L'Entretemps, c'est le nom du grand vaisseau spatial dans lequel Cyann s'est embarquée après avoir fuit Olh. Après une traumatisante escale sur la planète Fulguru, elle doit cependant regagner son monde natal pour enfin retrouver sa cadette Azurée. Nouveau voyage, nouveaux drames... Car Cyann doit aussi retourner sur la sinistre planète Marcade pour y tenir une promesse... Et aussi régler ses comptes. (12 Bis)
Dans ce cinquième volume, Cyann apprend à mieux maîtriser
ses voyages à travers les protes, mais sans doute trop tard car les
conséquences sont malheureusement déjà présentes, Cyann ayant fait preuve de
nombreuses maladresses et ayant découvert des choses qu’elle n’aurait sans
doute pas dû : "En vous égarant dans l’espace et encore bien plus
dans le temps ! Cette accumulation de maladresses n’a pas échappé au Grand
Orbe. Ses inspecteurs vous cherchent et vous élimineront si vous vous obstinez
à perturber le Réseau Impérial !".
Cyann retourne également sur Olh, pour découvrir que sa sœur
est encore plus égoïste qu’elle et totalement inconsciente : "Vous
passiez fréquemment les bornes. Azurée n’en connaît aucune.", que Nacara a
pris goût au pouvoir et a gravi un à un les échelons pour passer de la caste la
plus basse à la plus élevée et qu’elle ne tient pas plus que ça à céder sa
place à celle qui fit son amie et à qui elle revient pourtant de droit : "Tant
de mondes nous ouvrent les bras et celui-ci est si mesquin qu’on te le laisse
volontiers ! Tu peux dormir en paix, ni Azurée ni moi ne reviendrons sur
Olh !".
C’est la déception qui guette Cyann et ce, à plus d’un
titre.
Il faut reconnaître qu’elle a beaucoup changé et s’est
endurcie, ayant connu le pire plus que le meilleur : "Pour savoir ce
qu’est un enfer, il faut avoir flirté avec le paradis.".
Heureusement qu’un peu de légèreté est amené par l’équipage
du vaisseau qui la recueille, avec pilote étrange ressemblant à un écureuil et
au premier abord ne disant que des absurdités alors que c’est pour reposer son
cerveau génial, et les membres d’équipage qui lui inculquent des notions sur
les couloirs de l’entretemps.
Ce cinquième tome est entièrement lié au quatrième et les
évènements s’emboîtent els uns avec les autres, certaines phrases prenant leur
sens ici, la conclusion se trouvant dans le sixième et dernier volume à
paraître.
Si je trouvais le quatrième tome trop précipité, j’en
comprends ici la raison car les deux vont de pair.
Les évènements s’accélèrent et l’intrigue s’étoffe encore,
pour le plus grand plaisir du lecteur.
Le vert est la couleur dominante de ce volume, synonyme
d’espoir il n’en ira pas forcément de même pour l’héroïne.
J’ai trouvé que les femmes comme els hommes commençaient à
avoir des traits durs, un peu trop taillés à la serpe, que tous ces visages
manquaient un peu de douceur, els exemples les plus frappants étant Nacara et
Azurée.
Au-delà de cet aspect, les dessins sont toujours d’aussi
bonne facture et la mise en couleurs réussie.
A quand la suite et fin du cycle de Cyann ?
"Les couloirs de l’Entretemps" est un cinquième
tome relevé qui précipite l’héroïne vers de nouveaux drames et la fait sortit
de ses gonds, amenant ainsi cette série à sa proche conclusion.Livre lu dans le cadre du Challenge ABC Critiques 2012/2013 - Lettre L
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