samedi 3 décembre 2011

Blake et Mortimer Tome 7 : L'énigme de l'Atlantide de Edgar P. Jacobs


En vacances dans l'archipel des Açores, le professeur Mortimer fait une stupéfiante découverte. Lors de l'exploration d'un gouffre nommé " O foro do diabo " (le trou du diable), il trouve un métal inconnu aux étonnantes propriétés radioactive et luminescente. Il ne peut s'empêcher de penser à l'orichalque, ce mystérieux métal que les Atlantes, dans le récit de Platon, estimaient aussi précieux que l'or. La découverte est suffisamment importante pour qu'il prévienne son ami, le capitaine Blake. Ce dernier vient le rejoindre à Saõ Miguel et les événements se précipitent. Quelqu'un dérobe le spécimen que Mortimer avait laissé dans sa villa. Blake et lui n'ont que le temps de voir un étrange engin traverser l'espace à la vitesse de l'éclair, disparaissant dans la nuit. De plus en plus intrigués, les deux hommes décident de refaire une expédition au " Foro do diabo " pour y retrouver des échantillons. Ils sont accompagnés d'un guide, Pépé et de son assistant sous les traits duquel se cache l'aventurier Olrik, leur plus mortel ennemi. Ce dernier a été embauché par une puissance étrangère pour récupérer le précieux minerai. La descente dans les dangereuses caldeiras commence. Cette plongée dans les entrailles de la terre va les amener à vivre leur plus extraordinaire aventure. Élucidant un mystère vieux de plusieurs siècles, ils partiront à la découverte de l'Atlantide, de son peuple et de ses ennemis, exploreront le continent perdu et risqueront leurs vies pour sauvegarder la paix dans l'Empire Atlante. Ils braveront mille dangers pour revenir vers notre monde où l'Atlantide reste une énigme irrésolue... Le moindre de ces dangers n'étant pas Olrik... (Blake et Mortimer)

Dans ce tome, le septième des aventures de Blake et Mortimer, l'auteur Edgar P. Jacobs fait une incursion dans la science-fiction en choisissant de revisiter le mythe de l'Atlantide.

Autant les premières pages de cette nouvelle aventure sont prenantes et intrigantes, autant la suite déçoit par son manque d'action et des scènes trop prévisibles.
L'aventure se passe exclusivement en souterrain, ce qui limite beaucoup le côté "grand espace" d'une aventure voire même les scènes d'action.
De plus, j'ai trouvé que c'était un peu trop caricatural.
Les Atlantes m'ont trop souvent fait penser aux Incas de par leurs costumes, j'avais l'impression de lire "Tintin et le Temple du Soleil" par moment.
Le dénouement est très prévisible, la trame de fond est une histoire de complot mais elle n'apporte rien au genre ni ne le renouvelle.
Même les scènes d'action ne sont pas vraiment innovantes, il faut que le bien triomphe sur le mal, donc pas de réel suspens dans le déroulement de l'intrigue.
Et si on a coutume de dire qu'un chat a 7 vies, je ne sais pas combien le personnage d'Olrik en a mais beaucoup plus !
A mon goût il s'en sort toujours trop facilement, et j'ai eu l'impression à la lecture de cette bande dessinée que l'auteur cherchait uniquement à le faire vivre et à le sortir des situations périlleuses pour garder le méchant dans l'histoire.
Je n'avais pas ressenti ce sentiment à la lecture des autres tomes de cette série.
Sinon les personnages de Blake et Mortimer sont fidèles à eux-mêmes.
La qualité du dessin est toujours très belle, par contre je trouve que les parties de texte sont trop petites et cela implique de lire en tenant la bande dessinée proche des yeux, c'est un peu dommage, j'aime pouvoir prendre du recul avec les livres.

En conclusion ce n'est pas l'aventure de Blake et Mortimer que je retiendrai.
J'ai trouvé qu'après un début prometteur la suite manquait de souffle et que l'incursion dans la science-fiction de l'auteur n'était pas une totale réussite.
Tout est un peu trop prévisible dans ce tome, c'est dommage, ce tome est un cran en dessous par rapport aux autres tomes des aventures de Blake et Mortimer.

1 commentaire:

  1. je suis d'accord avec toi ce n'est pas un trés bon blake et mortimer le tome est inférieur aux autres volumes .

    je me suis demandée si l'auteur n'avait pas eu du mal avec la science -fiction !

    bisous

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