vendredi 31 janvier 2014

Bilan cinématographique 2013


Je ne me suis pas pétée les mirettes au cinéma en 2013, c’est le moins que l’on puisse dire !

"L’extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S Spivet" de Jean-Pierre Jeunet
"Snowpiercer – Le transperceneige" de Bong Joon Ho
"Le Hobbit – La désolation de Smaug" de Peter Jackson
"Les garçons et Guillaume, à table ! " de Guillaume Gallienne
"La vie d’Adèle" d’Abdellatif Kechiche
"Blue Jasmine" de Woody Allen
"Insaisissables" de Louis Leterrier
"Le passé" d’Asghar Farhadi
"Gatsby le magnifique" de Baz Lurhmann
"Le temps de l’aventure" de Jérôme Bonnell
"Django Unchained" de Quentin Tarentino

Etant donné le nombre peu important de films vus, je ne fais pas de classement.
Quelques coups de coeur tout de même : "La vie d'Adèle", "Le passé", "Blue Jasmine", "Gatsby le magnifique", "Le Hobbit" et une belle surprise avec "Snowpiercer - Le transperceneige", et une réconciliation avec Jean-Pierre Jeunet.
La palme de la déception va à "Insaisissables", une belle daube américaine dont la suite se fera sans moi dans le fauteuil du cinéma.

Il y a plusieurs explications à cela, tout d’abord le cinéma municipal dans lequel j’ai mes habitudes a été en grève pendant plus de deux mois en début d’année, autant dire que cela a réduit les possibilités de voir les films qui m’intéressaient.
J’ai bien mis les pieds dans un complexe UGC, mais un peu avec le couteau sous la gorge et parce que le Tarentino me tentait vraiment.
Remarquez, extrêmement agacée en fin d’année je l’ai refait pour le Peter Jackson, mais avec moins de scrupules.
Pourquoi moins de scrupules ?
Parce que suite à cette grève justifiée, le directeur de la programmation a été remercié par Madame le Maire, qui a mis à la place une personne lui convenant plus.
A noter que deux employés ont aussi fait partie de la malle de départ.
Force est de constater que plusieurs mois après, cette personne convient peut-être à Madame le Maire mais pas aux habitué(e)s du Méliès dont je fais partie.
Je déplore une programmation qui a perdu en qualité et en diversité, les choix sont incompréhensibles : pourquoi ne pas programmer le deuxième volet du Hobbit alors que le premier avait été programmé l’an passé ? Pourquoi le programme de fin d’année ne comportait pas beaucoup de films pour les enfants ? Pourquoi pas de "Belle et Sébastien" ? Pourquoi faut-il attendre le Festival Télérama pour avoir le film de Jean-Pierre Jeunet ? Pourquoi a-t-on droit à une surexposition de certains films alors que d’autres sont totalement passés à la trappe ?
Je ne parle même pas que des films à gros budget, j’aurais bien été voir un film américain de cinéma indépendant sorti il y a quelques mois, inutile puisque auparavant ce film aurait été programmé désormais il ne l’est plus.
Que dire du "Casse-tête chinois" de Cédric Klapisch, oublié lui aussi de la programmation ?
Sincèrement, passer plus d’un mois à diffuser les aventures de nymphomane en deux volumes de Lars Von Trier je m’en tamponne les paupières avec une pelle à tarte, j’aurais préféré moins de programmation sur ce film (par exemple) pour avoir un choix plus varié.
J’en ai marre de me priver de cinéma parce que le film que je veux voir n’est pas diffusé, ou alors attendre des semaines avant qu’il le soit.
Résultat : je finis par retrouver le chemin des grands complexes que je combats, certes à ma modeste échelle, depuis plusieurs années.
Aujourd’hui passé sous la coupe de la Communauté d’Agglomération Est Ensemble j’ai pris avec espoir ma carte d’abonnement il y a quelques mois, acceptant la hausse de 50 centimes que je devais payer mais m’offrant la possibilité d’accéder à toutes les salles gérées par cette Communauté d’Agglomération.
Une carte s’est bien, mais quand finalement il n’y a rien ou presque à aller voir pour cause d’une programmation basée sur les choix très élitistes et arrêtés d’une tierce personne, ça ne sert à rien.
Je défends les cinémas indépendants, mais j’en viens à me dire que s’il y a carte à prendre, pourquoi ne pas se laisser tenter par les sirènes des complexes ?
La programmation y est plus ouverte que celle actuellement proposée dans le cinéma municipal que je fréquente.
Et alors, ne parlons pas du chantier qui avance à la lenteur d’une tortue pour le déménagement dudit cinéma et son passage de trois à six salles … avec une telle programmation c’est l’échouage assuré.

Ce qui devait être un bilan cinématographique 2013 s'est fini en coup de gueule mais il fallait que ça sorte.
J'espère vraiment que 2014 ne sera pas sous le même signe que 2013 et que la programmation retrouvera le chemin de l'excellence qu'elle connaissait jusque là.

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