vendredi 28 août 2015

Le chat du rabbin de Joann Sfar et Antoine Delesvaux



Alger, années 1920. Le rabbin Sfar vit avec sa fille Zlabya, un perroquet bruyant et un chat espiègle qui dévore le perroquet et se met à parler pour ne dire que des mensonges. Le rabbin veut l'éloigner. Mais le chat, fou amoureux de sa petite maîtresse, est prêt à tout pour rester auprès d'elle... même à faire sa bar mitsva ! Le rabbin devra enseigner à son chat les rudiments de loi mosaïque ! Une lettre apprend au rabbin que pour garder son poste, il doit se soumettre à une dictée en français. Pour l'aider, son chat commet le sacrilège d'invoquer l'Eternel. Le rabbin réussit mais le chat ne parle plus. On le traite de nouveau comme un animal ordinaire. Son seul ami sera bientôt un peintre russe en quête d'une Jérusalem imaginaire où vivraient des Juifs noirs. Il parvient à convaincre le rabbin, un ancien soldat du Tsar, un chanteur et le chat de faire avec lui la route coloniale... (AlloCiné)


Jusqu’alors, je n’avais lu que les deux premiers tomes de la bande dessinée, je me suis donc lancée dans son adaptation en dessin animé.
L’histoire est fidèle aux deux premiers tomes (pour le reste je ne peux pas dire car pas lu) mais je me suis ennuyée vers le milieu.
En effet, ça démarre bien et ça cale au milieu, ça perd en humour, le chat devient moins drôle alors que jusque-là ses remarques étaient savoureuses de justesse et de finesse, mais ça finit par manquer de rythme, ça s’éternise dans le désert et ça se finit en queue de poisson (ironique quand le personnage principal est un chat).


Les premières remarques du chat (oui, il parle, il a mangé un perroquet) sont justes, notamment ses questionnements sur la religion, mais vers le milieu du film le chat ne fait plus qu’enfoncer des portes ouvertes, il n’apporte plus rien à l’histoire et aux personnages qui l’entourent.
Et entre nous, je n’ai pas du tout aimé l’animation, pas très réussie à mon goût, et par ricochet les traits de dessins (alors qu’ils ne m’avaient pas gêné au cours de ma lecture).
Je préfère nettement la bande dessinée à son adaptation, ce sont deux domaines bien différents et Joann Sfar a pour moi raté l’adaptation de sa bande dessinée.
Il a sans doute voulu être trop fidèle à l’histoire et aux dialogues d’origine et a oublié d’insuffler un rythme aux images, ce qui n’est pas problématique pour une bande dessinée mais beaucoup plus pour un film d’animation.


"Le chat du rabbin" est un dessin animé médiocre à mes yeux, une adaptation ratée, et j’ai connu Joann Sfar bien plus inspiré.

L’animation ne m’a pas convaincue, je continuerai plutôt à découvrir la bande dessinée.

2 commentaires:

  1. Je garde un bon souvenir du film. Mais il n'est pas au niveau de la BD, c'est sûr!

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    1. Je m'attendais à beaucoup mieux, ce fut une déception pour ma part.

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