dimanche 30 janvier 2011

Agence Hardy T1 : Le parfum disparu de Annie Goetzinger et Pierre Christin


Années 50. Dans le 12e arrondissement, Edith, belle femme, la quarantaine, dirige l’agence Hardy, problèmes d’héritage, etc. Gaston Lecauchois, industriel, lui demande de retrouver un de ses jeunes chimistes disparus. Antoine Dubreuil travaillait sur un parfum destiné à masquer l’odeur repoussante d’une nouvelle pommade antiseptique. Edith et son secrétaire, Victor Mazero, vont enquêter des entrepôts de Bercy aux guinguettes de la Marne. Pour commencer… Car leurs investigations les mèneront sur la piste de produits révolutionnaires : les antibiotiques qui font saliver toutes les grandes puissances. Edith et Victor rencontreront, entre autres, des syndicalistes CGT pas commodes, une baronne frayant avec le Kominform soviétique et un Américain trop tranquille pour être honnête. (Dargaud)

En fait j'avais déjà lu ce tome il y a 2 ans et je voulais lire la suite sauf qu'à chaque fois impossible de me souvenir ni des auteurs ni du titre.
Jusqu'à la semaine dernière en bibliothèque où la couverture m'a interpellée et où je me suis rappelée de cette bande dessinée.
J'ai donc repris les deux premiers tomes (et le cinquième) et j'ai recommencé la lecture depuis le début.

L'ambiance est plutôt bonne, le Paris des années 50 est bien retranscris, et, mine de rien, l'intrigue est prenante et beaucoup plus complexe qu'elle apparaît au premier abord.
En tout cas à la fin de ce tome on sait qu'il y a une suite à l'affaire car elle n'est pas complètement résolue.
Les images sont belles et Paris est belle à voir, d'autant plus qu'il ne s'agit pas du Paris touristique mais plus du Paris du monde du travail, de petites rues dans lesquelles on n'irait pas forcément se promener.
J'aime beaucoup le style des années 50 et le personnage d'Edith incarne très bien à lui seul toute cette époque.
Edith est veuve mais c'est encore une belle femme jeune, dont on sent qu'elle a du caractère et qui n'hésite pas à prendre des risques pour aider ses clients et faire fonctionner son agence.
Le personnage de Victor incarne la jeunesse et il est amusant avec ses répliques et donne de la fraîcheur à l'histoire.
En plus l'action se situe en plein pendant la Guerre Froide, c'est d'autant plus intéressant.

J'ai bien aimé ce premier tome, l'intrigue est prenante, c'est bien écrit, Edith est un personnage charismatique et les dessins sont beaux.

Personnellement j'ajouterai que je verrai très bien cette bande dessinée adaptée à la télévision, il y a toute la matière pour en faire une série.

samedi 29 janvier 2011

Ice limit de Douglas Preston et Lincoln Child


La plus grosse météorite jamais tombée sur terre! Découverte sur une île déserte au nord du Cap Horn! Le riche entrepreneur américain Palmer Lloyd décide de se l'approprier et de la joindre à la collection du musée qu'il fait construire à New York. Mais jamais encore objet aussi gros n'a été transporté par voie maritime. Pour y parvenir, Palmer est prêt à payer le prix qu'il faudra. (L'Archipel / J'ai lu)

Ce livre de Douglas Preston et Lincoln Child n'est malheureusement pas une réussite.
A la base il devait s'agir d'un thriller scientifique, le résultat est bien décevant.
Le côté scientifique est laissé de côté la plupart du temps, au détriment d'une pseudo course poursuite entre le pétrolier et un navire chilien qui n'intéresse jamais vraiment le lecteur et qui est de surcroît invraisemblable (je doute que dans la réalité un navire désobéirait ainsi et que deux appels soient ignorés sans réaction aucune de la part des donneurs d'ordre et surtout que cette information ne soit pas relayée aux autres navires présents dans le secteur maritime).
Et le côté scientifique que les auteurs exploitent par moment n'est lui non plus pas crédible et ne m'a pas fait frissonner.
En prime le fond moraliste du livre est que l'argent ne peut pas tout acheter et que tout a un prix mais c'est traité de façon niaise et c'est tellement gros que ça m'a presque énervée par moment.
Les personnages sont difficilement attachants, Palmer Lloyd dégage peu de charisme et ne s'est pas du tout attiré ma sympathie, Sam McFarlane n'est pas bien exploité et il est juste fait allusion à ses failles, c'est dommage il aurait pu être mieux utilisé.
Le seul personnage à peu près intéressant et intriguant est Eli Glinn, dont je me suis souvenue qu'il apparaissait dans "Danse de mort" (mais dans un fauteuil roulant et défiguré, il s'est donc passé quelque chose mais quoi ? Mystère sans boule de gomme).
Il n'y a pas vraiment d'action, l'histoire ne m'a jamais totalement captée et il y a beaucoup trop de situations invraisemblables.
De plus, au niveau de l'écriture, j'ai encore senti qu'il s'agissait des premières oeuvres des auteurs et qu'ils se cherchaient, le style percutant que j'ai trouvé dans d'autres livres n'est pas encore présent, les rouages du thriller sont encore un peu grippés.

J'ai moyennement apprécié, je pense que le sujet aurait pu être mieux traité, sans doute si les auteurs s'étaient attachés à écrire un vrai thriller scientifique qui tienne un tant soit peu la route.

Spirales de Tatiana de Rosnay


" Elle avait décidé, après sa longue douche, que tout irait bien. Personne ne l'avait suivie. Personne ne saura jamais rien. Elle n'avait touché à rien, même pas au téléphone, personne ne trouverait ses empreintes. Elle allait tout oublier. Le corps à corps, la mort inattendue, la fuite éperdue sous la pluie jusque chez elle. Tout cela était fini. Du passé. Rangé. Classé. Combien de temps ce cadavre allait-il rester allongé sur le lit dans la chaleur de la nuit ? Ce n'était plus son affaire. Elle n'y penserait plus jamais. C'était comme si elle n'avait jamais mis les pieds là bas. "
Hélène est une femme sans histoires à la vie lisse. Un jour, sur un coup de tête, elle trompe son mari pour la première fois avec un inconnu. L'adultère vire au cauchemar quand, au lit, l'amant sans nom meurt d'une crise cardiaque. Hélène s'enfuit, décidée à ne jamais en parler, et surtout, à tout oublier. Mais dans l'affolement, elle laisse son sac à main dans la chambre de l'inconnu. Son sac, avec ses papiers. Happée par une spirale infernale, Hélène ira très loin pour sauver les apparences à tout prix. Jusqu'où ? (Plon)


J'ai dévoré ce livre de Tatiana de Rosnay (en deux petites heures quoi ...) car il est très prenant dès le début.
Le style est très différent de "Elle s'appelait Sarah", ou plutôt devrai-je dire que ce dernier changeait du style habituel de Tatiana de Rosnay.
J'ai donc découvert cette auteur sous l'angle du polar.
Mais il faut bien avouer que ce n'est pas un polar au sens classique du terme.
L'écriture est saccadée, les phrases sont courtes ainsi que les chapitres, rendant encore plus percutantes les situations.
Car les actions s'enchaînent à une vitesse folle et Hélène se trouve de plus en plus prise dans un cercle infernal qui se referme sur elle implacablement.
Le titre du livre a d'ailleurs été judicieusement choisi.
Le personnage de Hélène est bien travaillé psychologiquement, elle a une vraie présence pendant tout le livre et elle arrive à mettre le lecteur de son côté, en partageant son malaise, ses interrogations, la machine implacable qui se referme sur elle et jusqu'où elle est prête à aller pour sauver les apparences.
La fin par contre est très troublante, elle dénote complètement par rapport à tout le restant du livre, elle m'a laissée très interrogative et pour tout dire je ne l'ai pas bien comprise et j'hésite encore entre plusieurs solutions.
Elle dérange, car finalement je suis incapable de dire si c'est volontaire de la part de l'auteur, ou bien si l'auteur a bâclé la fin, ou encore si l'auteur a pensé une chose et a cru l'écrire et au final j'ai compris toute autre chose.
Apparemment je ne suis pas la seule dans ce cas, si vous avez lu le livre je serai intéressée par avoir votre opinion sur le sujet.
C'est tout de même un bon polar pas classique au sens du terme mais bien travaillé sur le plan psychologique et de l'écriture.

dimanche 23 janvier 2011

Films 2010

Après le bilan des lectures 2010 je fais le bilan des films vus au cinéma en 2010.

En 2010 j'ai été voir au cinéma :

Et voici le "top ten" (dont les premiers sont le "top five"), le classement étant décroissant.



samedi 22 janvier 2011

Le mystère de Callander Square d'Anne Perry


"Les amoureux de la fiction historique et policière doivent absolument connaître cette nouvelle série qui se déroule dans l'angleterre de la reine Victoria.
Une ambiance d'époque lourde de sensualité, une écriture et des dialogues de haute tenue, une description des classes sociales parfaitement convaincante et des personnages profondément humains ; voilà qui rend la lecture des romans d'anne perry absolument inoubliable. " Library Journal (10/18)

Cela faisait tellement longtemps que je n'avais pas lu un livre de cette série (en fait je n'en avais même lu qu'un) que j'avais presque oublié à quel point c'était agréable d'en lire.
J'ai retrouvé avec plaisir l'ambiance de l'Angleterre victorienne ainsi que les personnages, notamment l'inspecteur Pitt et sa délicieuse femme Charlotte.
L'histoire commence très vite et très bien avec la découverte de deux cadavres de bébé dans Callander Square.
L'enquête est confiée à l'inspecteur Pitt qui va entrer dans le cercle très privé des maisons bordant ce square, découvrant ainsi les habitants, de riches bourgeois, et les mystères qu'ils cherchent à tout prix à cacher et à étouffer, que ce soit pour l'un sa passion des femmes de chambre, pour l'autre une grossesse dont le père de l'enfant n'est pas son mari et surtout une mystérieuse disparition deux ans plus tôt d'une jeune femme sans histoire.
C'est un plaisir de se plonger dans ce cercle si fermé, que ce soit grâce à l'inspecteur Pitt, ou bien à sa femme Charlotte qui se fait embaucher comme secrétaire (je ne sais pas si c'est le terme exact) ou bien à Emily, la soeur de Charlotte.
Le rôle de celle-ci est même un peu surprenant, car elle s'implique vraiment et joue le jeu complètement, poussant même sa soeur à enquêter elle aussi alors qu'elle aurait plutôt eu tendance à suivre les conseils de son mari.
Je soupçonnais une certaine personne et au final il s'agissait de quelqu'un d'autre dont j'étais loin de me douter de sa culpabilité.

Ce livre se lit très bien et très vite, l'enquête est prenante et rebondit vers le milieu du livre, les personnages sont attachants, les scènes d'interrogatoires sont bien menées et il est toujours amusant d'avoir un oeil extérieur sur le cercle très fermé de la bourgeoisie.

J'ai redécouvert avec plaisir l'univers de cette série et je suis bien décidée à lire la suite.

La critique de Sylla

dimanche 16 janvier 2011

L'étoile du désert T2 d'Enrico marini et Stephen Desberg


Matthew Montgomery, haut fonctionnaire de Washington, était un homme pétri de certitudes et respectueux des lois, jusqu'au soir où, en rentrant chez lui, il a trouvé sa femme et sa fille massacrées. Sur la poitrine de sa fille, le meurtrier avait gravé une étoile au couteau. Traumatisé, Montgomery était parti sur la piste du tueur avec, pour seul indice, un nom dans un registre d'hôtel : Jason Cauldray, de Topeka. Il avait traversé les Appalaches et le Middle West sur les traces de Cauldray qui suivait la construction de la voie ferrée vers Santa Fé. Arrivé à Topeka, il retrouve Cauldray, seigneur et maître des bordels de la compagnie ferroviaire, qui a embrigadé toutes les Indiennes croisées sur son chemin. Etoile du désert était l'une d'elles. Elle est morte. Wakita en est une autre, et elle va aider Montgomery à comprendre pourquoi un jour, l'assassin était parti de ce trou perdu pour aller tuer deux femmes qu'il n'avait jamais vues de sa vie et graver une étoile sur le corps de sa fille. Balade infernale au cœur de la brutalité, l'Etoile du désert T. 1 a reçu le Betty Boop du meilleur graphisme au festival de Hyères. (Dargaud Suisse)

L'histoire s'accélère vraiment dans ce tome et prend une dimension très intéressante.
Le personnage de Matthew a évolué, en tout cas dans sa façon de pensée, et il va réussir à se trouver une alliée en la personne de Wakita, une indienne mystérieuse mais qui le fascine.
Cette dernière a beaucoup de caractère et offre les plus belles scènes de cette bande dessinées.
L'ambiance Far West est toujours aussi présente, le tour de force des auteurs est de réussir à faire et résoudre une intrigue en deux tomes seulement, et c'est très bien réussi !
Les graphismes sont beaux, très sombres pendant tout ce tome sauf à la fin, où la nature reprend ses droits et où les couleurs s'éclaircissent un peu, comme l'avenir des personnages principaux d'ailleurs.
La traque de Cauldray est bien menée et la révélation finale est un peu surprenante, en tout cas je ne m'étais pas orientée vers cela.
Ou plutôt je me demandais s'il ne s'agissait pas d'un règlement de compte personnel mais j'étais partie sur les mauvaises raisons.

En tout cas cette série est bien écrite, les dessins sont très beaux, l'intrigue ne retombe pas et c'est très bien mené du point de vue fil conducteur de l'histoire.
Ces deux auteurs fonctionnent vraiment très bien ensemble.

L'étoile du désert T1 d'Enrico Marini et Stephen Desberg


Washington, début des années 1870. Matthew Montgomery occupe un poste important au ministère de la Défense. C'est un homme inflexible, respectueux des règles, pétri de certitudes. Il avait bien dit à Helen, sa fille, de ne pas partir avec cet imbécile de Glover. Maintenant, elle veut revenir et il est censé pardonner. Sa femme lui gâche le week-end avec ça. Mais au retour du week-end, c'est sa vie tout entière qui bascule : en rentrant chez lui - à reculons, car il craint les effusions avec sa fille prodigue -, il trouve sa femme et sa fille violées et massacrées. Helen a sur la poitrine une étrange étoile gravée au couteau. Traumatisé, il part sur la piste des tueurs, avec pour seul indice un nom laissé dans un hôtel : Jason Cauldray, de Topeka. Voulant savoir pourquoi un inconnu est venu de si loin tracer cette saloperie d'étoile sur le corps de sa fille, il traverse les Appalaches et le Middle West, et apprend que Cauldray suit la construction de la voie ferrée vers l'Arizona - c'est le genre de type qui se rend indispensable en offrant aux travailleurs des jeux et des filles. Matthew arrivera enfin au bout du monde, dans la ville-chantier où règne Cauldray. Mais le voyage commence à peine et le mystère reste entier : quel lien a-t-il, un jour, rattaché sa femme et sa fille à une pareille ordure? Vu de l'intérieur, à travers le regard d'un homme froid et cynique qui ne connaissait de la vie que l'ordre et la "civilisation", l'Etoile du désert est une balade infernale au cœur de la brutalité sans foi ni loi. Un scénario et un suspens en béton, des personnages forts et un dessin magnifique, aussi efficace dans le cadrage, les lumières et les décors que dans l'expression de la violence ou de la solitude. (Dargaud Suisse)

Après avoir lu "Le scorpion" j'ai décidé de lire une autre série d'Enrico Marini et Stephen Desberg, mon choix s'est porté sur "L'étoile du désert".
Les thèmes abordés et l'histoire sont très sombres, d'ailleurs les couleurs utilisées sont une dominante de marron, noir ou rouge bordeaux.
Le personnage principal, Matthew Montgomery, est fortement antipathique durant tout ce premier tome, particulièrement pendant les premières pages, où il apparaît comme un bourgeois, vivant dans l'opulence, ne ressentant que peu de choses pour sa femme et sa fille (il se moque bien d'ailleurs du retour de cette dernière, ne prêtant que peu d'attention aux propos de sa femme) et leur préférant la compagnie de sa secrétaire.
Et puis il y a l'électrochoc, les meurtres de sa femme et de sa fille qui le font enfin réagir et grâce auxquels il commence à ouvrir les yeux.
Il se lance alors dans une quête de la vérité, à la poursuite d'un mystérieux Cauldray.
Il fait aussi la rencontre d'une indienne qui l'intrigue et le fascine.
Ca se passe pendant la création du chemin de fer, en plein Far West américain, l'époque est bien reconstituée, l'histoire est bien traitée et met en avant des passages importants (les destructions des territoires indiens ...).
L'histoire est sombre mais intéressante, les images sont belles et les nuances de couleur bien choisies pour le thème traité.
Il y a également un mystère, qui est Etoile du désert dont le symbole a été gravé sur la peau de la fille de Matthew ?
Le personnage de Matthew est intéressant et on voit évoluer sa psychologie et sa façon de penser au fur et à mesure qu'il est confronté à un monde différent du sien.
C'est prenant et l'alchimie entre les deux auteurs fonctionnent bien dans cette série également.

jeudi 13 janvier 2011

Un violent désir de paix d'Andrea H. Japp


Helen Baron, qui se cache depuis plusieurs années sous l'identité de Julia Holmer, vient d'échapper de peu à son mari, Cordell, un des tueurs les plus recherchés du pays.
Elle trouve refuge à Quantico, où elle est hébergée dans une des résidences du FBI. Lorsque Cordell assassine de nouveau une femme qui ressemble douloureusement à Julia, l'ombre d'une piste se dévoile aux enquêteurs: un fragment de brindille, semble-t-il, retrouvé dans les liens de la victime. Pourtant, alors que les mailles du filet paraissent se resserrer autour de Cordell, l'emprise de cet homme charmeur et létal sur Julia ne diminue pas.
Qui cherche-t-elle à éliminer : son mari, ou le souvenir des trois ans d'amour fou qui l'ont liée à lui ? Qui cherche-t-elle à détruire : le meurtrier de ses parents ou la fascination qu'il exerce toujours sur elle et qui la terrorise ? Après De l'autre, le chasseur, la deuxième aventure des agents du FBI Dougray Doyle et Esperanza Lorca, et de Julia Holmer toujours sur les traces de son mari Cordell, le plus séduisant mais le plus redoutable des serial killer. (Editions du Masque)


Le début du livre est particulier car il débute sur la confrontation entre Helen/Julia et son mari Cordell (plus connu sous le nom de Charly pour les enquêteurs du FBI).
Car il y a quelques années de cela, Helen est tombée éperdument amoureuse de Cordell Taylor-Caedon, homme hautement mystérieux et au fort pouvoir de séduction.
Malheureusement il s'est avéré que Cordell était un tueur en série, qui a assassiné les parents de Helen (entre autres). C'est un tueur redoutable, intelligent, méticuleux et aimant les belles choses, il a notamment une grande passion pour les orchidées.
Ca m'a rappelé quelqu'un, un certain Hannibal Lecter né sous la plume de Thomas Harris, mais je dois bien avouer que la pensée s'arrête là, car Cordell est un personnage de fiction comparable à aucun autre.
L'histoire n'est pas très surprenante, à part un rebondissement et un autre à la fin du livre je reconnais que l'histoire est simple, en tout cas le lecteur comprend dès le début de quoi il va s'agir et comment cela va se passer.
Mais les personnages qui évoluent sont intéressants, particulièrement Helen/Julia, qui est ressortie différente de l'expérience vécue avec son mari.
Si l'histoire n'est pas tellement surprenante le gros travail de l'auteur a été fait sur la psychologie de ses personnages, leur façon de se comporter et pourquoi ils agissent comme ils le font.
J'ai beaucoup aimé les interrogations de Helen, elle est partagée entre l'amour pour son mari et la volonté de s'en débarrasser à tout jamais pour espérer pouvoir reprendre un semblant de vie normale.
Le jeu du chat et de la souris entre les deux personnages est bien fait et la fin est un peu frustrante, en tout cas elle donne envie de lire la suite.

C'est bien écrit, les personnages sont bien travaillés, le décors est bien planté, je ne regrette pas cette première lecture d'Andrea H. Japp que j'ai découverte un peu par hasard en tombant sur l'émission "La grande librairie" me semble-t-il, en tout cas un émission littéraire sur France 5.

mercredi 12 janvier 2011

Somewhere de Sofia Coppola


Johnny Marco, auteur à la réputation sulfureuse vit à l'hôtel du Château Marmont à Los Angeles. Il va recevoir une visite inattendue : sa fille de 11 ans. (Source Allociné)

J'aime beaucoup ce que fait Sofia Coppola ... sauf là !
Honnêtement c'est plus que moyen, c'est long alors que le film ne dure qu'1h40, ça ne décolle à aucun moment et c'est vraiment dommage.
Ce n'est même pas une pale copie de "Lost in translation", c'est un film à potentiel mais raté.
Déjà la scène d'ouverture est très déroutante, la symbolique est certes très forte mais ça ennuie surtout le spectateur (et ça s'entend dans la salle).
Je n'ai rien à dire sur les acteurs, ni la mise en scène qui est même plutôt bonne, c'est juste qu'il n'y a rien dans le film, ça sonne le creux tout le temps.
Certes c'est un film sur la solitude dans le milieu artistique, pour le coup on se sent vraiment seul pendant toute la séance.
Il n'y a pas une scène que je retiens, et les plans de l'hôtel Marmont et de Los Angeles ne viennent même pas contrebalancer mon avis.
La musique est comme d'habitude bien choisie mais malheureusement elle n'arrive même pas à donner un souffle au film.
Je commence donc l'année cinématographique sur une déception, un rendez-vous raté où j'ai la désagréable sensation d'avoir jeté de l'argent par la fenêtre.

Le film a reçu un Lion d'Or à la Mostra de Venise et bien ce n'était pas mérité !

dimanche 9 janvier 2011

Eclipse de Stephenie Meyer (VO)


Bella est perdue. Déchirée entre les deux hommes qu'elle aime, elle choisit finalement d'épouser Edward. Mais lorsqu'elle revoit Jacob, elle n'est plus sûre de rien : souhaite-t-elle vraiment qu'Edward la transforme en vampire après leur mariage? Mais surtout, doit-elle ensevelir le sentiment d'amour qui la submerge lorsqu'elle est face à Jacob ? La confusion règne dans son esprit déjà perturbé par les Volturi et Victoria, qui la menacent toujours... (Source Hachette jeunesse pour la VF)

Et voilà j'ai terminé (enfin !) la troisième tome de la saga Twilight !
J'ai mis un certain temps à le lire, non pas que ce n'était pas intéressant (d'un certain côté si peut être tout de même, étant donné le temps que je l'ai laissé reposer) mais parce qu'il ne me restait plus beaucoup de pages et comme c'était un gros volume je ne voulais pas avoir 2 gros livres dans mon sac.
Bella m'a un peu énervée dans ce tome, elle ne sait plus du tout elle en est, ça peut se comprendre, mais elle est beaucoup trop larmoyante et tournée sur elle-même et elle a des attitudes surprenantes que j'ai parfois eu du mal à comprendre.
J'ai eu du mal à la comprendre, surtout le fait d'aimer 2 personnes à la fois, mais pas du même amour mais d'un amour tout de même.
Ca devient franchement compliqué, pour ma part je pense que Bella aime vraiment (et uniquement) Edward et que Jacob a fini par la convaincre qu'il y avait un sentiment amoureux entre eux alors qu'il ne s'agit que d'amitié profonde.
A part cette partie-là qui est un peu longue et pas forcément intéressante le reste de l'histoire est bien.
Il y a de très belles scènes entre Bella et Edward, j'aime beaucoup leur position à tous les deux par rapport au mariage, c'est plutôt drôle. En tout cas Edward révèle une partie de sa personnalité que le lecteur ne faisait que deviner jusque là.
J'aime beaucoup les relations entre Bella et la famille d'Edward également, notamment lorsque Rosalie lui raconte son passé, j'ai trouvé ce passage beau et touchant. Cela m'a aussi permis de découvrir Rosalie sous un jour différent et de mieux comprendre ses réactions.
Il y a aussi de l'action qui monte crescendo pendant tout le livre jusqu'à la confrontation finale avec Victoria et son armée de nouveaux nés.
Bien entendu il y a également une apparition des Volturi, j'aime beaucoup ce clan de vampires également, j'espère qu'ils seront aussi voire plus présents dans le dernier tome.
Et puis il y a surtout la confrontation entre Edward et Jacob, ce dernier n'étant pas du tout fair-play.
J'ai bien aimé la scène d'explications entre eux, c'est un moment fort du livre.
Et pour la première fois dans la saga l'épilogue est écrit du point de vue de Jacob et non de Bella.
En conclusion, ce livre est intéressant, il contient plus d'action que le précédent tome et il a surtout le mérite de mettre en action tous les personnages et tous les clans, ce qui crée une dynamique.

vendredi 7 janvier 2011

E comme explosif de Sue Grafton


Une simple enquête de routine sur l'incendie d'un entrepôt, et voilà qu'on m'accuse d'avoir touché un pot-de-vin pour trafiquer mon rapport ! Un pot-de-vin ? Moi, Kinsey Millhone, la détective privée la plus efficace de l'ouest du Mississippi ? Ridicule.
Si seulement j'avais été plus prudente le jour où j'ai reçu un avis m'informant d'un dépôt de 5 000 dollars sur mon compte ! J'ai cru à une erreur de la banque. J'aurais dû m'en douter : c'était un piège.
Je n'aurais jamais imaginé avoir à prouver ma propre innocence. Et laissez-moi vous dire que c'est extrêmement motivant... (Source Pocket)


Depuis le temps que je voulais lire un livre de Sue Grafton (et que j'ai enfin pu me rappeler du nom de l'auteur devant les rayonnages de la bibliothèque) !
J'ai lu le livre très vite et très facilement, l'enquête est prenante et intéressante, le style sympathique et je pense que l'un des points forts est la narration à la première personne du personnage principal : Kinsey Millhone.
En effet, c'est intéressant de suivre l'enquête de son point de vue et puis elle est drôle et divertissante dans ses réflexions, d'autant qu'elle a eu une vie plutôt mouvementée (2 fois divorcée et contente d'être célibataire) et pas de chance avec les hommes dans sa vie.
D'ailleurs son ex deuxième mari revient dans sa vie et il va jouer un rôle dans l'histoire qui lui arrive, et effectivement elle a bien fait de se séparer de lui (enfin d'être larguée pour être plus précise).
L'enquête est bien menée, je ne m'attendais pas à ce final, disons que mes soupçons se portaient sur d'autres personnes.
Il n'y a pas de temps mort mais des rebondissements.
Le livre a un côté un peu vieillot également, je situe l'action dans les années 70 ou 80, en tout cas sans ordinateur mais avec des machines à écrire et à une époque où il était possible de fumer dans tous les lieux publics ainsi que sur son lieu de travail.
J'ai passé un bon moment de lecture et je continuerai à lire cette série, de plus le principe d'une lettre de l'alphabet par titre est originale.

jeudi 6 janvier 2011

Janvier - Coffee and Cigarettes Michelle Featherstone

J'ai un peu tardé pour la chanson de janvier mais je ne savais pas trop quoi mettre.
Et puis je me suis rappelée d'une chanteuse quasiment méconnue et dont j'avais fortement accroché à la chanson (ainsi qu'aux autres) qu'une amie m'avait fait écouter et qui était dans la série One Tree Hill (Les frères Scott en français, série que je n'ai jamais regardé mais qui a une belle playlist).
Je ne comprends pas que cette chanteuse ne soit pas plus connue, elle a une voix magnifique et de très belles chansons.

Et donc en ce mois de janvier je mets Michelle Featherstone dans la lumière avec sa chanson Coffee and Cigarettes.

I gave up coffee and cigarettes
I hate to say it hasn't helped me yet
I thought my problems would just dissipate
And all my pain would be in yesterday

I poured my booze all down the kitchen drain
And watched my bad habits get flushed away
I thought that that would keep my head on straight
And all my pain would be in yesterday

But it's true
I'm still blue
But I finally know what to do
I must quit, I must quit, you

I thought that if I didn't go and play
The sadness would get bored and go away
I thought that if I didn't go astray
That all my pain would be in yesterday

But it's true
I'm still blue
But I finally know what to do
I must quit, I must quit, you

I sold my guitar and my piano
I thought that it was these that kept me low
I thought if only I could try and change
That all my pain would be in yesterday

But it's true
I'm still blue
But I finally know what to do
I must quit, I must quit, you

I must quit, I must quit, you

Comme il n'existe pas de clip je vous propose 2 versions, l'une avec parole et l'autre en enregistrement studio.



mercredi 5 janvier 2011

Comment se débarrasser d'un vampire amoureux de Beth Fantaskey


Jessica attendait beaucoup de son année de Terminale : indépendance, liberté, fêtes... Elle n'avait certainement pas vu venir Lucius Vladescu !
Adoptée seize ans plus tôt en Roumanie, Jessica découvre avec stupeur qu'elle est fiancée à un prince vampire depuis sa plus tendre enfance, et qu'il a bien l'intention de réclamer sa promise.
Séduisant, ténébreux, romantique, Lucius est persuadé que Jessica va lui tomber dans les bras. Malheureusement, la jeune fille a d'autres projets et pas la moindre envie de suivre un inconnu en Roumanie, tout prince vampire qu'il soit. (Source Le Masque)

La vague de la "bit lit" continue après la saga Twilight.
J'ai acheté ce livre car le titre était assez drôle et un peu intriguant.
J'ai craint de lire un livre pour adolescent au final je dois reconnaître que cette lecture m'a plu.
Certes, l'écriture est simple, le style sans fioriture, mais ça se lit très facilement et très bien et j'avoue que j'ai été prise par l'histoire.
En effet, le propos du livre est plutôt drôle, pendant une partie du livre Jessica repousse Lucius, son promis, sans vouloir entendre parler du pacte et de la guerre proche, et puis dans l'autre partie elle réalise son erreur et pour le coup c'est Lucius qui la repousse pour de toutes autres raisons tandis que Jessica s'accroche.
C'est romantique mais pas que, il y a de beaux passages entre Jessica et Lucius mais ça ne tombe pas dans l'eau de rose et puis il y a un peu de noirceur dans le livre.
J'aurai sans doute aimé en voir plus, mais le livre est surtout destiné à un public adolescent.
Certains chapitres sont écrits sous forme épistolaire de Lucius à son oncle Vasile et ces passages sont drôles et permettent de mieux saisir les pensées de Lucius et son état d'esprit.
Le personnage de Jessica est sans doute un peu trop mûr pour son âge, elle est une adolescente plutôt sage et sans histoire, c'est la narratrice de l'histoire.
Beth Fantaskey a créé son univers de vampire.
Il est moins travaillé que dans Twilight mais pas inintéressant.
Il y a certains points qui auraient mérité d'être éclaircis, en tout cas je me suis posée des questions qui sont restées sans réponse.
Je lui reprocherai donc d'être restée trop superficielle sur son univers vampirique, c'est un peu dommage car son idée est bonne et mériterait, à mon avis, d'être approfondie.
La fin est un peu trop précipitée à mon goût, j'aurai aimé un peu plus d'explications, là ça se résout presque trop facilement mais d'un autre côté ça n'a pas gâché pour autant mon impression sur le livre.
Au final j'ai trouvé cette lecture divertissante et bien que ça soit catalogué comme roman pour adolescent ça reste tout à fait abordable pour un adulte (ou un non adolescent).

mardi 4 janvier 2011

Les maîtres de l'orge Tome 8 Les Steenfort de Jean Van Hamme et Vallès


Tant de haines et tant de passions ont animé les héritiers de la famille Steenfort qu'il était impossible à l'un d'entre eux de raconter l'histoire de cette dynastie. Pourtant François Fenton, le dernier des descendants, tient absolument à retracer l'incroyable aventure des brasseurs de bière. Or il rencontre Jean-Francis V., un scénariste pauvre en argent mais riche en talent... Il sera la plume qui immortalisera cette histoire sous la forme d'une série télévisée. Mais il manque encore quelques pièces au puzzle... Quelle fut l'enfance de Charles Steenfort ? Quel était le passé de Margrit ? Comment Adrien, moitié Français, moitié Allemand, a-t-il vécu la guerre ? Jean-Francis V. enquête et lève le voile sur les derniers secrets de cette formidable saga. La boucle est bouclée ! Derrière le personnage de Jean-Francis V., Jean Van Hamme et Francis Vallès entrent à leur tour dans l'histoire qu'ils ont créée et mêlent la fiction à la réalité. Le fil conducteur de cet album n'est-il pas la réalisation d'une série télévisée qui, justement, sera diffusée en France à la fin de l'année ? En alternant des passages romancés et des séquences de bande dessinée, Vallès et Van Hamme nous offrent une succession de flashes back et replongent dans toutes les époques qui ont marqué cette série. Ils nous réservent quelques révélations surprenantes et nous proposent une dernière fois de partager les secrets de la famille Steenfort. Un album indispensable qui clôt magistralement cette série au succès retentissant. (Source Glénat)

Et oui il y avait encore un tome !
Je ne regrette absolument pas ma lecture, j'avais trouvé que dans autres tomes de la saga certains éléments étaient passés à la trappe et que l'intrigue se déroulait trop vite et bien ce tome vient me contredire sur ce point !
Il est construit à la fois sous forme narrative et de bande dessinée (d'ailleurs la forme narrative est amusante, il s'agit d'un certain Jean V.) et propose une série de flashes back à travers toutes les époques de la saga.
C'est ainsi que l'on découvre la jeunesse de Charles et que l'on comprend pourquoi il a quitté Dorp, comment Margrit s'est fait épouser de Noël et pourquoi, comment Garcin avait pu être retrouvé et la folie d'Adrien et d'autres éléments qui s'ajoutent à l'histoire.
Le cas d'Adrien est intéressant et bien traité, on en apprend plus sur sa position lors de la première guerre mondiale et celle lors de la seconde guerre mondiale, c'était d'ailleurs un des reproches que je faisais à la série, le fait de ne pas avoir trop mis en avant la dualité de ce personnage, mi-allemand de par sa mère et mi-belge de par son père.
Les dessins sont très beaux et c'est avec plaisir que j'ai retrouvé tous les personnages.
C'est une belle façon de clore cette série, en tout cas de mon point de vue de lectrice je sens qu'elle est aboutie et je n'éprouve aucun regret ou frustration en repensant à cette saga.

dimanche 2 janvier 2011

Lectures 2010

Je vous souhaite tout d'abord une bonne et heureuse nouvelle année.

Et j'enchaîne tout de suite avec un thème des plus sérieux : les lectures de l'année écoulée.

En m'inspirant de l'article de Sylla (merci ^^) je dresse un bilan des lectures 2010.








 Je n'ai pas classé les livres par préférence mais uniquement par ordre de lecture.

Je souhaiterai également mettre en avant 2 coups de coeur de BD : la découverte de l'auteur Léo et celle de Jean-Pierre Gibrat.

Voici la liste de tous les livres lus cette année (j'ai inclus également les bande-dessinées, après tout c'est une forme de littérature).

Chez les anges de Marian Keyes
Chic et choc à New York de Carrie Karasyov et Jill Kargman
Shutter island de Dennis Lehane
Les sortilèges de la cité perdue de Douglas Preston et Lincoln Child
Blonde attitude de Plum Sykes
La vengeance d'Hathor d'Elizabeth Peters
Le violon du diable de Douglas Preston et Lincoln Child
Meurtres en Acadie de Kathy Reichs
La pyramide oubliée d'Elizabeth Peters
L'infiltré de John Grisham
The short second life of Bree Tanner de Stephenie Meyer (VO)
Danse de mort de Douglas Preston et Lincoln Child
Ce que savent les morts de Laura Lippman
La fiancée de Bombay de Julia Gregson
Gossip girl - Gossip girl (T1) de Cecily Von Ziegesar (VO)
Superstition (ou Relic) de Douglas Preston & Lincoln Child
Voyage fatal de Kathy Reichs
Le scorpion T1 à 8 & Hors Série de Enrico Marini et Stephen Desberg
Anatomie d'un crime d'Elizabeth George
L'énigme des cinq lunes d'Elizabeth Peters
La griffe du sud de Patricia Cornwell
La malédiction des pharaons d'Elizabeth Peters
Au pays de Dieu de Douglas Kennedy
Que serais-je sans toi ? de Guillaume Musso
One for the money de Janet Evanovich (VO)
Elle s'appelait Sarah de Tatiana de Rosnay
Le non de Klara de Soazig Aaron
Série Kenya de Léo
Accroche-toi Anna ! d'Isabel Wolff
Le mystère égyptien d'Ellery Queen
La saga des maîtres de l'orge de Jean Van Hamme et Vallès
Le cadavre dans la Rolls de Michael Connelly
L'abatteur de Franz-Olivier Giesbert
La fille de papier de Guillaume Musso
Un lieu incertain de Fred Vargas
Deuils de miel de Franck Thilliez
La série "Le sursis" de Jean-Pierre Gibrat
Bad Dog d'Elisa Vix

J'ai actuellement 2 livres en cours (dont un depuis un moment, j'ai du mal à finir le 3ème tome de la saga Twilight) :
Eclipse (Twilight T3) de Stephenie Meyer (VO)
Comment se débarasser d'un vampire amoureux de Beth Fantaskey

Ces petits chanceux feront partie du cru 2011 qui s'annonce déjà riche, en tout cas une pile de livres m'attend déjà !

Je m'interroge si pour cette année 2011 j'essaye de participer au challenge ABC.
Ca doit être stimulant mais d'un autre côté je n'ai pas envie de me fixer des auteurs à l'avance, voire même des livres uniquement pour essayer d'atteindre les 26 lettres de l'alphabet.

D'autres personnes sont intéressées par ce challenge littéraire ?

Je vous souhaite en tout cas une très bonne année 2011 littéraire, avec des lectures intéressantes et la découverte ou redécouverte de nombreux auteurs !

Que la plume et l'encre illuminent vos jours et vos nuits !