En juin 1914, la poudrière des
Balkans explosait suite à l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand et de
son épouse.
L’engrenage de la Première Guerre
Mondiale était enclenchée et en ce samedi 1er août 1914, à 16
heures, tous les clochers de France font entendre le tocsin : c’est la
mobilisation générale.
La veille, Jean Jaurès a été
assassiné au café du Croissant à Paris.
Il est coutume de dire qu’en trois
coups de revolver l’Europe s’est embrasée : celui de Henriette Caillaux en
mars 1914 qui tue Gaston Calmette, directeur du Figaro ; celui de Princip
à Sarajevo et enfin celui de Raoul Villain.
Toute l’Europe se mobilise et en ce 1er
août en Allemagne, le chancelier Bethmann-Hollweg, alarmé par la mobilisation
russe, se laisse convaincre par son chef d’Etat-Major et par son ministre de la
Guerre de déclarer la guerre à la Russie.
Et en France, si quelques uns partent
avec à l’esprit une guerre rapide, facile et victorieuse, la majorité des
appelés prend au contraire avec sérieux et détermination cette mobilisation
générale.
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