mardi 22 juin 2010

The short second life of Bree Tanner by Stephenie Meyer (an Eclipse novella)


N'ayant pas trouvé de résumé je vous en ai concocté un : Bree Tanner est un personnage rencontré dans la saga Twilight (Eclipse). Cette nouvelle mêlant danger, mystère et romance raconte l'histoire tragique de Bree en tant que vampire nouveau-né.

Comment ça Stephenie Meyer sort un nouveau livre de sa saga Twilight et je n'étais pas au courant ?
Bof, pas grave, depuis j'ai rattrapé mon retard ! 
Cette nouvelle est intéressante car elle est racontée du point de vue d'un vampire, qui plus est d'un vampire nouvellement créé et qui ne sait pas qu'il y a des règles et qui va d'ailleurs en payer le prix fort.
Bree est un personnage intéressant, elle est du côté des méchants mais elle ne veut pas l'être, elle ne sait pas pourquoi elle a été créée, elle a des sentiments qui se stabilisent au fur et à mesure du livre, elle prend de plus en plus conscience de ce qu'elle est, de comment elle va devoir vivre désormais, c'est un point de vue très intéressant.
J'ai retrouvé avec plaisir l'univers de Twilight et j'ai été prise dans l'histoire dès les premières lignes.
J'apprécie vraiment l'univers créé par Stephenie Meyer, d'autant plus qu'elle arrive à écrire de différents points de vue, preuve qu'elle maîtrise parfaitement l'univers qu'elle a créé.
Il est difficile de se séparer de Bree à la fin du livre, car malgré le fait qu'elle soit un vampire le lecteur s'attache à elle, et aurait envie de faire comme le clan Cullen : lui donner une seconde chance (mais j'aime beaucoup le clan Volturi aussi).

Pour information, lorsque je mets la couverture en VO d'un livre c'est que je l'ai lu dans sa langue d'origine.

La révolution française de Max Gallo


T1 Le peuple et le roi

1774, le jeune roi Louis XVI monte sur le trône sous les acclamations. Le 21 janvier 1793, moins de vingt ans après, il est guillotiné sur la place de la Révolution.
Longtemps, Louis XVI oscille entre fermeté et faiblesse devant le vent de liberté qui souffle sur le royaume. Et si le peuple aime son roi, il a très faim, il est écrasé d'impôts, il entend Voltaire, Mirabeau, Danton, Robespierre appeler à la justice, puis à l'action et à la révolte...
Peuple, philosophes, bourgeois, clergé, nobles, roi, tous, finalement, seront emportés par la tempête de la violence. « Comme un fleuve en crue sorti de son lit et qui dévaste les champs qu'il avait d'abord irrigués, la Révolution a recouvert de sang ce qu'elle avait créé », écrit Max Gallo. Un récit exaltant et fondateur du séisme majeur de notre Histoire. (Pocket)

Cela faisait un certain temps que je souhaitais lire ces livres, au final je n'ai pas été déçue mais j'avoue que j'en attendais aussi autre chose.
Ce premier tome est bien, l'écriture est fluide et on se prend vite à suivre le cours de l'histoire, d'autant plus que l'histoire commence bien avant la Révolution et permet de bien saisir pourquoi la situation en est arrivée à ce point et pourquoi, il faut bien le dire, Louis XVI a pris dans la figure les erreurs de ses aïeuls.
Le schéma se déroule implacablement sous les yeux du lecteur et on saisit bien la complexité qui régnait à cette époque, on comprend aussi que Louis XVI voulait certaines choses dans la vie, sauf être roi.
Il apparaît humain, oscillant d'une décision à l'autre, ne sachant qui écouter, auprès de qui prendre conseil et j'avoue que dans une pareille situation je ne saurai pas mieux faire.
Où j'ai été un peu déçue c'est que je m'attendais à lire plus de choses sur les principaux révolutionnaires, or, à part Marat qui a une place importante j'ai trouvé que certains étaient relégués au second plan, tout comme le tiers état d'ailleurs, il y est plus question du clergé et de la noblesse (mais d'un autre côté est-ce que le tiers état a vraiment participé à la Révolution ?)
Je me suis aussi un peu emmêlée les pinceaux entre les différents clubs de pensée et à la fin du livre je ne savais plus trop qui appartenait à qui, tant les informations sont données à profusion, c'est un peu dommage, à un peu plus de la moitié le récit s'embrouille trop et diffuse trop d'informations d'un seul coup.



T2 Aux armes, citoyens !

Louis Capet ci-devant Louis XVI, roi de France, est monté sur l'échafaud, le lundi 21 janvier 1793. Ce sang royal répandu rend tout compromis impossible. La république doit « vaincre ou mourir ». La Convention en appelle à la nation : « Aux armes, citoyens ! »
Le danger est partout, aux frontières du pays comme à l'intérieur, où les différents partis se déchirent et bientôt s'entretuent. Pour un rien l'on devient suspect de traîtrise. La guillotine, ce « rasoir national », menace tout un chacun.
La Terreur est à l'ordre du jour. À trop couler, le sang devient un fleuve emportant tout dans sa fureur. Marat, Danton, Robespierre, Montagnards, Jacobins, Girondins, Enragés et Indulgents, sont tour à tour acclamés, honnis, réhabilités, décapités. « La fièvre révolutionnaire est une terrible maladie. » (Pocket)

Ce tome m'a moins plu que le premier, il y a des passages très longs sur la mise en place de la Terreur, sans doute trop, je me suis là aussi perdue dans les personnes et leur appartenance à des clubs de pensée.
Certains passages sont très développés (la Terreur, les discussions dans les différentes instances), d'autres moins (on guillotine beaucoup mais au final on ne sait pas vraiment qui, ni combien, Max Gallo cite juste quelques personnes, quant à Marie-Antoinette c'est un vrai fantôme pendant ces 2 tomes, elle méritait un peu plus de place que cela, tout comme ses enfants, Max Gallo ne prend même pas le temps de nous dire ce que devient sa fille ! Certes c'est plutôt flou sur le plan historique, mais de ma lecture elle est toujours emprisonnée, c'est dire), c'est dommage, j'ai trouvé ce tome plus déséquilibré que le premier.
La première partie de l'ascension de Napoléon est aussi un peu trop longue, et puis Max Gallo a déjà fait 4 tomes sur Napoléon, je trouve qu'il est trop présent dans ce livre, par contre la deuxième partie passe un peu plus vite et ça n'est pas plus mal.
J'ai moyennement apprécié la conclusion, j'ai l'impression qu'elle est là pour faire comprendre au lecteur qu'il ne s'agit que de l'historie romancée, ou c'est un livre historique ou ça ne l'est pas, son positionnement au vu de cet épilogue n'est pas très clair.

En conclusion générale, je recommande néanmoins la lecture de ces livres qui permettent de se remettre en tête les principaux évènements de la Révolution, période historique importante dans l'histoire de la France.

lundi 14 juin 2010

J'me sens ... comme une bamba triste

"J'me sens comme une bamba triste", tout est dit dans le titre !

Déjà, cette chanson c'est quoi ?
Ca a circulé dans mon bureau en même temps que "Supersonic Electronick", apparemment c'était le buzz de la fin 2009 (ok, j'ai quelques mois de retard, rien de bien grave), et depuis ... bah ça nous arrive de l'écouter régulièrement, surtout en période de déprime de travail ! (genre l'appel d'offres qui était à rendre pour aujourd'hui).

Bah oui, quand on craque on se met à écouter Pierre Billon et sa "Bamba triste", et puis on regarde aussi le clip qui vaut franchement le détour !
Sérieux, il est formidable son tee-shirt USA, son faux air de Chuck Norris matiné du mec de 118 218 et son clip façon années 80 !

Bon, et c'est qui Pierre Billon ? (oui car avant de déprimer on cherche sur le net, imaginons l'espace d'un instant que l'on soit passé à côté d'un chanteur hyper connu, ça ne pourrait qu'aggraver la déprime)
Après recherche, c'est un chanteur oublié (ah ? Parce qu'il est sorti un jour ?)
Plus sérieusement, il a travaillé avec Michel Sardou et Johnny Hallyday et a collaboré avec un ancien des Musclés ("que du lourd" pour reprendre une citation sortie au moment où je lisais à voix haute et intelligible sa biographie).

Et tout ça pour en revenir qu'après ma journée je me sens franchement comme une bamba triste, comme un écrou sans vis privé du catalogue de l'outillage et non soldé en magasin, comme une fenêtre sans porte et sans battant abandonné aux vents de la misère, comme un lapin de garenne privé de luzerne gambadant dans un champ de jonquilles frémissant sous le soleil d'été, comme (ok, il est temps que j'aille me coucher).
Vous y croyez vous, que la nana qui me demande tout un tas d'informations vendredi à 16h30 pour aujourd'hui 12h dernier délai m'annonce par mail en fin de journée, que finalement, vu tous les éléments que je lui ai fournis (car oui, elle a tout reçu en temps et en heure, après que madame m'ait dit explicitement au téléphone qu'elle ne voulait pas travailler la nuit et que si on le faisait c'était notre problème, après que je lui ai expliqué que franchement là ce n'était pas du tout le bon moment et que je n'étais pas douée du don d'ubiquité pour travailler sur 2 gros sujets chauds en même temps) et bien que mes 2 dossiers seraient examinés à la commission ... d'octobre !
J'avais fait tout ce boulot pour qu'ils passent à la commission de juillet !
Pff, je suis presque sûre que c'est parce qu'ils n'y ont rien compris et qu'il va falloir tout leur expliquer (ah mais pour poser des questions et donner des délais ça ils sont capables !)
J'étais déjà dans l'humeur "bamba triste" en rentrant chez moi, pour couronner le tout je vois un mec en train de pisser dans la rue au nez et à la vue de tout le monde ... bamba triste je vous dis !

Sur ce, définitivement "clap", comme une bamba triste !

mardi 1 juin 2010

Millenium 3 : Lareine du palais des courants d'air de Stieg Larsson


Coincée dans une chambre d'hôpital sous bonne garde policière, Lisbeth est l'enjeu du combat décisif entre Mikael et les forces du bien d'une part, la Säpo et toutes les aberrations d'un système d'autre part. Coincée, oui, inactive, peut-être pas.... (Actes Sud)

Et voilà, la série Millenium se termine !
J'ai trouvé que ce livre terminait bien la série (en omettant le décès de l'auteur), et pour le coup je me demande ce que Stieg Larson aurait fait par la suite, car il faut bien avouer que Lisbeth Salander a été bien gâtée dans ce tome-ci encore ! 
L'auteur se sert de son histoire pour dénoncer tout un système, et c'est fait de façon intelligeente, qui plus est il sait mener son intrigue jusqu'au bout et prendre le lecteur de la première à la dernière page, car il faut bien avouer qu'il devient difficile de lâcher le livre une fois commencé.
J'ai juste trouvé un passage un peu long, toute une description de la vie d'une personne de la Säpo, ça n'apporte pas un réel plus à l'intrigue et cela aurait pu être écourté.
Par contre la préparation du procès et le procès en lui-même sont excellents, dommage que vers la fin l'auteur est négligé certains personnages, j'aurai bien aimé savoir ce qu'ils devenaient, ce qu'ils pensaient du procès et de son issue, mais bon, d'un autre côté il y a la nouvelle Lisbeth Salander.
Au final cette série est très bonne, je la recommande vivement et je comprends qu'elle ait autant de succès, à la fois le pays, l'intrigue, les personnages tous les ingrédients y sont pour en faire un bon livre de chevet palpitant !
A lire sans modération.

Juin - Bad things Jace Everett

Pour juin j'ai choisi "Bad things" de Jace Everett, les beaux jours arrivant peut-être (mais si, il faut y croire) ça donne envie de faire des "bad things with you" !
Ou pas, l'important c'est d'avoir la chanson du mois de juin ! 
Pour ceux qui suivent Tru Blood il s'agit de la chanson de générique de la série, je trouve la chanson très belle, très sexy également, et le chanteur a franchement une jolie voix, donc pour juin je vais être un peu "naughty" sur les bords ! (pas d'emballement j'ai dit un peu !)

When you came in the air went out.
And every shadow filled up with doubt.
I don't know who you think you are,
But before the night is through,
I wanna do bad things with you.

I'm the kind to sit up in his room.
Heart sick an' eyes filled up with blue.
I don't know what you've done to me,
But I know this much is true:
I wanna do bad things with you.

When you came in the air went out.
And all those shadows there filled up with doubt.
I don't know who you think you are,
But before the night is through,
I wanna do bad things with you.
I wanna do real bad things with you.
Ow, ooh.

I don't know what you've done to me,
But I know this much is true:
I wanna do bad things with you.
I wanna do real bad things with you.