dimanche 6 février 2011
Agence Hardy T2 : La trace pâle de Annie Goetzinger et Pierre Christin
Dans Le Parfum disparu, la détective privée Edith Hardy partait à la recherche d'Antoine Dubreuil, jeune chimiste volatilisé avec la formule d'un nouveau médicament des établissements Lecauchois.
Si l'excipient était finalement retrouvé, l'espionnage industriel faisant alors rage en matière d'antibiotiques laissait affleurer d'inquiétantes convoitises. La Trace pâle va entraîner Edith dans un repaire d'agents du Kominform, tandis que son assistant Victor Maziero sillonne Paris pour des recherches généalogiques. De la "zone" sur les anciens fortifs à un couvent du XIIe arrondissement, d'un manoir des Ardennes aux bals de la rue de Lappe, un épisode où se croisent les peines de cœur d'une jeune ouvrière et les calculs de grandes puissance ennemies.
Annie Goetzinger et Pierre Christin, auteurs de classiques de la BD comme La Demoiselle de la Légion d'honneur, La Voyageuse de la Petite Ceinture ou La Sultane blanche, revisitent une époque et un Paris chers à leur cœur. (Dargaud)
L'ambiance est toujours aussi bonne que dans le premier tome, d'ailleurs l'histoire continue là où elle s'était arrêtée.
Antoine Dubreuil est toujours disparu, nul ne sait où il est, et Lecauchois cherche toujours à savoir ce qu'est devenu son jeune chimiste.
Pour cela il fait de nouveau appel à Edith Hardy qui va mettre ses talents à son service, allant même jusqu'à s'introduire dans un cercle très fermé de communistes et où son chemin croise celui d'Antoine Dubreuil.
Pendant ce temps le jeune Victor aide une famille à prouver leur racine noble dont la trace s'est perdue lors de la Révolution française.
Les dessins sont toujours aussi agréables, l'histoire se met vite en place et ne connait pas de temps mort.
La fin laisse d'ailleurs présager qu'elle n'est pas finie et qu'elle trouvera certainement sa conclusion dans le tome suivant.
L'intrigue se situe toujours en pleine guerre froide, je reprocherai d'ailleurs aux auteurs le manque d'informations à ce sujet car finalement on voit les services russes, les services secrets américains, mais on ne comprend pas trop le pourquoi du comment hormis de par ses connaissances personnelles.
C'est un peu dommage car en tant que lecteur je ne comprends pas trop la bataille qui a lieu sur le territoire français.
Ni ce que vient faire le personnage d'une russe à la recherche des tableaux de son frère, je me demande toujours s'il y a un lien ou non avec l'enquête en cours.
Edith apparaît dans ce tome comme une femme en avance sur son époque, en tout cas les auteurs la présentent comme libre dans sa façon de penser et sa façon d'être.
Victor apporte de la jeunesse et une nouvelle méthode d'investigation.
En conclusion ce deuxième tome est tout aussi intéressant que le premier et se lit très facilement.
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