette histoire un peu trop bavarde de trouver un attrait, hormis les comédiens très bons dans leur interprétation : François Civil, dont c'est l'année au cinéma, Ana Girardot; ainsi que les personnages des psychiatres interprétés par François Berléand et Camille Cottin, sans doute le parallèle que j'ai préféré dans le film; sans oublier des seconds rôles lumineux qui font des passages éclairs à l'instar de Pierre Niney.<br />
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<a href="http://fr.web.img2.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/06/19/15/33/3571244.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img2.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/06/19/15/33/3571244.jpg" data-original-height="534" data-original-width="800" height="213" width="320" /></a></div>
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"Deux moi" ne casse franchement pas trois pattes à un canard, j'ai été déçue par Cédric Klapisch dont j'attendais un film plus surprenant, à l'instar de son précédent.<br />
Qu'il continue ainsi et j'arrêterai de voir ses films, il serait temps que son cinéma grandisse définitivement car sa filmographie adolescente n'a que trop duré.<br />
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<a href="http://fr.web.img4.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/06/21/15/42/4929782.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img4.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/06/21/15/42/4929782.jpg" data-original-height="800" data-original-width="588" height="320" width="235" /></a></div>
Miss Ghttp://www.blogger.com/profile/09814654469423024597noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2650421339335883924.post-11525366831801615462019-09-30T18:00:00.000+02:002019-09-30T18:00:11.090+02:00The lighthouse de Robert Eggers<div style="text-align: center;">
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<i>Le film se passe dans une île lointaine et mystérieuse de Nouvelle Angleterre à la fin du XIXe siècle, et met en scène une " histoire hypnotique et hallucinatoire " de deux gardiens de phare. (AlloCiné)</i><br />
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<a href="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/08/29/09/35/5678252.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/08/29/09/35/5678252.jpg" data-original-height="669" data-original-width="800" height="267" width="320" /></a></div>
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Ne me demandez pas ce qui m'a pris d'aller voir ce film en avant-première, je n'en sans trop rien hormis la curiosité.<br />
C'est effectivement très perché, "hypnotique et hallucinatoire", sans doute pas le meilleur film à voir en soirée après une journée de travail parce qu'il m'a perdue et qu'à l'image des personnages j'ai sombré.<br />
Dans l'ennui, parce qu'il n'y a pas vraiment d'histoire, et ce n'est pas tant le sens logique qui m'a manquée mais que cela finisse par aller quelque part : la folie, le rêve, l'hallucination.<br />
Sauf que l'histoire va à la fois vers tout ça mais aussi vers le néant.<br />
Difficile de reprocher quelque chose à la mise en scène, il y a du travail derrière, le choix du noir et blanc n'est pas anodin, il y a des plans forts et une musique perturbante, à l'image des personnages et des dialogues.<br />
Petit moment de frisson à la fin du film lorsque j'ai vu que certains dialogues étaient extraits de mémoires de gardiens de phare (comme quoi la solitude, le vent, la tempête, ça n'arrange pas toujours le ciboulot).<br />
Les deux rôles sont de composition et permettent à Willem Dafoe et Robert Pattinson de composer avec une large gamme d'émotions, de troubler plus d'une fois le spectateur, de lui faire peur également, et pour le plus jeune des deux de faire taire les mauvaises langues qui se contentent de gloser sur sa "performance" d'acteur dans "Twilight".<br />
(Scoop : Robert Pattinson est bel et bien un acteur et sait jouer des rôles)<br />
Il y a tellement de références et de métaphores dans ce film que je suis bien en peine d'en avoir saisi la majorité, à part le phare (et encore, certaines subtilités ont dû m'échapper).<br />
Cauchemar marin qui m'a laissée sur la côte, "The lighthouse" est un film trop ambitieux que le réalisateur a alourdi de paroles et dans lequel il s'est perdu, il ne doit sa planche de salut qu'à l’interprétation des deux comédiens et doit une fière chandelle à son directeur de la photographie.<br />
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<a href="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/04/24/11/57/5192864.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/04/24/11/57/5192864.jpg" data-original-height="671" data-original-width="800" height="268" width="320" /></a></div>
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"The lighthouse" sort en décembre 2019, faites comme vous le sentez, allez le voir ou non, je suis en peine de vous conseiller quoi que ce soit, c'est une expérience de cinéma dans tous les cas.<br />
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<a href="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/09/06/09/23/3187796.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/09/06/09/23/3187796.jpg" data-original-height="800" data-original-width="589" height="320" width="235" /></a></div>
Miss Ghttp://www.blogger.com/profile/09814654469423024597noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2650421339335883924.post-24701303436687943522019-09-29T14:00:00.000+02:002019-09-29T14:00:07.817+02:00Portrait de la jeune fille en feu de Céline Sciamma<div style="text-align: center;">
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<i>1770. Marianne est peintre et doit réaliser le portrait de mariage d’Héloïse, une jeune femme qui vient de quitter le couvent. Héloïse résiste à son destin d’épouse en refusant de poser. Marianne va devoir la peindre en secret. Introduite auprès d’elle en tant que dame de compagnie, elle la regarde. (AlloCiné)</i><br />
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<a href="http://fr.web.img4.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/05/15/13/12/4910387.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img4.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/05/15/13/12/4910387.jpg" data-original-height="422" data-original-width="800" height="168" width="320" /></a></div>
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Il est des films que l'on a envie de voir dès que l'on en entend parler, "Portrait de la jeune file en feu" est l'un de ceux-là.<br />
Première incursion de la réalisatrice Céline Sciamma dans le film en costume, et quasi huis-clos pour cette histoire féminine et féministe.<br />
Peu d'hommes, ils ne sont qu'une apparition, des laquais bons à porter quelques bagages, l'histoire est bien centrée autour des femmes : de Marianne (Noémie Merlant), cette peintre à qui l'on demande de réaliser le portrait d'Héloïse (Adèle Haenel), jeune femme sortie du couvent pour remplacer sa sœur qui vient de mourir dans le mariage auquel sa mère (Valeria Golino) la destine avec un riche Milanais, l'occasion pour elle de retourner dans son pays d'origine, et de Sophie (Luàna Bajrami), la servante qui va se lier d'amitié avec Marianne et Héloïse.<br />
Il est ici question de la place de la femme dans la société, de se frayer son chemin, de vivre et de montrer sa personnalité dans un monde d'hommes, quasi exclusivement réservés à eux : Marianne n'a pas le droit de peindre des modèles d'hommes nus mais il faut qu'elle le fasse si elle veut accéder à la reconnaissance; quant à Héloïse elle a déjà usé un peintre en refusant de poser, refus que son visage soit gravé sur une toile pour être apporté à un homme à qui on la mariera derrière, sans qu'elle ait son mot à dire, d'autant qu'elle remplace sa sœur morte dans des circonstances étranges.<br />
Cette histoire se passe en 1770, force est de constater que les thèmes abordés sont toujours malheureusement d'actualité pour les femmes.<br />
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<a href="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/05/15/13/12/4938467.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/05/15/13/12/4938467.jpg" data-original-height="422" data-original-width="800" height="168" width="320" /></a></div>
<br />
Film en costumes, certes, mais follement moderne et d'actualité dans son propos.<br />
Je reste toutefois dubitative face à ce Prix du scénario à Cannes, ce n'est pas forcément celui-là que j'aurais attribué mais plutôt celui de la mise en scène.<br />
Car la mise en scène est époustouflante, il y a des plans de toute beauté, à commencer par l'un des tous premiers avec une Marianne nue devant la cheminée, fumant la pipe et cernée de deux toiles blanches.<br />
J'ai aimé la nature hostile de la Bretagne, la mer qui se déchaîne ainsi que le vent, à l'image des sentiments qui bouillonnent dans les héroïnes, et puis l'un des autres plans magnifiques est sans nul doute cette sorte de sabbat au coin du feu avec une chanson envoûtante et le jeu de regard entre Marianne et Héloïse qui l'est tout autant.<br />
A noter que les plans finaux sont eux aussi de toute beauté.<br />
C'est sans doute ce que j'ai préféré dans ce film, ainsi que le traitement de l'histoire d'amour entre deux femmes, fort joliment filmé et décrit, tout en délicatesse, en fragilité et à fin programmée, à l'image de certaines histoires d'amour.<br />
Céline Sciamma évite avec justesse et agilité les écueils auxquels sont histoire auprès pu se confronter.<br />
Elle choisit également d'épurer la bande son du film, un choix fort judicieux car seulement deux thèmes musicaux très forts y apparaissent et comme la mise en scène sont à l'image des sentiments qui habitent ses héroïnes.<br />
J'ai beau chercher mais je ne trouve rien à redire à ce film, tout y est maîtrisé du début à la fin et il offre à Noémie Merlant un très beau rôle, tout comme Adèle Haenel que je vois pour la première fois dans un rôle d'époque et qui démontre une fois de plus toute l'étendue de son talent.<br />
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<a href="http://fr.web.img2.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/05/15/13/12/4966548.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img2.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/05/15/13/12/4966548.jpg" data-original-height="422" data-original-width="800" height="168" width="320" /></a></div>
<br />
"Portrait de la jeune fille en feu" est un film qui ne laisse pas de glace mais s'apparente au contraire à un diamant qui brille de mille éclats, l'un des plus beaux films de cette rentrée et sans doute de l'année 2019.<br />
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<a href="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/07/19/11/39/2251576.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/07/19/11/39/2251576.jpg" data-original-height="800" data-original-width="600" height="320" width="240" /></a></div>
Miss Ghttp://www.blogger.com/profile/09814654469423024597noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2650421339335883924.post-8449019139645336982019-09-22T14:00:00.000+02:002019-09-22T14:00:02.019+02:00Ad astra de James Gray<div id="blogvision">
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<i>L’astronaute Roy McBride s’aventure jusqu’aux confins du système solaire à la recherche de son père disparu et pour résoudre un mystère qui menace la survie de notre planète. Lors de son voyage, il sera confronté à des révélations mettant en cause la nature même de l’existence humaine, et notre place dans l’univers. (AlloCiné)</i><br />
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<a href="http://fr.web.img2.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/07/18/17/00/3061398.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img2.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/07/18/17/00/3061398.jpg" data-original-height="335" data-original-width="800" height="134" width="320" /></a></div>
<br />
J'avais particulièrement apprécié le dernier film de James Gray, <a href="https://lemondedemissg.blogspot.com/2017/03/the-lost-city-of-z-de-james-gray.html">"The Lost city of Z"</a>, un virage dans la cinématographie de ce réalisateur, qui en prend ici un nouveau et offre, une nouvelle fois, un sublime moment de cinéma.<br />
Après l'histoire vraie d'un explorateur en Amazonie, James Gray signe son premier film de science-fiction.<br />
La science-fiction est ici abordée, comme c'était le cas dans son précédent film, comme un territoire métaphorique, privilégiant le poétisme au réalisme.<br />
Voilà une science-fiction comme je l'aime, aucunement dans le spectaculaire mais tout dans l'imaginaire et l'introspection.<br />
D'autant que la conclusion finale va à l'encontre de la SF habituelle.<br />
Le but du voyage n'est pas tant de retrouver son père et mettre fin à un programme d'exploration spatiale qui aujourd'hui menace la Terre, mais un lent voyage psychanalytique pour Roy McBride (Brad Pitt), un moment de solitude extrême lui permettant de faire le point sur sa vie, lui-même, ses relations aux autres.<br />
Plus il s'éloigne de la Terre, plus il prend conscience de ce qu'il laisse derrière lui, de ce qu'il a arrêté, de ce qu'il aurait dû mieux faire.<br />
Il a recherché la solitude, aujourd'hui qu'il la vit elle l'affecte comme il n'aurait jamais pu l'imaginer.<br />
A l'image des derniers astronautes filmés au cinéma ces dernières années (notamment dans "First Man"), le personnage de Roy McBride promène son chagrin et ses regrets, son spleen, il a certes la tête dans les étoiles mais des idées sombres.<br />
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<a href="http://fr.web.img5.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/08/13/14/58/4678080.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img5.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/08/13/14/58/4678080.jpg" data-original-height="335" data-original-width="800" height="134" width="320" /></a></div>
<br />
Pourtant, les premières notes de la bande originale ont réveillé en moi l'ouverture de "Blade Runner", finalement la bande son s'éloigne assez vite de son aîné pour écrire sa propre partition et accompagner les images en apesanteur et ce voyage à la fois cosmique et intérieur.<br />
J'ai aimé que les personnages secondaires ne fassent que peu d'apparitions, souvent uniquement par le biais d'images interposées, et que le personnage principal occupe tout l'écran, partage ses sentiments avec la compagnie spatiale mais aussi le spectateur.<br />
Plus il s'éloigne de la Terre plus il sonde son âme intérieure, et même si la quête est lente elle est aussi ponctuée de frissons, à l'image de cette course-poursuite sur la Lune haletante et superbe, ou encore de cette course pour rejoindre la navette en partance pour Mars.<br />
En moins d'un mois Brad Pitt se retrouve deux fois à l'écran, deux fois dans des rôles forts qu'il éclabousse de son talent, et cela faisait bien longtemps qu'on ne l'avait point vu sur les écrans.<br />
Si Brad Pitt signe une retour en force, j'ai également beaucoup apprécié les seconds rôles, notamment Ruth Negga ou Tommy Lee Jones (qui fait d'ailleurs un clin d’œil au film "Space Cowboys" en apparaissant dans la même combinaison orange), ou encore Liv Tyler qui rôde sans cesse dans les pensées de Roy.<br />
Et comme nous sommes chez James Gray, les relations familiales sont aussi au cœur de l'intrigue, avec une relation père-fils plus que déséquilibrée et s'illustrant par un manque flagrant d'amour d'un côté.<br />
Non mais c'est vrai ça, j'ai encore une fois failli oublier que je regardais un film de James Gray, réalisateur qui arrive à maintenir de film en film une grande maîtrise et qualité dans la réalisation ainsi que le fil conducteur de ses différents histoires.<br />
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<a href="https://statics.lesinrocks.com/content/thumbs/uploads/2019/09/width-1400-height-700/astra01-width_5749_height_3129_x_96_y_29.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="800" height="160" src="https://statics.lesinrocks.com/content/thumbs/uploads/2019/09/width-1400-height-700/astra01-width_5749_height_3129_x_96_y_29.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
Les images de Neptune resteront longtemps gravées dans mon esprit, tout comme ce film absolument sublime, triste, flamboyant, un véritable coup de cœur et sans doute le plus beau film de James Gray à ce jour.<br />
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<a href="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/08/13/14/44/4638430.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/08/13/14/44/4638430.jpg" data-original-height="800" data-original-width="541" height="320" width="216" /></a></div>
Miss Ghttp://www.blogger.com/profile/09814654469423024597noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2650421339335883924.post-77005227607529367642019-07-25T18:00:00.000+02:002019-07-25T18:00:08.795+02:00Mon inconnue de Hugo Gélin<div style="text-align: center;">
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</div>
<br />
<i>Du jour au lendemain, Raphaël se retrouve plongé dans un monde où il n'a jamais rencontré Olivia, la femme de sa vie.
Comment va-t-il s’y prendre pour reconquérir sa femme, devenue une parfaite inconnue ? (AlloCiné)</i><br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://fr.web.img4.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/02/28/12/27/3389483.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img4.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/02/28/12/27/3389483.jpg" data-original-height="534" data-original-width="800" height="213" width="320" /></a></div>
<br />
Non, la motivation pour aller voir ce film n’était pas la présence de François Civil (découvert dans "Le chant du loup").<br />
Enfin, pas que.<br />
Le pitch de départ était plaisant : et si un beau matin un homme se réveillait dans un monde où il n’a jamais rencontré la femme qu’il aime, comment faire pour la reconquérir ?<br />
Ne nous voilons pas la face, Raphaël est devenu un véritable con, le succès littéraire lui est monté à la tête à tel point qu’il en a oublié Olivia, la femme de sa vie rencontrée par hasard au lycée et qui a mis en pause sa carrière de concertiste pour permettre à son mari de vivre son rêve.<br />
Le destin va se charger de lui mettre un coup derrière la tête et de le ramener sur terre.<br />
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<a href="http://fr.web.img5.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/02/28/12/27/1915434.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img5.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/02/28/12/27/1915434.jpg" data-original-height="534" data-original-width="800" height="213" width="320" /></a></div>
<br />
J’aime assez le principe de l’histoire, même si j’y vois un côté cruel, il faut dire que d’une certaine façon, j’espérais une autre fin même si celle retenue par le réalisateur me satisfait (pour ceux qui me connaissent, c’est un peu le drame de ma vie ce genre de situation, j’imagine un truc, je l’espère et c’est tout le contraire qui se produit).<br />
J’ai beaucoup apprécié la mise en scène, le scénario a su ne pas se répéter, accélérer lorsqu’il le fallait et prendre son temps lors des moments charnières.<br />
C’est moderne, c’est drôle, c’est une comédie dont les codes sont revisités, c’est frais, ça fait du bien au moral et au cœur (et aux yeux aussi, parce que François Civil n’est pas désagréable à regarder, ne nous mentons pas).<br />
Les comédiens principaux sont rafraîchissants, jeunes, ils ont du peps et dégagent une vraie alchimie à l’écran, mention particulière à Joséphine Japy lumineuse dans son rôle, une comédienne dont j’avais entendu parler mais peu vu jusqu’à présent et qui est sans nul doute à suivre dans les années à venir.<br />
Mon printemps du cinéma a plutôt été très calme cette année, ce film m’a fait du bien à un moment où je désespérais de remettre les pieds de sitôt dans une salle obscure.<br />
<br />
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<a href="http://fr.web.img4.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/02/28/12/27/3369203.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img4.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/02/28/12/27/3369203.jpg" data-original-height="534" data-original-width="800" height="213" width="320" /></a></div>
<br />
"Mon inconnue" est un film frais sentant bon le printemps, une comédie émouvante qui revisite de façon originale ce qui aurait pu être une traditionnelle (voire banale) histoire d’amour et qui met du baume et de l’espoir au cœur.
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<a href="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/02/28/10/32/4534379.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/02/28/10/32/4534379.jpg" data-original-height="800" data-original-width="589" height="320" width="235" /></a></div>
Miss Ghttp://www.blogger.com/profile/09814654469423024597noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2650421339335883924.post-53645923631835017022019-07-24T18:11:00.001+02:002019-07-24T18:11:55.122+02:00Challenge d'été 2019 - Destination PAL par Lili Galipette<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBaAwArv5k6oce7DByLl01uVFkgSIH86QGqYt0X8lJsSPRnum8PAQsGShOQhCEbsBgcMrN8pqSDLc1v6d_nSRYF7TJ2ajQDbGiL3J4IR9HetROIx133EarUHo3h9c5ew1DAfBrYCWj-IK6/s1600/destination+PAL.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="300" data-original-width="221" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBaAwArv5k6oce7DByLl01uVFkgSIH86QGqYt0X8lJsSPRnum8PAQsGShOQhCEbsBgcMrN8pqSDLc1v6d_nSRYF7TJ2ajQDbGiL3J4IR9HetROIx133EarUHo3h9c5ew1DAfBrYCWj-IK6/s1600/destination+PAL.jpg" /></a></div>
<br />
Cet été encore, Lili Galipette est heureuse de nous convier à son bord pour une destination d'été vers note PAL.<br />
<br />
PAL ?<br />
Pile A Lire (les livres qui s'accumulent, s'accumulent, d'accumulent ...)<br />
<br />
Le but : dégommer sa PAL et surtout prendre plaisir à lire !<br />
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Cette année, comme précédemment, j'ai choisi de participer avec une PAL d'été, sélectionnée dans mes livres "papier" et numériques.<br />
<br />
<b>Ma PAL d'été </b><br />
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Wild de Cheryl Strayed<br />
Les délices de Tokyo de Durian Sukegawa<br />
Un sac de billes de Joseph Joffo<br />
Marche ou crève de Stephen King<br />
Tous les hommes du roi de Robert Penn Warren<br />
Lonesome Dove Tome 1 de Larry McMurtry<br />
Canyons de Samuel Western<br />
Nuits appalaches de Chris Offutt<br />
Ils vivent la nuit de Dennis Lehane<br />
Pourquoi être heureux quand on peut être normal ? de Jeanette Winterson<br />
Malevil de Robert Merle<br />
Toute la lumière que nous ne pouvons voir d'Anthony Doerr<br />
Eleanor & Park de Rainbow Rowel<br />
Méridien de sang de Cormac McCarthy<br />
Le dernier homme de Margaret Atwood<br />
Le temps du déluge de Margaret Atwood<br />
MaddAddam de Margaret Atwood<br />
L'empire du soleil de J. G. Ballard<br />
Fais-moi peur de Malika Ferdjoukh<br />
Baby foot de Joseph Joffo<br />
Tendre été de Joseph Joffo<br />
Americanah de Chimamanda Ngozi Adichie<br />
Les douze de Justin Cronin<br />
Ma vie sur la route : mémoires d'une icône féministe de Gloria Steinem<br />
Toute la ville en parle de Fannie Flagg<br />
Lebenstunnel Tome 4 d'Oxanna Hope<br />
La horde du contrevent d'Alain Damasio<br />
Jefferson de Jean-Claude Mourlevat<br />
Nos éclats de miroir de Florence Hinckel<br />
Petits secrets, grands mensonges de Liane Moriarty<br />
Dix jours avant la fin du monde de Manon FargettonMiss Ghttp://www.blogger.com/profile/09814654469423024597noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-2650421339335883924.post-54110311784476556042019-07-23T18:00:00.000+02:002019-07-23T18:00:02.745+02:00Les éternels (Ash is purest white) de Jia Zhangke<div style="text-align: center;">
<div id="blogvision">
<iframe src="http://player.allocine.fr/19581255.html" style="height: 270px; width: 480px;"> </iframe> <br /> </div>
</div>
<br />
<i>En 2001, la jeune Qiao est amoureuse de Bin, petit chef de la pègre locale de Datong.
Alors que Bin est attaqué par une bande rivale, Qiao prend sa défense et tire plusieurs coups de feu. Elle est condamnée à cinq ans de prison. </i><br />
<i>A sa sortie, Qiao part à la recherche de Bin et tente de renouer avec lui. Mais il refuse de la suivre. </i><br />
<i>Dix ans plus tard, à Datong, Qiao est célibataire, elle a réussi sa vie en restant fidèle aux valeurs de la pègre.
Bin, usé par les épreuves, revient pour retrouver Qiao, la seule personne qu’il ait jamais aimée. (AlloCiné)</i><br />
<br />
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<a href="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/18/05/04/09/46/1941083.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/18/05/04/09/46/1941083.jpg" data-original-height="534" data-original-width="800" height="213" width="320" /></a></div>
<br />
Si j’avais beaucoup aimé "<a href="https://lemondedemissg.blogspot.com/2016/01/au-dela-des-montagnes-de-zhang-ke-jia.html">Au-delà des montagnes</a>", le précédent film de Jia Zhangke, celui-ci n’a pas réussi à me séduire.<br />
Le précédent avait recours à une technique narrative peu vue : découper l’histoire d’une femme en 3 périodes en se projetant dans le futur.<br />
En quelque sorte, ce film est bâti sur le même principe puisqu’il suit l’évolution d’un couple sur une quinzaine d’années.<br />
L’artifice séduit mois que précédemment, mais ce n’est pas la seule raison qui m’a laissée de marbre face à ce film.<br />
L’histoire n’a pas réussi à réveiller ma corde sensible, si je trouve le personnage de Qiao beau dans son sacrifice et la force de son amour celui de Bin est détestable à souhait : égoïste, manquant totalement de reconnaissance, profiteur, il est à lui seul un condensé de tout ce que je déteste chez l’humain, et plus particulièrement chez l’homme.<br />
Bin me fait penser à un insecte se nourrissant de la sève des autres et les abandonnant par la suite, il agit ainsi avec Qiao et ce, à deux reprises.<br />
Alors quand il revient ventre à terre vers Qiao, soit-disant usé par les épreuves, je me demande bien lesquelles, car des deux c’est sans doute Qiao qui a le plus souffert et subi d’épreuves dans sa vie.
<br />
<br />
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<a href="http://fr.web.img2.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/02/20/15/50/0249516.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img2.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/02/20/15/50/0249516.jpg" data-original-height="534" data-original-width="800" height="213" width="320" /></a></div>
<br />
Des trois parties, c’est sans doute la première que j’ai trouvé la plus intéressante, la plus riche d’une certaine façon car construite avec beaucoup de personnages qui vont et viennent autour des deux principaux, tandis que les deux autres sont presque des huis-clos entre Qiao et Bin et manquent pour moi d’une certaine structure.<br />
Visuellement le film est bien construit, mais j’ai ressenti peu d’émotions et presque de l’ennui car j’y ai trouvé certaines longueurs.
Reste Zhao Tao, actrice lumineuse qui éclaire l’écran et porte en grande partie le film sur ses épaules.<br />
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<a href="http://fr.web.img2.acsta.net/r_1920_1080/pictures/18/05/04/09/46/1958271.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img2.acsta.net/r_1920_1080/pictures/18/05/04/09/46/1958271.jpg" data-original-height="534" data-original-width="800" height="213" width="320" /></a></div>
<br />
"Les éternels" ne marquera malheureusement pas définitivement ma mémoire, hormis le beau personnage de Qiao tout le reste, y compris la mise en scène, n’a pas su trouver grâce à mes yeux.
<br />
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<a href="http://fr.web.img5.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/01/16/09/43/1763808.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img5.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/01/16/09/43/1763808.jpg" data-original-height="800" data-original-width="587" height="320" width="234" /></a></div>
Miss Ghttp://www.blogger.com/profile/09814654469423024597noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2650421339335883924.post-30355313557882041012019-07-18T18:00:00.000+02:002019-07-18T18:00:03.750+02:00BlackKklansman - J'ai infiltré le Ku Klux Klan de Spike Lee<div style="text-align: center;">
<div id="blogvision">
<iframe src="http://player.allocine.fr/19578426.html" style="height: 270px; width: 480px;"> </iframe> <br /> </div>
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<br />
<i>Au début des années 70, au plus fort de la lutte pour les droits civiques, plusieurs émeutes raciales éclatent dans les grandes villes des États-Unis. Ron Stallworth devient le premier officier Noir américain du Colorado Springs Police Department, mais son arrivée est accueillie avec scepticisme, voire avec une franche hostilité, par les agents les moins gradés du commissariat. Prenant son courage à deux mains, Stallworth va tenter de faire bouger les lignes et, peut-être, de laisser une trace dans l'histoire. Il se fixe alors une mission des plus périlleuses : infiltrer le Ku Klux Klan pour en dénoncer les exactions. (AlloCiné)</i><br />
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<a href="http://fr.web.img5.acsta.net/r_1920_1080/pictures/18/05/02/10/38/2239164.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img5.acsta.net/r_1920_1080/pictures/18/05/02/10/38/2239164.jpg" data-original-height="534" data-original-width="800" height="213" width="320" /></a></div>
<br />
Pourquoi, mais pourquoi, ai-je autant tarder à parler de ce film que j’ai adoré ?
Sans doute parce que je ne savais pas par quel bout le prendre, noter que je ne le sais pas plus aujourd’hui mais à un moment donné il faut bien se lancer.
Spike Lee, j’aime, beaucoup, mais il se faisait rare à l’écran.<br />
Evènement quand il est venu présenter son film à Cannes, déception qu’il reparte sans la Palme d’Or (juste le Prix du Jury) mais comme parfois cela arrive, il y a des Prix du Jury qui sont des Palmes, en tout cas pour les spectateurs.<br />
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<a href="http://fr.web.img2.acsta.net/r_1920_1080/pictures/18/06/19/12/45/1209744.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img2.acsta.net/r_1920_1080/pictures/18/06/19/12/45/1209744.jpg" data-original-height="534" data-original-width="800" height="213" width="320" /></a></div>
<br />
Qui dit Spike Lee dit un engagement maximum, avec cette histoire détonante on se demanderait bien où il a été pécher une idée pareille : et bien d’un roman, celui de Ron Stallworth, premier officier Noir de la police à Colorado Springs et qui a infiltré le Ku Klux Klan.<br />
Vous l’avez deviné, il s’agit tout bonnement d’une histoire vraie.
C’est dingue, mais ça s’est réellement passé, et pour infiltrer cette si "joyeuse" organisation, Ron Stallworth (John David Washington) a commencé au téléphone, et comme le courant passait très bien avec le grand manitou des hommes vêtus de blanc, c’est Flip Zimmerman (Adam Driver), un collègue, qui se rendra aux réunions en chair et en os en se faisant passer pour Ron.
Plutôt couillu, non ?<br />
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<a href="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/18/06/19/12/43/1604073.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/18/06/19/12/43/1604073.jpg" data-original-height="534" data-original-width="800" height="213" width="320" /></a></div>
<br />
C’est du Spike Lee, c’est donc un mélange de pleins de genres, c’est drôle par moment, violent à d’autres, dangereux, crispant, bref tout un panel d’émotions.<br />
Le film utilise à fond l’imagerie et la musique des années 70 mais est très moderne dans sa mise en scène.
Le suspens monte, la tension aussi, j’ai adoré la mise en scène, et tout particulièrement les scènes d’ouverture et de clôture, issues d’une réalité malheureusement très proche et qui foutent la chair de poule et font froid dans le dos.<br />
C’est incisif, violent, provocateur, engagé, militant, politique, bref c’est du Spike Lee de génie, d’autant plus si vous aviez oublié ce réalisateur.<br />
Quant à son casting, c’est du cinq étoiles plus plus, avec du peu/pas connu et un Adam Driver génial.<br />
Cet acteur ne cesse décidément de m’étonner et de m’épater de film en film, va-t-il finir un jour par être récompensé ?<br />
C’est une évidence pour ma part.<br />
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<a href="http://fr.web.img3.acsta.net/r_1920_1080/pictures/18/05/15/09/38/1046518.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img3.acsta.net/r_1920_1080/pictures/18/05/15/09/38/1046518.jpg" data-original-height="534" data-original-width="800" height="213" width="320" /></a></div>
<br />
Avec "BlackKklansman – J’ai infiltré le Ku Klux Klan" Spike Lee frappe un grand coup avec ce film qui suscite la réflexion, et comme il y a peu de chance qu’il passe encore en salle pourquoi ne pas investir dans un support numérique pour le voir ou le revoir ?
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<a href="http://fr.web.img5.acsta.net/r_1920_1080/pictures/18/06/18/15/48/0814411.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img5.acsta.net/r_1920_1080/pictures/18/06/18/15/48/0814411.jpg" data-original-height="800" data-original-width="590" height="320" width="236" /></a></div>
Miss Ghttp://www.blogger.com/profile/09814654469423024597noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2650421339335883924.post-72170296836397923852019-07-16T18:00:00.000+02:002019-07-16T18:00:08.996+02:00Vice d'Adam McKay<div style="text-align: center;">
<div id="blogvision">
<iframe src="http://player.allocine.fr/19580614.html" style="height: 270px; width: 480px;"> </iframe> <br /> </div>
</div>
<br />
<i>Fin connaisseur des arcanes de la politique américaine, Dick Cheney a réussi, sans faire de bruit, à se faire élire vice-président aux côtés de George W. Bush. Devenu l'homme le plus puissant du pays, il a largement contribué à imposer un nouvel ordre mondial dont on sent encore les conséquences aujourd'hui. (AlloCiné)</i><br />
<br />
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<a href="http://fr.web.img5.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/01/08/14/27/3006427.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img5.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/01/08/14/27/3006427.jpg" data-original-height="534" data-original-width="800" height="213" width="320" /></a></div>
<br />
Après un long passage à la comédie, Adam McKay a pris un virage à 180 degrés en se tournant vers un registre plus dramatique, jusqu’à ce biopic consacré à Dick Cheney, l’homme qui même s’il n’a jamais été élu a bel et bien été l’homme le plus puissant du pays.<br />
Derrière tout grand homme il y a une grande femme, voilà un dicton qui se vérifie une fois de plus : si Lynne (Amy Adams) n’avait pas été derrière son mari (Christian Bale) il n’aurait certainement pas connu le même destin.<br />
Il a su louvoyer dans les arcanes du pouvoir, s’allier aux bonnes personnes quand il le fallait : Donald Rumsfeld (Steve Carell), Gerald Ford, Georges W. Bush (Sam Rockwell), jusqu’à pousser ce dernier à le nommer vice-président, et à modifier les textes réglementaires pour lui accorder les pleins pouvoirs (si vous vous posez la question, sachez que cela est encore possible à l’heure actuelle aux Etats-Unis).<br />
Nous devons, entre autres, à cette charmante personne : l’invasion de l’Irak, la mise en lumière d’un des chefs d’Al-Qaida, ce qui a contribué à poser les germes du futur Etat islamique.<br />
Merci Monsieur Dick Cheney !
(et si je devais écrire le fond de ma pensée, je serai vulgaire)<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://fr.web.img2.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/01/08/14/27/3531427.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img2.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/01/08/14/27/3531427.jpg" data-original-height="534" data-original-width="800" height="213" width="320" /></a></div>
<br />
La construction du film peut dérouter sur plusieurs aspects, le film commence par les attaques de 2001 et fait un bond dans le passé, puis se permet une conclusion et un générique en plein milieu si Dick Cheney avait pris une certaine solution, sauf que comme ce n’est pas le cas, le film reprend.<br />
Personnellement, j’aime beaucoup, c’est original et ça amène une dose de fraîcheur à ce biopic.<br />
Côté historique, pour nous Européens le film a le mérite de mettre en lumière une personne dont on a forcément entendu parler mais dont on était loin de savoir toute la vérité sur ses magouilles et ses trahisons, car des scrupules il n’en a point, y compris pour sa propre famille.<br />
D’un point de vue personnel, cela m’a apporté un autre éclairage sur l’histoire des Etats-Unis depuis presque vingt ans désormais.<br />
Du côté du casting, c’est un sans-faute, avec un Christian Bale bluffant dans sa transformation physique (dommage que l’Oscar lui ait échappé) mais aussi vocale, et un Sam Rockwell plus vrai que nature.<br />
Voilà un film satirique et cruel à souhait, je trouve quelque peu regrettable que l’on en ait pas plus parlé que cela car il méritait d’être mieux connu.<br />
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<a href="http://fr.web.img5.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/01/08/11/57/0372316.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img5.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/01/08/11/57/0372316.jpg" data-original-height="534" data-original-width="800" height="213" width="320" /></a></div>
<br />
"Vice" est un film à vomir, non pas parce qu’il est raté, bien au contraire, mais parce que c’est la réaction qu’engendre invariablement la personne au cœur de l’histoire.
Sans doute l’un des films politiques fort de 2019.
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://fr.web.img4.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/01/25/16/33/4685015.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img4.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/01/25/16/33/4685015.jpg" data-original-height="800" data-original-width="589" height="320" width="235" /></a></div>
Miss Ghttp://www.blogger.com/profile/09814654469423024597noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2650421339335883924.post-52010261803284854352019-07-14T09:00:00.000+02:002019-07-14T09:00:01.044+02:00Green Book : Sur les routes du sud de Peter Farrelly<div style="text-align: center;">
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<iframe src="http://player.allocine.fr/19581631.html" style="height: 270px; width: 480px;"> </iframe> <br /> </div>
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<i>En 1962, alors que règne la ségrégation, Tony Lip, un videur italo-américain du Bronx, est engagé pour conduire et protéger le Dr Don Shirley, un pianiste noir de renommée mondiale, lors d’une tournée de concerts. Durant leur périple de Manhattan jusqu’au Sud profond, ils s’appuient sur le Green Book pour dénicher les établissements accueillant les personnes de couleur, où l’on ne refusera pas de servir Shirley et où il ne sera ni humilié ni maltraité. (AlloCiné)</i><br />
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<a href="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/18/11/20/15/46/1875552.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/18/11/20/15/46/1875552.jpg" data-original-height="399" data-original-width="800" height="159" width="320" /></a></div>
<br />
Tout le monde, ou presque, connaît et a au moins vu une des comédies potaches des frères Farrelly.
Alors quand on annonce que Peter Farrelly revient derrière la caméra, c’est potentiellement une bonne nouvelle, mais qu’il adapte une histoire vraie et qu’il s’agira d’un film traitant de la ségrégation cela a de quoi surprendre.<br />
Car il est quasiment improbable que Peter Farrelly revienne à la réalisation avec ce type de sujet, ni même qu’il ose.<br />
C’est à cela, ai-je envie de dire, que l’on reconnaît les grands metteurs en scène, ceux qui osent, prennent des risques, et sortent de leur zone de confort.<br />
Et bien, pour une première c’est un carton plein, une réussite sur toute la ligne et l’un des beaux films de 2019 (sorti en début d’année, c’est dire), qui a remporté quelques jolies statuettes aux Oscars.<br />
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<a href="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/18/09/14/11/10/1073644.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/18/09/14/11/10/1073644.jpg" data-original-height="474" data-original-width="800" height="189" width="320" /></a></div>
<br />
Outre l’histoire particulièrement intéressante, c’est sans nul doute la performance des deux acteurs : Viggo Mortensen et Mahershala Ali, qui illumine tout le film.<br />
Dire qu’ils sont très bons est un doux euphémisme, ils jouent dans deux registres différents et se complètent à la perfection (d’un côté, vu le niveau des acteurs, ce n’est pas non plus surprenant).<br />
Cette histoire a su me toucher, dans un sens parce que l’on a beau être le meilleur dans son domaine si on a la mauvaise couleur de peau les portes se referment devant soi ; mais aussi parce qu’elle aborde la ségrégation et tout particulièrement ce fameux Green book si méconnu aujourd’hui et qui a bel et bien existé (et il n’y a pas si longtemps que ça).<br />
La probabilité que ces deux personnes s’entendent était faible, ils viennent de milieu différent et n’ont pas la même vision de la vie, ils n’empêchent que chacun va apprendre de l’autre et ressortir grandi de cette expérience.<br />
C’est drôle, il y a Viggo, c’est émouvant, il y a Viggo, c’est bien mis en scène, et vous ai-je dit qu’il y avait Viggo ?<br />
Apparemment, je n’étais pas la seule à vouloir voir Viggo, car la programmation de ce film a été timide au début, j’ai raté une séance qui était complète et ait dû attendre le lendemain.<br />
Bilan des courses : une salle pleine et une nouvelle programmation du film quelques semaines après, un succès qui était peut-être attendu mais pas à ce niveau-là, l’année 2019 commençait vraiment bien au cinéma.<br />
<br />
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<a href="http://fr.web.img3.acsta.net/r_1920_1080/pictures/18/12/18/11/54/0544479.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img3.acsta.net/r_1920_1080/pictures/18/12/18/11/54/0544479.jpg" data-original-height="399" data-original-width="800" height="159" width="320" /></a></div>
<br />
"Green Book : Sur les routes du sud" est un voyage dans une histoire pas si lointaine que cela servi par deux comédiens au sommet de leur art.
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<a href="http://fr.web.img2.acsta.net/r_1920_1080/pictures/18/08/15/13/09/1891759.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img2.acsta.net/r_1920_1080/pictures/18/08/15/13/09/1891759.jpg" data-original-height="800" data-original-width="505" height="320" width="202" /></a></div>
Miss Ghttp://www.blogger.com/profile/09814654469423024597noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2650421339335883924.post-80667100381691166362019-07-12T18:00:00.000+02:002019-07-12T18:00:14.772+02:00Le grand bain de Gilles Lellouche<div style="text-align: center;">
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<br />
<i>C’est dans les couloirs de leur piscine municipale que Bertrand, Marcus, Simon, Laurent, Thierry et les autres s’entraînent sous l’autorité toute relative de Delphine, ancienne gloire des bassins. Ensemble, ils se sentent libres et utiles. Ils vont mettre toute leur énergie dans une discipline jusque-là propriété de la gent féminine : la natation synchronisée. Alors, oui c’est une idée plutôt bizarre, mais ce défi leur permettra de trouver un sens à leur vie... (AlloCiné)</i><br />
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<a href="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/18/05/04/14/40/1895408.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/18/05/04/14/40/1895408.jpg" data-original-height="522" data-original-width="800" height="208" width="320" /></a></div>
<br />
Depuis le temps que j’entendais parler de ce film, première réalisation de Gilles Lellouche.<br />
Je m’attendais à sourire, à du drame, à une histoire humaine, au final énorme déception, tout ça pour ça avec beaucoup de situations improbables.<br />
Gilles Lellouche s’est fait plaisir pour sa première réalisation, il a invité ses copains à participer à son film, et justement, cela se ressent trop à l’écran.<br />
Tiens, Guillaume Canet, comme par hasard, tiens dans un rôle plutôt détestable, comme par hasard … mon avis : il s’agissait d’un renvoi d’ascenseur suite au film "<a href="https://lemondedemissg.blogspot.com/2010/10/les-petits-mouchoirs-de-guillaume-canet.html">Les petit mouchoirs</a>", ou alors le scénario a cruellement manqué d’imagination pour offrir un rôle différent, des personnages plus sensibles et qui surtout finissent par attendrir le spectateur (personnellement je suis restée de marbre).<br />
L’histoire n’est pas crédible pour deux sous, et qu’est-ce que je n’aime pas quand on essaye de me vendre du rêve alors que ce n’est absolument pas possible dans la réalité.<br />
Et puis il y a aussi les histoires qui n’ont été qu’effleurées, comme celle de Delphine, dommage cela aurait un peu changé de ces mecs qui essayent de laisser leurs problèmes au vestiaire pour créer une cohésion dans l’eau.<br />
Heureusement, il y a Philippe Katherine, seule éclaircie dans ce film, enfin un rôle à la hauteur de son talent de comédien et qui a été justement récompensé.<br />
C’est bien le seul qui a su m’émouvoir un tantinet dans cette histoire de groupe apprenant à nager (en synchronisé) en eau claire.<br />
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<a href="http://fr.web.img3.acsta.net/r_1920_1080/pictures/18/10/11/11/33/0148914.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img3.acsta.net/r_1920_1080/pictures/18/10/11/11/33/0148914.jpg" data-original-height="534" data-original-width="800" height="213" width="320" /></a></div>
<br />
Plutôt que d’aller dans une salle obscure voir "Le grand bain", contentez-vous d’aller à la piscine ou à la mer, vous passerez un meilleur moment que devant ce film qui n’a pas réussi à me toucher.
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<a href="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/18/08/21/18/41/2636278.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/18/08/21/18/41/2636278.jpg" data-original-height="800" data-original-width="587" height="320" width="234" /></a></div>
Miss Ghttp://www.blogger.com/profile/09814654469423024597noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2650421339335883924.post-34358350884554957582019-07-09T18:00:00.000+02:002019-07-09T18:00:00.537+02:00Nous finirons ensemble de Guillaume Canet<div style="text-align: center;">
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<i>Préoccupé, Max est parti dans sa maison au bord de la mer pour se ressourcer. Sa bande de potes, qu’il n’a pas vue depuis plus de 3 ans débarque par surprise pour lui fêter son anniversaire ! La surprise est entière mais l’accueil l’est beaucoup moins...
Max s’enfonce alors dans une comédie du bonheur qui sonne faux, et qui mettra le groupe dans des situations pour le moins inattendues.
Les enfants ont grandi, d’autres sont nés, les parents n’ont plus les mêmes priorités... Les séparations, les accidents de la vie... Quand tous décident de ne plus mettre de petits mouchoirs sur les gros bobards, que reste-t-il de l’amitié ? (AlloCiné) </i><br />
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<a href="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/03/01/17/05/3979431.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/03/01/17/05/3979431.jpg" data-original-height="352" data-original-width="800" height="141" width="320" /></a></div>
<br />
Je ne vais pas mentir, au début je ne pensais vraiment pas aller voir ce film, et puis j’ai décidé de lui laisser sa chance.
Comme beaucoup de monde, j’avais été voir "<a href="https://lemondedemissg.blogspot.com/2010/10/les-petits-mouchoirs-de-guillaume-canet.html">Les petits mouchoirs</a>" à sa sortie, un des gros succès de Guillaume Canet en tant que réalisateur.<br />
J’avais été frappée par la justesse d’analyse des rapports humains, cette bande de potes qui en fait ne se fait pas de cadeau et se balance des vacheries, ces gens déroutés par l’accident de leur copain mais qui n’ont pas non plus envie de renoncer à leurs vacances, des humains tout simplement.<br />
Contrairement à beaucoup de monde, je ne m’attendais pas à une vision Bisounours de l’amitié, voilà sans doute pourquoi je n’avais pas été déroutée par le film.<br />
<br />
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<a href="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/04/10/10/36/1475365.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/04/10/10/36/1475365.jpg" data-original-height="534" data-original-width="800" height="213" width="320" /></a></div>
<br />
Dans cette suite, plusieurs années se sont passées, la bande de copains a pris de la distance, certains ont divorcé, d’autres ont eu des enfants, beaucoup ont été désabusés par la vie à en devenir cynique et aucun n’a pu se remettre de la mort de leur pote.<br />
Pourtant, ils décident de faire une surprise à Max, de renouer avec lui, et contrairement à dix ans en arrière ils ne mettent plus de petits mouchoirs sur les bobards mais balancent les vérités.<br />
Certains diront que Guillaume Canet a une vision quelque peu cynique de l’amitié et de la vie en général, je crois surtout que par son vécu il analyse plutôt finement les situations et montre ce que tout le monde n’a pas forcément envie de voir.<br />
Il y a quelques longueurs dans son film, mais dans le fond il a su faire évoluer ses personnages, ou non à l’image de celui de Laurent Lafitte encore plus loser que précédemment, à l’image de l’évolution de chacun face à la vie, aux bonheurs et aux accidents qui la jalonnent (le personnage de Marie est sans doute l’un des plus touchants car aux antipodes du précédent film, et tout à la fois son évolution se comprend, au passage Guillaume Canet offre une nouvelle fois un très beau rôle à Marion Cotillard).<br />
J’ai aimé que les personnages changent, évoluent, mûrissent, le fond est toujours aussi dense, les acteurs aussi excellents dans leur personnage.
Guillaume Canet a bien fait de revenir à cette histoire de bande de potes, ce fut une surprise plutôt agréable en sortant de la salle de cinéma.<br />
<br />
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<a href="http://fr.web.img4.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/04/10/10/36/1547240.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img4.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/04/10/10/36/1547240.jpg" data-original-height="545" data-original-width="800" height="218" width="320" /></a></div>
<br />
"Nous finirons ensemble" est sans doute plus amer et plus noir que "Les petits mouchoirs" mais dresse une nouvelle fois un portrait fort réaliste de la vie, des relations humaines, si le propos reste dur il se nuance toutefois d’un peu de tendresse, de quoi illuminer quelque peu un chemin qui s’annonçait bien sombre.
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<a href="http://fr.web.img5.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/03/22/10/28/3053424.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img5.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/03/22/10/28/3053424.jpg" data-original-height="800" data-original-width="587" height="320" width="234" /></a></div>
Miss Ghttp://www.blogger.com/profile/09814654469423024597noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2650421339335883924.post-40487728400456795472019-07-07T08:45:00.000+02:002019-07-07T08:45:00.909+02:00La mule de Clint Eastwood<div style="text-align: center;">
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<i>À plus de 80 ans, Earl Stone est aux abois. Il est non seulement fauché et seul, mais son entreprise risque d'être saisie. Il accepte alors un boulot qui – en apparence – ne lui demande que de faire le chauffeur. Sauf que, sans le savoir, il s'est engagé à être passeur de drogue pour un cartel mexicain.
Extrêmement performant, il transporte des cargaisons de plus en plus importantes. Ce qui pousse les chefs du cartel, toujours méfiants, à lui imposer un "supérieur" chargé de le surveiller. Mais ils ne sont pas les seuls à s'intéresser à lui : l'agent de la DEA Colin Bates est plus qu'intrigué par cette nouvelle "mule". </i><br />
<i>Entre la police, les hommes de main du cartel et les fantômes du passé menaçant de le rattraper, Earl est désormais lancé dans une vertigineuse course contre la montre. (AlloCiné)</i><br />
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<a href="http://fr.web.img2.acsta.net/r_1920_1080/pictures/18/12/03/08/49/2931799.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img2.acsta.net/r_1920_1080/pictures/18/12/03/08/49/2931799.jpg" data-original-height="534" data-original-width="800" height="213" width="320" /></a></div>
<br />
Clint Eastwood avait dit qu’il ne ferait plus l’acteur, raté (oups) car il a décidé de se mettre en scène dans son dernier film.<br />
Clint Eastwood ne s’est pas trop fait de nœuds au cerveau pour ses derniers films, il s’est inspiré d’histoires réelles (l’attaque du Thallys etc.), il en va de même pour l’histoire d’Earl Stone, octogénaire fauché qui va faire la mule.<br />
Et si un jour il se décidait enfin à prendre à des risques en tant que réalisateur ?<br />
Bon, à mon avis ça ne se fera jamais et dommage, car il a tendance à faire dans le facile à mettre en scène, rapide à réaliser pour passer tout de suite au suivant (Clint, il n’y a pas que la quantité, la qualité aussi c’est très important).<br />
Entre nous, cela fait doucement sourire, et pas étonnant que cette histoire ait fini en film, les Américains sont friands de ce type d’anecdotes et c’est du pain béni à mettre en scène.<br />
Mais voilà, comme à son habitude ces dernières années, Clint Eastwood tartine, et il en met des pelletées de sa vision des Etats-Unis, et il utilise encore une fois son film comme de la pseudo propagande.<br />
Et qu’est-ce que ça m’enquiquine, qu’est-ce que je regrette le réalisateur des dernières dizaines d’années qui ne mettaient pas autant en avant ses convictions politiques dans ses films.<br />
Résultat : son film manque cruellement de cœur, de sentiment, c’est bien filmé, c’est bien interprété, mais ça manque d’humanité, d’un petit plus qui aurait pu en faire un grand film.<br />
C’est impeccable à l’écran mais j’ai eu le désagréable sentiment qu’il manquait quelque chose pour me transporter dans le film.<br />
En d’autres termes, si Clint Eastwood continue sur cette lignée je me passerai bien volontiers de ses prochains films pour aller me replonger dans sa filmographie qui contient de belles pépites.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://fr.web.img2.acsta.net/r_1920_1080/pictures/18/12/03/08/49/2902111.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img2.acsta.net/r_1920_1080/pictures/18/12/03/08/49/2902111.jpg" data-original-height="533" data-original-width="800" height="213" width="320" /></a></div>
<br />
"La mule" est un film impeccable mais manquant d’un fond d’humanité pour toucher le spectateur, si visuellement c’est réussi sentimentalement il y a des lacunes.
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<a href="http://fr.web.img4.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/01/08/15/37/4909441.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img4.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/01/08/15/37/4909441.jpg" data-original-height="800" data-original-width="600" height="320" width="240" /></a></div>
Miss Ghttp://www.blogger.com/profile/09814654469423024597noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-2650421339335883924.post-72513284568637839962019-07-05T18:00:00.000+02:002019-07-05T18:00:04.668+02:00Parasite de Bong Joon Ho<div style="text-align: center;">
<div id="blogvision">
<iframe src="http://player.allocine.fr/19583481.html" style="height: 270px; width: 480px;"> </iframe> <br /> </div>
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<i>Toute la famille de Ki-taek est au chômage, et s’intéresse fortement au train de vie de la richissime famille Park. Un jour, leur fils réussit à se faire recommander pour donner des cours particuliers d’anglais chez les Park. C’est le début d’un engrenage incontrôlable, dont personne ne sortira véritablement indemne... (AlloCiné) </i><br />
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<a href="http://fr.web.img5.acsta.net/r_1920_1080/pictures/18/11/30/14/25/2251946.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img5.acsta.net/r_1920_1080/pictures/18/11/30/14/25/2251946.jpg" data-original-height="533" data-original-width="800" height="213" width="320" /></a></div>
<br />
Le premier film qui me vient en tête c’est "Affreux, sales et méchants" d’Ettore Scola, pour cette famille qui vit de larçins, de tromperies, qui se dispute parfois et se crêpe le chignon.<br />
Mais la comparaison s’arrête là, car "Parasite" c’est autre chose, c’est un film qui va beaucoup plus loin.<br />
C’est un film qui traite de la lutte des classes, sincèrement je ne m’attendais absolument pas à cela, et qui le fait de façon moderne, en portant un regard juste et acéré sur une société qui va à vau-l’eau, le tout sous forme d’un film de maison.<br />
Le jeu était risqué mais il en valait la chandelle, Bong Joon Ho passe avec style et réussite d’un genre à l’autre et surprend à chaque fois le spectateur (je n’ai toujours pas oublié le sublime "<a href="https://lemondedemissg.blogspot.com/2017/08/okja-de-joon-ho-bong.html">Okja</a>" ou encore l’adaptation "<a href="https://lemondedemissg.blogspot.com/2014/01/snowpiercer-le-transperceneige-de-bong.html">Snowpiercer</a>").<br />
"Parasite" est un film imprévisible, qui surprend le spectateur prêt à l’être et qui a su se débarrasser de toutes ses idées préconçues en entrant dans la salle.<br />
Des rebondissements, il y en a assurément, le film commence par suivre un chemin, puis un autre, et une nouvelle voie l’emmène encore ailleurs.<br />
C’est surprenant, truffé d’inattendu, déroutant, en un mot : brillant.<br />
Et un visionnage n’est pas suffisant pour en saisir toutes les nuances.<br />
Je ne savais pas à quoi m’attendre en allant le voir, j’ai été retournée par ce film irrévérencieux et si bien maîtrisé, qui mélange tellement de styles qu’il est impossible de le classer.<br />
Ou alors dans la catégorie chef d’œuvre.<br />
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<a href="http://fr.web.img4.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/04/18/11/47/0588081.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img4.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/04/18/11/47/0588081.jpg" data-original-height="533" data-original-width="800" height="213" width="320" /></a></div>
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"Parasite" est un excellent film et une Palme d’or méritée, mais surtout, aller le voir sans aucune idée, sans avoir rien lu à son sujet, l’expérience n’en sera que plus forte.
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<a href="http://fr.web.img5.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/05/27/17/24/1087814.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fr.web.img5.acsta.net/r_1920_1080/pictures/19/05/27/17/24/1087814.jpg" data-original-height="800" data-original-width="600" height="320" width="240" /></a></div>
Miss Ghttp://www.blogger.com/profile/09814654469423024597noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2650421339335883924.post-23142360699808641232019-03-07T18:00:00.000+01:002019-03-07T18:00:10.836+01:00Dark Matter de Blake Crouch<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://static.fnac-static.com/multimedia/Images/FR/NR/f4/ba/7f/8370932/1507-1/tsp20161129173130/Dark-matter.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="615" data-original-width="400" height="320" src="https://static.fnac-static.com/multimedia/Images/FR/NR/f4/ba/7f/8370932/1507-1/tsp20161129173130/Dark-matter.jpg" width="208" /></a></div>
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<i>Un soir, en rentrant chez lui, Jason Dessen, professeur de physique, est agressé et kidnappé par un inconnu masqué. Quand il reprend connaissance, tout a changé : Daniela n’est plus sa femme, leur fils Charlie n’est jamais né, et Jason lui-même est un physicien de premier plan à l’aube d’une découverte fondamentale. Que lui est-il arrivé? Qui lui a volé sa vie, et pourquoi? Les réponses à ces questions entraîneront Jason sur les multiples chemins d’un voyage extraordinaire, au cours duquel il devra se confronter à son plus dangereux ennemi : lui-même. (J'ai Lu)</i><br />
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Le voyage dans le temps et la réécriture de sa propre histoire n'ont pas fini de faire parler d'eux, ni de faire couler l'encre.<br />
On pourrait s'attendre à une énième version de ce type d'histoire, l'auteur a su être assez malin pour ne pas tomber dans le piège de la facilité et proposer une variation assez intéressante sur ce thème.<br />
Le début est un peu poussif dans le sens où j'avais vite pigé les ficelles de l'intrigue et où la première réponse est longue, très longue, tandis que d'autres sont courtes alors que je serai bien restée un peu plus dans cet univers.<br />
L'idée de départ est bonne mais Blake Crouch ne brille pas un style flamboyant, il faut bien le reconnaître.<br />
C'est plat, le personnage manque de relief, de charisme, mon niveau d'empathie avec lui est resté proche de zéro.<br />
L'auteur ne va pas non plus au bout de ses idées, il n'expose pas de réelles théories, si vous vous attendez à des révélations et à des explications, passez votre chemin.<br />
Et la fin est d'un prévisible ... personnellement je l'avais vu venir tel un éléphant dans un corridor de métro.<br />
Bref, tout cela est fort regrettable car la variation de départ était bien, mais le résultat lui ne l'est pas.<br />
Et pourtant, on arrive à s'accrocher à la lecture car quelques idées sont bonnes et on finit par se piquer au jeu à vouloir connaître le fin mot de l'histoire.<br />
Heureusement, car sinon j'aurai arrêter la lecture en cours de route et qu'importe ce qui arrivait au personnage.<br />
Il y a clairement matière à en faire une adaptation cinématographique, mais en revoyant le scénario car sinon c'est un nanar assuré.<br />
Et encore, le thème a déjà été abordé au cinéma (<a href="https://lemondedemissg.blogspot.com/search?q=looper">"Looper"</a> par exemple), finalement oubliez l'adaptation et je m'en irai sans doute découvrir les romans "Wayward Pines" de cet auteur dont j'en ai entendu parler en grand bien.<br />
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"Dark Matter" appartient à la science-fiction médiocre alors que ce roman aurait pu être tellement meilleur et mieux explorer certaines pistes ainsi que développer des idées bonnes au départ mais trop vite laissées de côté.Miss Ghttp://www.blogger.com/profile/09814654469423024597noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2650421339335883924.post-25174347565495782072019-03-04T18:00:00.000+01:002019-03-04T18:00:06.841+01:00Les cigognes sont immortelles d'Alain Mabanckou<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://ref.lamartinieregroupe.com/media/9782021304510/grande/130451_couverture_Hres_0.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://ref.lamartinieregroupe.com/media/9782021304510/grande/130451_couverture_Hres_0.jpg" data-original-height="600" data-original-width="409" height="320" width="218" /></a></div>
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<i>À Pointe-Noire, dans le quartier Voungou, la vie suit son cours. Autour de la parcelle familiale où il habite avec Maman Pauline et Papa Roger, le jeune collégien Michel a une réputation de rêveur. Mais les tracas du quotidien (argent égaré, retards et distractions, humeur variable des parents, mesquineries des voisins) vont bientôt être emportés par le vent de l’Histoire. En ce mois de mars 1977 qui devrait marquer l’arrivée de la petite saison des pluies, le camarade président Marien Ngouabi est brutalement assassiné à Brazzaville. Et cela ne sera pas sans conséquences pour le jeune Michel, qui fera alors, entre autres, l’apprentissage du mensonge. (Seuil)</i><br />
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Quel régal que ce livre qui arrive si joliment à mêler le grave avec de l'humour, la grande histoire à la petite.<br />
Michel vit avec Maman Pauline et Papa Roger à Pointe-Noire, dans le quartier Voungou, il n'a aps sa langue dans sa proche et en tant que narrateur de l'histoire est bien souvent obligé de rappeler au lecteur ainsi qu'à lui-même qu'il doit se taire et s'arrêter là car : "sinon on va encore dire que moi Michel j'exagère toujours et que parfois je suis impoli sans le savoir.".<br />
Mais tout bascule un jour de mars 1977 où le camarade président Marien Ngouabi est assassiné, la famille et la vie de Michel s'en retrouvent bouleversées mais c'est aussi tout un pays qui bascule dans l'inconnu et change brusquement de visage.<br />
Outre le truculent et savoureux personnage de Michel, c'est sans doute la façon de mêler la petite histoire à la grande qui m'a autant séduite dans ce roman.<br />
Le microcosme de la famille de Michel finit par être le reflet de ce qui se passe dans le pays, la fracture s'amorce doucement mais sûrement et tout le monde finit par plonger dans l'inconnu.<br />
Le thème sous-jacent est grave, mais Alain Mabanckou réussi avec talent à insuffler de l'humour et quelques situations bien cocasses à son histoire, ainsi que de nombreuses anecdotes qui font de ce récit un savoureux moment de lecture.<br />
L'auteur connaît son sujet et sait de quoi il parle, moi en tant que lecteur moins, pour ne pas dire pas du tout, mais Michel guide le lecteur dans les subtilités de son pays et lui fait une assez belle synthèse de son histoire, juste ce qu'il faut pour ne pas le perdre et lui donner la curiosité nécessaire d'aller en apprendre plus.<br />
Avec cette lecture j'ai voyagé dans tous les sens du terme et cela faisait bien longtemps que ça ne m'était pas arrivée en littérature.<br />
Et qu'est-ce que je m'en veux de ne pas avoir découvert plus tôt la plume d'Alain Mabanckou, mais promis, je vais tâcher de palier sans tarder à cette lacune, pour ne pas dire grave erreur (sans exagération aucune, je ne m'appelle pas Michel après tout et je ne tiens pas à être impolie sans le savoir).<br />
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Véritable bonbon sucré-amer, "Les cigognes sont immortelles" est un livre truculent que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire et dont je vous recommande la lecture.Miss Ghttp://www.blogger.com/profile/09814654469423024597noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2650421339335883924.post-28546561086803127002019-03-01T18:00:00.000+01:002019-03-01T18:00:01.347+01:00Nous les filles de nulle part d'Amy Reed<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://static.fnac-static.com/multimedia/Images/FR/NR/e3/eb/8c/9235427/1507-1/tsp20180202140656/Nous-les-filles-de-nulle-part.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="593" data-original-width="400" height="320" src="https://static.fnac-static.com/multimedia/Images/FR/NR/e3/eb/8c/9235427/1507-1/tsp20180202140656/Nous-les-filles-de-nulle-part.jpg" width="215" /></a></div>
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<i>Grace vient d’entrer au lycée de Prescott après avoir déménagé. Dans la chambre de sa nouvelle maison, elle découvre des mots griffés sur le mur : Aidez-moi. Tuez-moi, je suis déjà morte.
Ces mots, c’est Lucy, qui les a tracés. Lucy, qui a accusé trois garçons de Prescott de l’avoir violée. Lucy, qui a été traitée de menteuse par le reste du lycée. Lucy, que la police n’a pas écoutée. Lucy, qui a fui la ville avec ses parents. </i><br />
<i>Très vite, Grace comprend que cette violence s’exerce à tous les niveaux dans la ville de Prescott : quand les joueurs de l’équipe de foot notent le physique des filles qui passent devant eux ; quand son amie Rosina doit éviter les avances des clients du restaurant où elle travaille ; et surtout sur le blog du moment, « Les vrais mecs de Prescott » dont la ligne éditoriale consiste principalement à considérer les femmes comme des objets.
Grace, Erin et Rosina sont décidées à agir, mais elles ne peuvent le faire seules. (Albin Michel)</i><br />
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Je continue les lectures féministes commencées il y a plusieurs mois désormais pour m'intéresser à ce roman destiné à la base à un public adolescent.<br />
Et bien coup de cœur et belle découverte !<br />
Ces filles de nulle part m'ont touchée droit au cœur, leur combat est aussi le mien et quel plaisir de voir la jeunesse se retrousser les manches pour combattre les préjugés et les discriminations.<br />
Grace est nouvelle mais elle a emménagé sans le savoir dans l'ancienne maison de Lucy qui a accusé l'année précédente trois garçons de Presscott de l'avoir violée.<br />
Lucy est partie, mais elle a laissé un mot dans sa chambre qui marque Grace, et la pousse à réagir et à briser la loi du silence pour dénoncer les agissements de certains garçons, encouragés et conseillés par les articles d'un blog joliment nommé "Les vrais mecs de Prescott".<br />
Avec ses nouvelles amies Rosina et Erin, toutes deux à la marge des autres élèves, elles vont créer un club dont le but est de libérer la parole des filles mais aussi de dénoncer et faire punir les agissements plus que répréhensibles de certains garçons.<br />
C'est crédible du début à la fin, entre les scènes de harcèlement scolaire, les moqueries, les insultes, certains professeurs complices ou silencieux, les rumeurs qui circulent sur les uns et les autres, tout cela rappelle les années lycées et pas toujours de bons souvenirs (voire souvent).<br />
L'histoire se passe aux Etats-Unis mais elle a le mérite d'être universelle et pourrait tout aussi bien se passer en France ou dans un autre pays.<br />
J'ai beaucoup aimé les personnages, Grace évidemment mais aussi son amie Rosina qui bien que jeune travaille dur pour aider sa mère et qui non seulement appartient à une minorité mais est aussi homosexuelle, pas évident tous les jours surtout à l'âge de l'adolescence; ou encore la silencieuse et si étrange Erin, véritable petit génie qui a bien du mal à s'adapter au monde dit réel et à nouer des liens avec d'autres personnes.<br />
Le roman alterne entre les différents personnages et de temps à autre livre un article du fameux blog donnant toutes les astuces aux garçons pour être de vrais mecs (et au passage comment violer les filles en les faisant picoler lors des fêtes, un classement de ses meilleurs coups, bref que du très sympathique à lire).<br />
La solidarité qui règne entre les filles est belle à voir, même si elle n'est pas évidente au départ, et prouve que l'union fait la force, et que même les diversités peuvent se rejoindre pour une lutte juste.<br />
Voilà un beau livre féministe qui s'adresse à un public adolescent, une très bonne façon d'éveiller les consciences et d'amener à s'interroger sur son engagement et la société dans laquelle on souhaite vivre.<br />
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Très belle découverte avec "Nous les filles de nulle part", un roman dont je recommande chaudement la lecture à n’importe quel âge et qui rappelle l'importance du féminisme et de l'engagement des femmes pour dire non et se faire entendre.Miss Ghttp://www.blogger.com/profile/09814654469423024597noreply@blogger.com0