mercredi 29 septembre 2010

Adopter un navet télévisuel


Hier soir j'ai regardé le premier épisode de la saga de l'été de France 2 : "La maison des Rocheville".
Déjà une saga de l'été fin septembre, c'est moyen, mais bon, je me suis dit que le tournage ayant pris fin en juin le montage avait peut être pris du temps.
L'histoire était alléchante, avec un peu de surnaturel (là déjà je commence à faire "gloups"), la maison parle, vit (oui, et la marmotte ...) mais bon, je reconnais que j'aime beaucoup les sagas de l'été (sur France Télévision, j'ai touché le fond déjà avec ceux de TF1, entre les dolmens et les malédictions en Bretagne, les secrets des Cathares, les sorcières de la Méditerranée et j'en passe des meilleurs, j'ai zappé volontairement le tueur en série astrologique).
Surtout, je lis dans mon programme télé préféré (celui avec le chien en forme de petit banc, pour ne pas dire saucisse à quatre pattes) "dans la veine de Jalna", ah là déjà c'est mieux !

Avant de continuer, c'est quoi "La maison des Rocheville" ?
"Cette maison est vivante ... Elle est capable du pire et du meilleur ... Elle te protègera si tu sais l'aimer ... Mais elle te détruira si tu la trahis"
C'est qu'elle n'est pas commode la maison ! (ok, humour à trois francs six sous)
C'est l'histoire de 5 générations, de 1893 à mai 1968, avec des secrets et deux familles : les Rocheville propriétaires du domaine viticole de Villeblanche et les Cavalli habitant les dépendances.

Franchement, dès les premières minutes je me suis demandées si ce n'était pas un gag que je regardais, tellement c'était gros !
On nous fait tout un mystère d'un mystère, les parents de Victor meurent dans des circonstances ... désolée de le dire mais c'est loin d'être le Radeau de la Méduse, les deux enfants grandissent, à 13 ans ils en ont fait 16 et alors à 18 ans, tenez-vous bien, ils ont déjà des rides et ont le visage de trentenaire voire plus !
Ou alors, mais je n'ose le croire, les crèmes pour le visage ont effectivement fait d'énormes progrès et enlèvent les rides de nos jours, ou alors c'est parce que l'époque était différente ! (on en revient à la marmotte)
Prendre les mêmes comédiens pour plusieurs rôles, pourquoi pas, les faire vieillir ok, mais ne pas les vieillir dès 18 ans !
Ou alors le maquillage pour les comédiens était raté !
Les ficelles sont un peu trop grosses, on fait des sauts dans le temps mais ce n'est pas bien fait, il y a des scènes comiques (si, si !), quant au surnaturel, lui aussi il fait sourire mais c'est peut être volontaire.
La palme revient sans conteste aux personnages jeunes-avec-rides !
Comment garder son sérieux lorsqu'un avocat explique à Alexandre Brasseur (la quarantaine rayonnante, oups pardon, il n'a pas vingt ans) qu'il faut qu'il s'émancipe via une procédure judiciaire !
Et je ne sais pas si c'est moi mais j'ai l'impression qu'il y a des erreurs entre les années et l'âge des personnages !
Et c'est un peu gnan-gnan par moment, il y a comme de la romance arlequin pour pimenter l'histoire.

Bon, maintenant que j'ai commencé, autant finir, ne serait-ce que pour rire !
Au programme de la semaine prochaine : 14/18 et (ô hasard) les 2 personnages vont à Verdun !
Et je sens qu'il y a un personnage féminin qui est en fait la fille de Clélia (une dame un peu dérangée du premier épisode) !
Et qu'il va encore y avoir des secrets ! J'espère sincèrement les connaître d'ici la fin de cette saga !
C'est-y pas réjouissant tout ça !

Je cherche le lien entre "Jalna" et "La maison des Rocheville", l'appel à propositions est ouvert !

Pour finir, je reviens sur le titre de l'article, je propose donc que vous aussi vous adoptiez un navet télévisuel !
Ca égaiera certainement les soirées d'automne, et ça lui permettra de se sentir moins seul, il aura au moins un téléspectateur !
N'hésitez pas à venir me présenter vos navets, voire même discuter de celui-ci si vous aussi vous avez suivi le premier épisode palpitant (sic) de "La maison des Rocheville" !




lundi 27 septembre 2010

Elle s'appelait Sarah de Tatiana de Rosnay


Paris, juillet 1942 : Sarah, une fillette de dix ans qui porte l’étoile jaune, est arrêtée avec ses parents par la police française, au milieu de la nuit. Paniquée, elle met son petit frère à l’abri en lui promettant de revenir le libérer dès que possible.
Paris, mai 2002 : Julia Jarmond, une journaliste américaine mariée à un Français, doit couvrir la commémoration de la rafle du Vél d’Hiv.
Soixante ans après, son chemin va croiser celui de Sarah, et sa vie changer à jamais.
Elle s’appelait Sarah, c’est l’histoire de deux familles que lie un terrible secret, c’est aussi l’évocation d’une des pages les plus sombres de l’Occupation.
Un roman bouleversant sur la culpabilité et le devoir de mémoire, qui connaît un succès international, avec des traductions dans vingt pays.


Ce livre a obtenu le prix Chronos 2008, catégorie Lycéens, vingt ans et plus. (Le livre de poche)

Cela faisait longtemps que je voulais lire ce livre et je ne le regrette pas, d'autant plus que je ne connaissais pas Tatiana de Rosnay.
C'est très bien écrit, bien documenté, mais il faut garder à l'esprit qu'il s'agit d'une fiction.
Pourtant, ça n'est pas toujours évident tant on vit avec Sarah, l'auteur a adopté un point de vue intéressant : celui d'une petite fille de 10 ans qui décrit les évènements, dès l'instant où la police française frappe à la porte de l'appartement en ce matin du 16 juillet 1942, puis dans le Vélodrome d'Hiver, dans le camp de Beaune-La-Rolande, et je m'arrête là car ce serait dévoiler l'intrigue.
Je préciserai pour les âmes sensibles que certains passages sont durs.
Autant j'ai trouvé l'histoire de Julia bien, autant je dévorais les pages pour connaître celle de Sarah, et puis au final, je dévorais les deux histoires pour connaître le dénouement.
J'ai apprécié le choix de l'auteur également sur la présentation du livre : un chapitre juillet 1942, un autre juin/juillet 2002.
Les personnages étaient bien choisis, Julia est proche du lecteur, Sarah elle, nous apparaît plus lointaine, car son histoire a 60 ans.
Elle peut paraître trop mûre pour son âge à certains moments, mais d'un autre côté, d'avoir vécu cela il est malheureusement normal qu'une fillette de 10 ans réagisse ainsi.
Et au fil de ma lecture, c'était l'image de Kristin Scott-Thomas qui m'apparaissait sans cesse pour Julia, malgré quelques différences, mais pour moi, le choix de cette actrice est une évidence.
J'ai apprécié le culot de l'auteur, car il en fallait pour aborder ainsi une page sombre de l'histoire française, ainsi que le fait que Julia découvre beaucoup de choses au fil de ses recherches, car connaissons-nous vraiment les évènements terribles de cet été 1942 ?
Et bien pour ma part je le reconnais, j'ai appris beaucoup sur ce sujet ces derniers mois, car je ne connaissais que la fine couche de surface, et c'est de moi-même que je suis allée gratter pour découvrir ce qui se cachait en dessous.

J'ai fortement apprécié ce livre et je ne peux que vous le recommander, c'est un très beau roman sur fond historique.
D'ailleurs, je lirai sans doute d'autres livres de Tatiana de Rosnay car j'ai aimé son style d'écriture.

dimanche 12 septembre 2010

Des hommes et des dieux de Xavier Beauvois



Un monastère perché dans les montagnes du Maghreb, dans les années 1990. Huit moines chrétiens français vivent en harmonie avec leurs frères musulmans. Quand une équipe de travailleurs étrangers est massacrée par un groupe islamiste, la terreur s’installe dans la région. L'armée propose une protection aux moines, mais ceux-ci refusent. Doivent-ils partir ? Malgré les menaces grandissantes qui les entourent, la décision des moines de rester coûte que coûte, se concrétise jour après jour…

Ce film s’inspire librement de la vie des Moines Cisterciens de Tibhirine en Algérie de 1993 jusqu’à leur enlèvement en 1996. (Source Allo Ciné)



J'ai trouvé ce film absolument merveilleux, je n'ai absolument rien à y redire.
Tout y est juste, rien n'est dans l'excès, il est bâti de façon intelligente.
Il n'y a pas de stigmatisation des religions, ni de jugements, ni de violence gratuite, mais beaucoup d'humanité, d'émotion, de croyance, à la fois en Dieu mais aussi dans l'Homme.
La mise en scène est impeccable, la lenteur de l'histoire permet au spectateur d'entrer complètement dans la vie des moines. 
Il y a des plans très intéressants, notamment la scène d'ouverture. J'ai beaucoup aimé ceux vers la fin également, où l'abbaye est vide, il n'y a plus personne.
Certes, le sujet du film est grave, mais il y a aussi un peu d'humour dedans, comme pour rappeler qu'il s'agit d'hommes à la base.
Le sujet était difficile, mais le réalisateur a su éviter tous les écueils et nous livre une explication de pourquoi ces moines, malgré les avertissements et les mises en garde, ont choisi de rester, de continuer leur vie, de vivre jusqu'au bout leur foi et ce en quoi ils croyaient.
Les acteurs sont tous, sans exception, excellents, très justes. Ils vont très bien avec leur personnage.
La musique est également assez présente, et j'ai noté que pendant tout le film il y avait des chants religieux jusqu'à la fin, jusqu'au dernier repas (d'ailleurs la table est présentée comme celle de la Cène) où là, il y a de la musique classique, le Lac des cygnes. D'ailleurs, c'est sans doute cette scène qui m'a le plus marquée et qui représente à elle seule toute l'émotion du film.


C'est un film absolument magnifique, c'est l'un des plus beaux films, français de surcroît, de cette année 2010, voire même depuis un certain temps ! 
Il serait, à mon humble avis, tout à fait regrettable de ne pas le voir. 


Ce film a reçu le Grand Prix du Festival lors du 63ème Festival de Cannes.
Un petit mot sur ce prix, je trouve fort dommage qu'il n'ait pas eu la Palme d'or car il la méritait largement ! 


Ce film a reçu le Prix de l'Education Nationale, le Prix du jury Oecuménique.

samedi 11 septembre 2010

Confessions d'une accro du shopping (Confessions of a shopaholic) de P.J Hogan



Vive et charmante, Becky Bloomwood est une accro du shopping. Passionnée de mode, elle est incapable de résister au plaisir d'acheter tout ce qui est branché, tendance, trendy...
Obligée de trouver un job pour financer ses achats impulsifs, elle obtient un poste - ô ironie ! - dans un magazine financier. La voilà expliquant aux lecteurs comment gérer leur argent au quotidien, alors qu'elle passe son temps à dépenser le sien dans les boutiques !
Becky se retrouve vite dans une situation délicate qu'elle cherche à cacher à son patron, un homme très attirant... (Source Allo Ciné)


Petite parenthèse avant critique : j'ai décidé de créer un nouveau libellé "Cinémathèque" qui regroupera tous les films sortis en salle et en DVD/Blu Ray/VHS et passant à la télévision que je n'ai pas vus, ou que je revois mais qui ont un certain nombre d'années.


Dans le cas présent, c'est une collègue de travail qui m'a prêté le film.
Je partais sur un petit a priori, j'avais peur de voir un film un peu niais et une héroïne un peu énervante et au final pas du tout ! 
C'est une comédie romantique très sympathique, qui se regarde avec plaisir et grâce à laquelle on sourit et rit beaucoup.
Becky est très attachante et, comme dans le livre, loin d'être la fille superficielle à laquelle on pourrait s'attendre.
Elle est au contraire gentille, intelligente, et surtout sait profiter et savourer la vie. Ce n'est pas quelqu'un de creux, ni de superficiel parce qu'elle adore faire du shopping.
Le gros plus du film tient des 2 acteurs principaux, particulièrement Isla Fisher qui donne vie à Becky de façon remarquable.
D'ailleurs je ne connaissais pas du tout cette actrice et je l'ai vraiment appréciée, elle a une fraîcheur agréable à regarder.
Il y a des scènes vraiment hilarantes, d'autres plus romantiques, le compromis est bien trouvé et j'ai passé un bon moment en regardant ce film.
Je vous conseille aussi de regarder les scènes coupées, dommage que certaines l'aient été, elles sont hautement comiques.
Quant à la musique le choix a été fait sur des chansons actuelles pop, plutôt pas mal pour accompagner l'histoire.
Je vous conseille ce film si vous avez envie de passer un moment agréable, Becky est très attachante ! 

vendredi 10 septembre 2010

One for the money (La prime) de Janet Evanovich


Adieu froufrous, adieu dentelles. La lingerie, c'est fini. Stéphanie Plum, trente ans, n'a plus de boulot. Sa télé est au clou, son frigo est vide et elle se désespère. Heureusement, il y a son cousin Vinnie ! Il dirige une agence de cautionnement et cherche un chasseur de primes... Elle décroche le job et se retrouve sur les traces de Joe Morelli, un flic accusé de meurtre. Un malin, un dur, un séducteur... D'ailleurs, ce ne serait pas le même Joe Morelli qui l'a séduite et abandonnée lorsqu'elle avait seize ans ? Une raison de plus pour le retrouver ! (Pocket)

Ce n'est pas une lecture nouvelle, c'est une re-lecture.
J'ai découvert cette auteur et  cette série par hasard un jour à la bibliothèque et depuis je suis devenue accro.
Résultat j'ai lu les 9 premiers tomes en français (il n'y a pas de traduction après) et là j'ai attaqué par le premier mais en anglais !
Je précise que c'est l'une des rares séries que j'ai lue quasiment dans l'ordre (à part le premier livre qui était le 2ème en fait ^^)
La lecture est toujours aussi plaisante, il y a énormément d'humour et Stéphanie est un personnage très attachant, proche de nous même ! Elle a de l'humour, des réflexions intérieures intéressantes, elle est gaffeuse mais sa grande spécialité c'est de se mettre dans des situations pas possible !
Et elle a une famille extraordinaire, notamment sa grand-mère !
Derrière cette légèreté, il y a tout de même une enquête policière, assez marrante à suivre et qui révèle quelques surprises.

J'apprécie énormément cette série pour ses personnages, l'humour, la non prise de tête de la lecture, les situations et les enquêtes.
C'est une excellente lecture pour se divertir sans en avoir non plus à en rougir !

jeudi 2 septembre 2010

Septembre - Mes défauts Superbus

Pour le mois de septembre j'ai choisi Superbus, qui à l'occasion de leur 10 ans sort son premier best of, dont "Mes défauts" est un titre inédit.

J'aime beaucoup ce groupe qui sait changer de style, redécouvrir des époques et proposer des chansons entraînantes, bien mises en musique et également en vidéo.
Les paroles des chansons sont sûrement le point un peu faible de ce groupe, quoi que certaines contiennent des jeux de mots recherchés.
C'est un très bon groupe français, auteur-compositeur-interprète, emmené par la charismatique Jennifer Ayache.


Penser à me lever plus tôt 

Ca je n'ai pas le temps

Penser à te dire que t'es beau

Ca je n'ai pas le temps

Aimer, donner trop

Désolé j'ai pas le temps

Faire tout comme il faut

Euh, c'est pas dans mes plans



Penser à tout plier plus vite

Ca je n'ai pas le temps

Penser à te dire "je te quitte"

Un peu moins souvent

Draguer être séduite 

Désolé, j'ai pas le temps 

Jouer de la musique

Ah si ça j'ai le temps



Ahahahohohoh

C'est mes défauts 

Ahahahohohoh

J'suis pas dispo

Un peu mito, un peu mégalo

Ohohohohoho

Ahahahohohoh

Tous mes défauts

Ahahahohohoh

Je suis perso 

J'ai de l'égo, ça rend marteau

Ohohohohohoh



Penser à te parler de moi

Ca je n'ai pas le temps

Te caser dans mon agenda

Dans mon emploi du temps

Passer du temps avec toi

Pour faire passer le temps

Aller au cinéma

Ca j'ai vraiment pas le temps



Penser à partir en vacances

Ca je n'ai pas le temps

Et me lancer dans la finance

Ca je n'ai pas le temps

Être sexy quand je danse

Désolé, j'ai pas le temps

Jouer dans toute la France

Ah si, ça j'ai le temps



Ahahahohohoh

C'est mes défauts 

Ahahahohohoh

J'suis pas dispo

Un peu mito, un peu mégalo

Ohohohohoho

Ahahahohohoh

Tous mes défauts

Ahahahohohoh

Je suis perso 

J'ai de l'égo, ça rend marteau

Ohohohohohoh



Et puis je pars et je reviens

Et je t'appelle 

Seulement quand j'vais pas bien



Et puis je pars et, je reviens

Et je t'appelle

Seulement quand j'ai besoin



Ahahahohohoh

C'est mes défauts 

Ahahahohohoh

J'suis pas dispo

Un peu mito, un peu mégalo

Ohohohohoho

Ahahahohohoh

Tous mes défauts

Ahahahohohoh

Je suis perso 

J'ai de l'égo, ça rend marteau

Ohohohohohoh



C'est mes défauts

J'suis pas dispo

J'ai de l'égo, ça rend marteau

Tous mes défauts

Je suis perso 

Un peu mito, un peu mégalo




Que serais-je sans toi ? de Guillaume Musso


Gabrielle a deux hommes dans sa vie. L’un est son père, l’autre est son premier amour. L’un est un grand flic, l’autre est un célèbre voleur.
Ils ont disparu depuis longtemps, laissant un vide immense dans son cœur.
Le même jour, à la même heure, ils surgissent pour bouleverser sa vie. Ils se connaissent, ils se détestent, ils se sont lancé un défi mortel.
Gabrielle refuse de choisir entre les deux, elle voudrait les préserver, les rapprocher, les aimer ensemble.
Mais il y a des duels dont l’issue inéluctable est la mort. Sauf si… (XO )

Et voilà, je termine par ma dernière lecture de l'été ! 
J'avoue avoir particulièrement aimé ce livre, il viendrait en 2ème position dans ma liste préférée, derrière "Parce que je t'aime".
C'est une très belle histoire d'amour, à la fois envers son premier et unique amour, mais également l'amour d'une fille pour son père et au-delà, l'amour de son père et de sa mère, et l'étrange amour qui unie une fille à sa mère.
Les situations s'enchaînent assez vite, l'histoire se met vite en place, même s'il faut entrer dans le livre au début.
Gabrielle est peut-être un peu trop représentée comme une jeune fille fragile, c'est un peu dommage car le personnage est intéressant.
J'ai beaucoup aimé la fin, j'ai trouvé que c'était une très belle façon de traiter du coma et de ce qui se passait pendant ce temps, de ceux qui retournent à la vie, de ceux qui meurent, et de ceux qui restent entre les deux.
Beaucoup d'amour et de bons sentiments dans ce livre, une histoire prenante, en bref cela fait du bien une lecture type rayon de soleil dans la vie quotidienne.

Au pays de Dieu de Douglas Kennedy


L'actualité politique récente des Etats-Unis ne cesse de rappeler le poids considérable que joue la religion - en particulier, les fondamentalistes chrétiens - dans la vie publique de ce pays. Douglas Kennedy avait pressenti cette évolution. Poussé par le désir de comprendre, il est alors parti à la découverte des Etats du sud du pays - connus sous le nom de " Ceinture de la Bible " -, et de leurs habitants, ces hommes et ces femmes animés d'une foi inébranlable. Un ancien mafieux, de jeunes rockers, un prêtre faiseur de miracles, une femme d'affaires impitoyable sont quelques-uns des personnages insolites qu'il a rencontrés et qui composent sous sa plume incisive une galerie de portraits aussi fascinante qu'inquiétante. (Pocket)

C'est un récit qui fait sourire, mais qui inquiète également.
Sourire car certaines scènes décrites sont drôles, inquiétant car le fanatisme de certains et l'embrigadement y est décrit sans tabou.
C'est un récit intéressant qui permet de mieux connaître les diverses branche de la religion aux Etats-Unis (Pentecôtistes, Evangélistes ...), certes aujourd'hui on en parle un peu plus mais le sud des Etats-Unis fourmille de toutes ces branches.
Les descriptions de certaines personnes font d'ailleurs penser à des sectes, certaines personnes qui en sont sorties le perçoivent ainsi aujourd'hui.
J'ai beaucoup aimé les parties consacrées à la musique religieuse, avec des groupes type hard rock/metal qui chantent des chansons sur Dieu, ainsi que celle du prêtre ainsi détenu qui visite les prisonniers du couloir de la mort.
Le livre se termine par cet épisode et c'est, à mon avis, un moment fort du livre.
Douglas Kennedy a rencontré beaucoup de personnes et grâce à sa plume incisive nous permet de les découvrir et nous livre là un récit particulièrement intéressant et enrichissant.

mercredi 1 septembre 2010

Antares épisodes 1, 2 et 3 de Leo

Là c'est la grande découverte de l'été et mon deuxième coup de coeur.
Je connaissais vaguement l'histoire car la FNAC un jour m'a gentiment offert le début de Aldebaran Tome 1 "La catastrophe" et j'avais bien accroché à l'histoire, aux dessins, à l'univers de l'histoire.
Je m'étais donc dit qu'il fallait que je vois cela de plus près.

L'histoire s'inscrit dans un cycle intitulé "Les mondes d'Aldebaran" :
- Aldebaran est composé de 5 tomes
- Bételgeuse de 5 tomes également
- Antares en a 3 à son actif (la série devrait être composée de 7 épisodes)

A chaque cycle la planète est différente, et si les personnages principaux restent les mêmes (mais ils évoluent, ils grandissent et vieillissent) les personnages secondaires eux sont différents, tout comme les créatures peuplant ces planètes (hormis la Matrice).

Difficile de faire court, pour résumer la situation l'histoire se situe au début du 21ème siècle, les conditions de vie sur Terre se sont dégradées du fait du réchauffement climatique (le gulf stream ne souffle plus pareil et si le sud s'est réchauffé le nord par contre a fortement refroidi, notamment la France) et des guerres religieuses (la Cathédrale Notre Dame est en ruine).
La technologie a évolué et permet désormais de voyager plus vite que la vitesse de la lumière, ce qui a permis la conquête de l'espace et donc la colonisation d'autres planètes.

La première planète colonisée est Aldebaran, sauf que la technologie du voyage à la vitesse de la lumière n'étant pas encore bien maîtrisée les premiers colons se sont installés sur la planète et il faudra attendre plus de 100 ans pour que les voyages interstellaires reprennent.
C'est sur cette planète qu'est née et vit Kim Keller, 13 ans alors, jusqu'à ce que des évènements étranges viennent perturber la vie du village de pêcheurs où elle habite, tout comme Marc Sorensen (et je m'arrête là, l'histoire se lit dans le 1er cycle, je n'ai pas encore eu l'occasion de le faire mais il semblerait que l'intégralité des 5 tomes soit re-publié en 1 seul en fin d'année).

Une autre planète est colonisée Bételgeuse, mais il s'est passé un incident sur la navette qui devait atterir et Kim Keller se retrouve chargée d'enquêter sur ce qui s'est passé (c'est très succint comme résumé).

Tout ça pour en arriver à Antares, planète sur le point d'être colonisée grâce au financement d'une étrange entreprise qui ressemble fortement à une secte religieuse.
Seules 3 volontaires sont présents dans le 1er tome, ils sont chargés de relever la faune, la flore, de faire des rapports à la Terre, mais ils assistent à des phénomènes étranges qu'ils sont obligés de taire (des personnes ou animaux disparaissent après avoir été piqués par une sorte d'hélicoptère-moustique).
Kimm Keller se retrouve dans l'histoire, volontaire quasi forcée, car elle permet ainsi à Marc et Alexa d'être libérés de la peine de prison qu'ils doivent purger pour avoir détourné un vaisseau spatial pour venir la chercher sur Bételgeuse.
Et pour compliquer un peu plus l'histoire, Kim accouche d'une étrange petite fille, fruit de son amour avec Sven, un extra-terrestre, dotée de nageoires et des fentes branchiales mais qui a aussi des cycles humains.

Si vous me suivez toujours, je vais pouvoir parler des 3 tomes que j'ai lus, maintenant que j'ai à peu près planter le décors.




Ce premier tome m'a permis de me familiariser avec les personnages, de découvrir et d'apprécier l'univers de Leo.
Il y a des moments très forts, notamment lors du séjour de Kim à Paris (au Jardin des plantes).
Antares se présente comme une planète très inquiétante, et les mercenaires présents déchantent vite lorsqu'ils se rendent compte que la planète semblent dangereuses (car si la décision est prise d'abandonner la colonisation, ils sont condamnés à rester sur la planète, un voyage interstellaire coûtant très cher).
L'histoire est bien menée et se lit facilement.
Les dessins sont d'une belle qualité et l'histoire est très recherchée, tout comme l'univers créé, une excellente histoire de science-fiction.


Comme vous le voyez sur la couverture, ça ne s'arrange pas sur Antares !
D'autant plus que Kim a accouché d'une étrange petite fille, et qu'elle se prépare à partir sur Antares, emmenant sa fille avec elle.
L'aventure s'accélère dans ce tome et le suspens va crescendo, la fin de la BD est même angoissante !


C'est frustrant de devoir s'arrêter à la fin de cette BD tant l'histoire est prenante !
J'ai eu envie de connaître la suite, mais je vais devoir patienter !
Disons que la colonisation d'Antares se présente mal, des animaux inquiétants sont de plus en plus visibles, les phénomènes mystérieux s'accentuent, et sembleraient provenir d'Antares 4 (c'est un peu compliqué à expliquer, disons que ces planètes ont des satellites qui gravitent autour d'eux mais qui ne sont pas habitables, enfin peut-être ...).

C'est un gros coup de coeur, j'ai adoré cette lecture, c'est la première dois que je lis une aussi bonne histoire de science-fiction en BD, les dessins sont beaux, l'histoire originale.
Leo a su créer un univers complexe et complet, auquel le lecteur adhère rapidement !

La malédiction des pharaons d'Elizabeth Peters



C'était bien l'intention de sir Henry de poursuivre ses fouilles à Louxor jusqu'aux fondations de l'édifice pour s'assurer que la sépulture n'avait pas été découverte lors de la précédente expédition. Et de fait, à peine les ouvriers s'étaient-ils mis à l'œuvre, que leurs pelles dégagèrent la première marche d'un escalier taillé dans le roc. Le Times en fit un compte rendu détaillé en page trois. La dépêche suivante, en provenance de Louxor, eut droit en revanche à un gros titre en première page. Sir Henry Baskerville était allé se coucher la veille en pleine santé. On l'avait retrouvé le lendemain matin dans son lit, rigide et sans vie, le visage déformé par l'épouvante. Sur son front, on reconnaissait, grossièrement dessiné avec du sang, un uræus, le cobra sacré des anciens Egyptiens, le symbole divin des pharaons." Une fois encore, l'impavide Amelia Peabody, son mari, l'éminent égyptologue Radcliffe Emerson, et leur fantasque rejeton, le jeune Ramsès, devront affronter le mystère et conjurer la malédiction des pharaons. (Le livre de poche)

Quel plaisir de retrouver Amelia Peabody et son égyptologue de mari !
Il y a toujours de l'humour, de l'action, du mystère, une enquête qui pimente une saison de fouilles archéologiques en Egypte et des descriptions de l'Egypte du début du vingtième siècle qui font rêver et permettent au lecteur de s'y trouver.
J'ai beaucoup aimé Ramsès, il est enfant mais on voit déjà qu'il est prometteur, et qu'il fait l'inquiétude de ses parents de par sa précocité !
J'avais un peu d'appréhension de lire une histoire avec uniquement Amelia et son mari et bien finalement ça se passe très bien, cela m'a permis de mieux cerner ce couple.
J'ai trouvé un peu dommage que Ramsès soit peu présent (le résumé laissait pourtant présager du contraire), par contre j'ai découvert avec plaisir des personnages qui deviendront récurrents par la suite.
Le petit moins du livre serait Lady Baskerville, ce personnage est un trop grossier dans le sens où j'ai senti assez vite que le personnage avait quelque chose à cacher, il est trop stéréotypé.

J'ai vraiment aimé ce livre et je vous le recommande vivement, lire une enquête d'Amelia Peabody et de son mari Radcliffe Emmerson est toujours source de plaisir !
Vous pouvez également lire la critique deSylla