Alors que l’Allemagne nazie a
capitulé, le Japon s’entête et les pertes humaines américaines dans cette
bataille du Pacifique sont importantes (7 600 morts pour la prise de l’île
d’Okinawa) et le seraient encore, selon des estimations, si la guerre était
amenée à continuer.
Dans le plus grand secret, les
américains ont travaillé sur une arme d’un tout nouveau genre et ont procédé le
16 juillet 1945 à un premier essai nucléaire dans le désert du Nouveau Mexique.
Le 26 juillet, les Etats-Unis, la
Grande-Bretagne et la Chine adressent un ultimatum au japon qui reste sans
réponse.
Les Etats-Unis prennent alors la
décision de mettre fin à la Guerre en utilisant leur nouvelle arme nucléaire et
en ce matin du 6 août 1945, le bombardier Enola Gay part en direction du Japon
avec dans sa soute une bombe à l’uranium dénommée Little Boy de quatre tonnes
et demi.
La cible est Hiroshima, en raison de
conditions météorologiques favorables.
La bombe est larguée à 8h15.
A 8h16, après environ 43 secondes de
chute libre, la bombe explose à 580 mètres à la verticale de l’hôpital Shima,
en plein cœur de l’agglomération et en quelques secondes se forme un champignon
atomique.
70 000 personnes sont tuées, la
majorité meurt dans les incendies consécutifs à la vague de chaleur, plusieurs
dizaines de milliers de personnes sont gravement brûlées et beaucoup d’autres
personnes mourront quelques jours, semaines ou années plus tard des suites des
radiations.
Mais le Japon ne cède pas.
Une deuxième bombe sera larguée sur
Nagasaki le 9 août 1945.
Ce seront les victimes d’Hiroshima et
de Nagasaki qui convaincront le gouvernement japonais de mettre fin à la
guerre.
Le Japon capitule sans condition le 2
septembre 1945.
Désormais le monde est en paix, mais
le spectre de la guerre nucléaire est présent dans tous les esprits.
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