jeudi 14 mai 2015
Diabolik - A caro prezzo d'Angela et Luciana Giussani
Diabolik est un héros mythique de la bande dessinée Italienne, né en 1962 sous la plume de deux sœurs : Angela et Luciana Giussani, et qui se distingue des autres héros de bande dessinée parce qu'il est mauvais : il vole, il tue, son arme de prédilection est le poignard, et avec sa compagne Eva Kant il monte les coups les plus astucieux pour dérober des bijoux précieux en échappant systématiquement à la police et plus précisément à l'inspecteur Ginko.
Ce n'est pas franchement le portrait du gendre idéal, mais il a du chien et il plaît (en tout cas à moi).
Ici, il est bien entendu question de vol de bijoux aussi magnifiques que précieux, mais l'hôtel est plutôt sécurisé et cela va donner un peu de fil à retordre à Diabolik : "Il colpo si presenta difficile.", je dis bien un peu car à lui rien n'est impossible et ce n'est pas la venue de l'inspecteur Ginko qui va y changer quoi que ce soit : "Il commissario di Rhain ha capito subito che il ladro era Diabolik e ha chiamato l'ispettore Ginko.".
Mais ceci n'est qu'une partie de l'histoire, car il va aussi être question d'une jeune femme retrouvée par Eva Kant en train de se noyer, qui ne s’avérera peut-être pas être aussi innocente qu'elle le prétend.
J'apprécie beaucoup ces petites bandes dessinées déjà car mon niveau d'italien me permet de les lire et de les comprendre, et c'est toujours l'occasion de savourer une nouvelle aventure de ce personnage que j'ai découvert il y a des années et qui est difficilement trouvable en France (d'ailleurs je profite toujours de séjours en Italie pour ramener des opus de Diabolik).
Diabolik est un anti-héros car il ne rentre absolument pas dans les codes du héros, au lieu d'être un chevalier servant défendant la veuve et l'orphelin c'est un voleur sans foi ni loi qui détrousse les-dits veuve et orphelin.
J'aime beaucoup ce côté immoral, cela rend le personnage encore plus attachant, et j'apprécie particulièrement le couple fusionnel/passionnel qu'il forme avec Eva Kant.
L'histoire est efficace avec des rebondissements, je trouve toujours que c'est un peu court mais d'un autre côté le format choisi est pratique : petit, condensé, il tient facilement dans un sac et est lu au cours d'un trajet de transport.
Quant aux dessins, ils sont exclusivement en noir et blanc, hormis sur les couvertures, et j'apprécie énormément le style et le côté très vivant car il y a toujours de l'action dans le scénario et cela se ressent dans les dessins.
"A caro prezzo" est un bon opus de la série "Diabolik" créée par les sœurs Angela et Luciana Giussani, série que je vous incite à découvrir et qui se lit très facilement en Italien pour les débutants comme moi.
Livre lu dans le cadre du Plan Orsec 2015 pour PAL en danger / Chute de PAL
Livre lu dans le cadre du Challenge Il Viaggio
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