mardi 30 mars 2010

Tag du soir, bonsoir !

C'est avec émotion que j'ai le plaisir de vous annoncer mon premier tag !
Merci MissP, j'espère avoir bien compris le principe, j'en profite pour le faire avant de ne plus avoir le net pendant quelques jours (et oui, ça m'arrive de prendre quelques jours de vacances !)

Alors, le tag "(re)découvrir trois chansons de style pop-commerciale que j'adore et dont je ne me lasse pas; bien qu'elles ne ressemblent pas forcément à ce que j'écoute habituellement"

Bon, j'ai réfléchi durant de longues minutes à des chansons pop-commerciales ... au final je ne sais pas si c'est pop-commercial mais c'est parti pour le show !

En premier j'ai mis le tube d'Aqua "Barbie Girl", c'est débile à souhait, je rigole bien, je l'écoute de temps à autre, ça me fait toujours autant rire (encore plus lorsque je croise des Barbies dans la rue !)



En deuxième Britney Spears, que j'ai connu en jupette avec des couettes (ça ne rajeunit pas tout ça !), je ne suis pas fan de ses chansons mais il y en a certaines qui sont pas trop mal, et puis c'est totalement de la pop-commerciale.
J'ai choisi "Womanizer", j'ai été voir le clip un jour, histoire de voir ce qu'elle devenait et ma foi, j'ai trouvé ça plutôt bon ! Musique forte, paroles à double sens et avec de l'humour, clip travaillé, bref le truc commercial à fond mais qui, je trouve, lui permet de bien revenir et de montrer qu'elle n'est pas has been !



J'ai mis du temps pour retrouver la vidéo de la troisième chanson mais ça y est !
Je l'ai découvert par hasard, il s'agit de la chanson "Bubblegum" de Dennis (pour tout dire cette chanson avait été utilisée en support pour un motnage vidéo HP Tonks/Remus sur lequel j'étais tombée !).
J'aime bien la chanson, elle est fraîche, marrante, maintenant je ne suis pas sûre qu'elle soit commerciale par chez nous, mais je pense qu'elle l'est certainement dans le pays d'origine de la chanteuse !



Et pour finir, je tag qui veut bien être taggée !

dimanche 28 mars 2010

Salon du livre de Paris 2010


Chut, il y a un livre qui traverse le couloir ... .

Hier, comme tous les ans, je rendais ma traditionnelle visite au Salon du livre de Paris ("Bonjour le Salon, c'est moi !") .
Pour cette édition, j'avais préparé à l'avance ma liste de personnes que je voulais voir, avec des idées précises en tête.
Déjà, grosse surprise, Hachette a réduit sa présence cette année et parmi les grands absents je citerai "Le livre de poche", "J'ai lu" (dommage, j'aurai bien acheté quelques livres chez eux).
J'ai eu quelques déceptions :
- Jean Teulé qui avait fini de dédicacer lorsque je suis repassée devant son stand
- L'absence de Robert Sabatier
- Et surtout, surtout, la dédicace pour la première fois de Jean-Christophe Grangé mardi de 17h à 18h45, franchement le jour de m**** à une horaire de m**** ! Pff, c'est abusé, je travaille, je ne peux pas y être ! Je suis super déçue, d'ailleurs j'ai fait un feu avec mes livres de Jean-Christophe Grangé ! Ah non, je rassure, je n'ai pas été jusque là, mais franchement ... je l'ai en travers de la gorge celle-là !

J'arrive à l'ouverture car l'évènement cette année c'est la présence d'Anna Gavalda les deux jours sur le Salon, pendant toute la journée.
Prévoyant le monde et la dédicace commençant à 11 heures, je me suis aussitôt positionnée dans la file d'attente et je me trouvais à peu près dans les dix premiers.
L'attente commence, on discute avec les personnes derrière soi, on échange sur les lectures, les auteurs, les visites au Salon.
L'heure arrive et Anna Gavalda n'arrive pas, bon, un peu de retard, il suffit qu'elle ait été arrêtée en cours de route dans le Salon, tout le monde attend.
Sauf que l'attente a commencé à s'éterniser, les personnes de la maison d'édition Le dilettante commençaient un peu à s'inquiéter, ils n'avaient aucune nouvelle d'Anna Gavalda, la file grossissait, les gens étaient de plus en plus serrés, par contre, niveau organisation rien à redire, les personnes étaient très prévenantes, nous proposaient boissons et bonbons pour nous aider à tenir tandis que l'heure continuait inexorablement à tourner ... .
Et l'inquiétude grandissait.
Une équipe de BFM TV attendait patiemment l'arrivée d'Anna Gavalda, filmaient, prenaient des photos (je suis peut-être passée au journal télé, ça ne m'étonnerait que, malgré mes efforts, je me sois retrouvée sur la bobine).
Au stand Le Dilettante plus personne ne rigolait, une certaine impatience commençait à se faire sentir, au bout d'une heure et demi ils ont fini par la joindre et nous dire qu'elle serait bientôt là, qu'elle avait eu un empêchement.
J'ai entendu 30 minutes, puis très vite 15 minutes et là surprise !
Anna Gavalda est arrivée justement à ce moment-là et alors, instantanément, tout le monde a retrouvé le sourire et la bonne humeur, car 1h30 d'attente ça commençait à peser quelque peu sur le moral.
Elle s'est installée très vite, elle a accordé quelques minutes de photos aux équipes journalistiques présentes et aussitôt après elle a rencontré son public, tout en ayant pris soin au préalable de sortir stylo et crayons de couleur.
J'ai vraiment apprécié cette rencontre, j'ai réussi à vaincre ma timidité et à dire quelques mots, l'agencement était très bien fait, on était assis en face d'elle, au même niveau, avec une certaine intimité, bravo pour l'organisation !

Après une pause déjeuner je me suis positionnée pour ma 2ème dédicace de la journée : Mireille Calmel.
C'est toujours le même plaisir de rencontrer Mireille Calmel pour une dédicace, une bonne ambiance dans la file d'attente et pas mal de monde, plus les années passent plus les gens répondent présents à ces dédicaces, ce qui est amplement mérité.
Ils ont des livres sympas chez XO éditions, j'ai repéré quelques titres qui m'ont bien plus !

Ensuite, j'ai fait un tour complet du Salon, j'en ai profité pour acheter "La princesse des glaces" de Camilla Läckberg, comme l'année dernière je trouve que les éditions Actes sud proposent un bel échantillon de livres divers et variés, avec une place de plus en plus importante pour le polar.
J'ai visité à peu près tous les stands, y compris les petits éditeurs et celui qui, depuis trois ans maintenant, me fait rêver (je vais finir par craquer !) : les magnifiques stylos à plume ou à bille qui sont tous uniques !

Après une petite pause pour reposer les pieds et les jambes, je suis partie me positionner pour la dédicace de Douglas Kennedy.
J'étais bien placée, j'ai entamé une bonne discussion avec les personnes derrière moi, nous avons échangé sur nos lectures de Douglas Kennedy, nos préférés, les lectures en général, les salons divers et variés et particulièrement celui de Paris.
On a aussi rigolé, car on était placé en plein passage d'une allée, pas mal de monde nous faisait déplacer pour pouvoir passer, ça finissait par agacer à la fin.
J'ai fait peur à la fille du stand Belfont lorsqu'elle a aperçu mon livre, j'étais venue avec "Leaving the world" ("Quitter le monde"), autant dire que ça surprenait pas mal de monde de me voir avec un livre en anglais.
Douglas Kennedy a, selon toute vraisemblance, beaucoup apprécié le fait que je lui fasse dédicacer son livre en anglais et que je le lise en version originale (étant moins même quelque peu originale de me pointer sur un salon français avec un livre en anglais).

Tout de suite après je me suis positionnée au stand Albin Michel pour la dédicace non prévue : Aurélien Molas pour "La 11ème plaie".
A la base je voulais également aller faire une dédicace par Robert Sabatier qui, malheureusement, a dû annuler celle du samedi.
J'avais entendu parler, en bien, du livre d'Aurélien Molas, l'occasion faisant le larron comme on dit, j'en ai profité pour une dédicace.
Devant moi deux fans de thrillers/policiers qui avaient lu le livre je pense et qui ont eu une bonne discussion avec l'auteur.
Finalement mon tour arrive, j'ai bavardé un peu avec l'auteur, sympathique, du genre policier en général étant donné que je lui ai expliqué ne pas avoir encore lu le livre mais que j'en avais entendu parler en bien donc que j'avais décidé de tenter le coup.
Je suis plutôt timide mais il sait bien mettre les gens en confiance et c'est quelqu'un d'agréable, je ne regrette pas la dédicace.
Chapeau pour un premier livre d'être publié chez Albin Michel en aussi peu de temps !
A côté de lui dédicaçait Estelle Nollet, son livre n'avait pas l'air mal du tout (premier livre également), je l'ai noté dans mes prochaines lectures (quand j'arriverai à ne plus avoir besoin de dormir la nuit !).

En conclusion j'ai été ravie de ma journée, 24 heures après j'en ai encore plein les yeux et je n'ai qu'une hâte (ah non, deux !) :
- lire les livres achetés/dédicacés sur le Salon
- être à l'année prochaine pour retourner au Salon !

Et non, vous ne saurez pas ce qui est écrit sur mes dédicaces, ni le petit dessin d'Anna Gavalda, je garde ça précieusement dans ma bibliothèque !

J'avais prévu de vous mettre quelques photos prises grâce à mon téléphone (qui accessoirement fait téléphone), sauf que je n'arrive pas à faire le transfert sur l'ordinateur car ce dernier a décidé de ne pas détecter le pilote du logiciel, j'ai eu beau tourner le problème dans plusieurs sens je n'ai pas encore trouvé de solution (mais j'aurai le dernier mot), à moins que ça ne soit le cordon USB qui ait un défaut de fabrication, à moins que ça ne soit la position de la lune qui influence le branchement du cordon, ou la position des astres ... (donc j'ai tout balancé par la fenêtre et l'ensemble est allé rejoindre le feu des livres de Jean-Christophe Grangé !)

Je le dis et le redis, c'était une journée magnifique, à la fin de la journée je ne sentais pas la fatigue, vivement le Salon du livre l'année prochaine, belle perspective de rencontres avec des auteurs et des personnes dans les files d'attente, c'est toujours un plaisir de bavarder avec de parfaits inconnu(e)s sur la littérature et vive le Salon du livre !

Bonne lecture tout le monde !

Alice au pays des merveilles de Tim Burton




Résumé : Alice, désormais âgée de 19 ans, retourne dans le monde fantastique qu'elle a découvert quand elle était enfant. Elle y retrouve ses amis le Lapin Blanc, Bonnet Blanc et Blanc Bonnet, le Loir, la Chenille, le Chat du Cheshire et, bien entendu, le Chapelier Fou. Alice s'embarque alors dans une aventure extraordinaire où elle accomplira son destin : mettre fin au règne de terreur de la Reine Rouge.

Ma critique : J'ai vu un lapin blanc cet après-midi, je l'ai suivi et ... mais si, promis ! J'ai rien bu et rien fumé, j'ai vraiment vu un lapin blanc qui courait le long d'arbustes et qui tapotait régulièrement sa montre, très inquiet d'être en retard !
Et j'ai vu tout ça en 2D !
Plus sérieusement, j'ai bien aimé ce film, visuellement il est assez réussi, les décors sont plutôt impressionnants et l'histoire pas mal du tout.
Je suis tout de même un tantinet mitigée, peut-être que j'attendais trop du film, en tout cas une chose est sûre : la bande-annonce m'avait donné une autre idée du film.
En tout cas, dès le début du film on se laisse prendre par la magie des images et de l'histoire, quelques scènes plutôt comiques et les choses finissent par devenir sérieuses lorsqu'Alice retourne enfin au pays des merveilles.
J'ai bien aimé l'histoire, malgré une opposition bien/mal je n'ai pas trouvé le scénario niais (en tout cas il est plus consistant que celui d'un certain film commençant par A. se passant sur une certaine planète Pandora).
Il y a des personnages fort sympathiques, les acteurs sont très bons, je trouve que l'actrice incarnant Alice le fait très bien, dommage qu'elle ne soit pas plus tête d'affiche et que ce soit Johnny Depp mis en avant.
Par contre je n'ai rien à redire sur sa prestation du Chapelier Fou.
Il y a une drôle de relation entre Alice et le Chapelier je trouve ... là j'aimerai beaucoup recueillir vos avis et vos impressions.
J'ai retrouvé avec plaisir l'univers Tim Burtonien, la musique composée par Danny Elfman colle, comme d'habitude, très bien aux images.
C'est un beau film visuellement, je conseille d'aller le voir.

mardi 23 mars 2010

Meurtres en Acadie de Kathy Reichs



Pour sa nouvelle enquête, Tempe Brennan, l’héroïne de « Bones », part sur les traces d’une amie d’enfance. Un voyage plein de suspense dans l’étrange et fascinante Acadie.


Le squelette d’une très jeune fille est découvert en Acadie, région du Canada profondément marquée par son passé français et un exode douloureux. Lorsqu’il arrive dans son laboratoire, la très professionnelle et néanmoins très séduisante anthropologue légale Tempe Brennan laisse les souvenirs la submerger... Sa meilleure amie d’enfance, Évangéline, disparue à l’âge de quatorze ans, était acadienne. Plus l’enquête avance et plus la correspondance est troublante.
Tout au long de l’intrigue, deux enquêtes se croisent et se répondent. En traquant un réseau de criminels pédophiles, Tempe découvre qu’Évangéline a pu en être la victime. Mais des traces inexplicables trouvées sur le squelette suggèrent plutôt une maladie inconnue. Plus exactement inconnue dans le Canada contemporain.
Une bonne dose de cadavres, un amant tendre mais susceptible, une sœur encombrante, quelques collègues drolatiques et des dialogues irrésistibles… Le mélange concocté par Kathy Reichs a le pouvoir de mettre l’esprit en vacances en toute saison. Avec « Meurtres en Acadie », le voyage est de surcroît pittoresque à souhait. (Robert Laffont)

C'était le premier roman de Kathy Reichs que je lisais.
J'ai apprécié le fait d'entrer tout de suite dans le livre, que l'héroïne soit le narrateur de l'histoire et nous fasse partager son travail, plutôt intéressant, ses pensées, sa famille, son amant et ses amis.
Le lieu de l'action est original : l'Acadie, j'avais rarement eu l'occasion de lire des histoires se situant dans cette province.
Il y a pas mal de rebondissements et surtout le lecteur est tout de suite pris par l'intrigue, ce qui pour moi est le point le plus positif du livre.
Je reprocherai des situations un peu trop téléphonées et des coïncidences trop évidentes, notamment celle entre le réseau pédophile et son amie disparue Evangéline, je veux bien que le monde soit petit mais tout de même !
En tout cas, c'est un bon polar qui se lit relativement bien.

The ghost writer de Roman Polanski



Résumé : The Ghost, un " écrivain - nègre " à succès est engagé pour terminer les mémoires de l'ancien Premier ministre britannique, Adam Lang. Mais dès le début de cette collaboration, le projet semble périlleux : une ombre plane sur le décès accidentel du précédent rédacteur, ancien bras droit de Lang... .

Ma critique : Cela fait une semaine que je réfléchis à "comment écrire ma critique sans que cela passe par un aveuglement/cirage de pompes complet ?"
Pas de réponse, mais toujours une même opinion sur le film : excellent !
C'est un très bon thriller, très bien mis en scène, avec beaucoup d'intelligence et de finesse, une histoire palpitante avec des rebondissements et qui surtout prend son temps pour se développer.
Roman Polanski a semé plein de pièces tout au long de son film et a aussi réussi à caser quelques moments d'un humour presque typiquement britannique.
En plus de la mise en scène, j'ai beaucoup apprécié les décors, très travaillés eux aussi et qui contribuent à l'ambiance du film (particulièrement la maison de Lang sur une île).
Et puis il y a le monde politique, avec les personnages (bon, on pense très fort à un certain T. Blair mais toute ressemblance serait fortuite, n'est-ce pas ?), les intrigues, les ficelles, assez bien approché et surtout décrit du point de vue du Ghost, en tout cas de celui que l'on tente de lui expliquer et qu'il cherche à percer pour l'écriture de son livre.
Les acteurs sont excellents, j'ai beaucoup apprécié la prestation de Pierce Brosnan, quant à Ewan McGregor je ne l'ai pas reconnu tout de suite (il est comme tout le monde, il prend de l'âge !).
Vraiment, je n'ai presque rien à redire sur le film tant il brille par sa réussite et sa finesse.
J'ai un peu moins aimé le rebondissement final, j'ai trouvé que ça faisait un peu trop gros, à moins qu'il ne s'agisse du hasard ... .
C'est un film passionnant du début à la fin, c'est un très bon Roman Polanski qui retrouve la veine de ses films des années 70, pour notre plus grand bonheur.
Il faut absolument aller voir ce film, je le répète : c'est une grande réussite !

samedi 13 mars 2010

Jean Ferrat (1930-2010)

Pourtant, que la montagne est belle,
Comment pouvait-on s'imaginer ?
Qu'en ce jour du 13 mars 2010
Jean Ferrat s'en irait à jamais ...

dimanche 7 mars 2010

Shutter island de Martin Scorcese



Résumé : En 1954, le marshal Teddy Daniels et son coéquipier Chuck Aule sont envoyés enquêter sur l'île de Shutter Island, dans un hôpital psychiatrique où sont internés de dangereux criminels. L'une des patientes, Rachel Solando, a inexplicablement disparu. Comment la meurtrière a-t-elle pu sortir d'une cellule fermée de l'extérieur ? Le seul indice retrouvé dans la pièce est une feuille de papier sur laquelle on peut lire une suite de chiffres et de lettres sans signification apparente. Oeuvre cohérente d'une malade, ou cryptogramme ? (Source Allociné)

Ma critique : Bon, je commence par où ... allez la musique !
Car c'est cet élément qui m'a tout de suite frappée !
Dès les premières images la musique est oppressante, elle met tout de suite dans l'ambiance et je trouve qu'elle joue un rôle important pendant toute la durée du film, notamment lors de scènes dites clés.
Dès les premières images du film le spectateur est pris dedans.
La scène sur le ferry est intéressante à plusieurs points de vue, notamment la façon dont Teddy Daniels se voit : dans un miroir et non en réel.
L'atmosphère est oppressante, les lieux sont inquiétants, les décors et les lieux de tournage sont franchement réussis et servent à merveille l'ambiance (et autant dire que ça ne donne pas envie d'aller passer un séjour sur cette île !).
L'histoire est franchement très bonne, cela fait bien longtemps que je n'avais pas vu une telle histoire avec de tels rebondissements et ce jusqu'à la fin, le spectateur est complètement manipulé pour être retourné comme une crêpe à la fin, une vraie réussite.
Le point un peu négatif c'est qu'ayant lu le livre récemment je n'ai eu aucune surprise car je connaissais déjà l'histoire.
Mais je reconnais bien volontiers que c'est une excellente adaptation, faite de façon intelligente, qui a su garder les principaux éléments et mettre de côté ceux difficilement réalisables au cinéma.
Les acteurs sont très bons, l'alchimie Martin Scorcese-Leonardo Di Caprio fonctionne une nouvelle fois, et je trouve que Leonardo Di Caprio a acquis une réelle maturité, en grande partie grâce aux films de M. Scorcese.
De plus, tous les acteurs correspondaient exactement à l'image que je me faisais des personnages, un casting réalisé avec beaucoup de soin donc.
Un film très intéressant, avec une ambiance angoissante, oppressante, je ne peux que vous recommander d'aller le voir, c'est l'un des meilleurs films de ce début d'année qu'il ne faut rater sous aucun prétexte !

L'accro du shopping attend un bébé de Sophie Kinsella

 

En Angleterre, de nos jours.
Becky est enceinte ! Et elle a fort à faire : shopping obligatoire pour préparer la venue du nouveau-né. Et comme ce têtu de Luke s'obstine à ne pas vouloir connaître le sexe du bébé, Becky doit se résoudre à tout acheter en double. Ou en triple, voire en quintuple.
Luke étant terriblement occupé par son nouveau client et par la quête d'une nouvelle maison, Becky peut compter sur l'aide de sa meilleure amie Suze qui est déjà passée trois fois par là, de sa mère, toujours prompte à lui raconter l'enfer de l'accouchement, et même de Jess, sa radine de soeur qui la fournit généreusement en vieux chiffons pour les langes du bébé.
Mais Becky veut plus : elle ne veut plus du vieux docteur qui avait mis Luke au monde, elle veut
l'accoucheuse des stars, Venetia Carter. Surprise !
Quand elle se rend à sa première visite avec Luke, ce dernier reconnaît immédiatement en
Venetia sa petite amie de fac. Légèrement mal à l'aise, Becky fait bonne figure. Pas pour très longtemps, car Venetia semble bien décidée à remettre la main sur son amour de jeunesse…
La pauvre Becky survivra-t-elle aux humiliations répétées de la vénéneuse Venetia ? Sauvera-t-elle son mariage ? Trouvera-t-elle une maison pour abriter sa petite famille ?
Quand la situation semble désespérée, notre fashionata préférée a toujours plus d'un tour dans ses sacs… . (Mille comédies)

Voilà bien longtemps que je souhaitais lire la fameuse "accro au shopping", à force d'en entendre parler la curiosité me titillait.
Certes, je ne commence absolument pas par le premier tome (merci à ma bibliothèque municipale de ne pas tous les avoir mais juste les derniers) mais d'un autre côté ça n'est pas gênant d'attaquer cette série en plein milieu.
Ca se lit vite, c'est divertissant, il y a pas mal de scènes humoristiques, j'ai particulièrement apprécié les correspondances courrier ou courriel de l'héroïne avec sa banque pour des placements.
J'avoue que je m'attendais à une fille un peu idiote, ne pensant qu'au shopping en fait pas du tout ! Becky est certes une accro au shopping mais est loin d'être une gentille petite dinde ou ravissante petite idiote !
Elle a pas mal de qualités, elle aime son mari, elle le soutient, elle est toujours là en cas de soucis pour sa famille ou ses amis et elle a un flair incroyable pour dénicher de bonnes affaires !
Franchement, j'apprécie plus cette héroïne à celles de Blonde attitude qui pour le coup étaient de ravissantes idiotes.
Becky a de la suite dans les idées, surtout pour lutter contre "Cruella Venetia", son affreuse gynécologue ancienne petite amie de son mari et ça donne lieu à des scènes franchement réussies.
Le bon côté du livre également, c'est que l'on a presque l'impression que ça se passe super bien une grossesse ! L'héroïne vit ça très bien, sans aucun désagrément, pour le coup ça rassurerait presque les femmes qui ne sont pas passées par là.
En conclusion je ne regrette pas d'avoir lu ce livre, il est rafraîchissant et divertissant, surtout en cette période de l'année, et je pense lire les autres tomes de la série.
En tout cas, je retiens Sophie Kinsella comme auteur, en deux livres elle ne m'a pas déçue et j'aime bien son style.

Mars - Belle à en crever Olivia Ruiz

J'ai choisi d'illustrer le mois de mars avec Olivia Ruiz.
C'est une artiste que j'apprécie beaucoup, elle a un réel talent, elle a de jolies chansons et de belles musiques, et des clips visuellement beaux, celui-ci particulièrement.

C'est une fille qui a du peps, c'est exactement ce qu'il faut pour accompagner ce mois de sortie d'hiver et d'entrée dans le printemps, malgré un regain du froid.
De plus, le clip peut faire penser à Tim Burton et ça tombe bien, la sortie d'Alice au pays des merveilles a été avancée du 7 avril au 24 mars 2010 !

La chanson "Belle à en crever" est extraite de son dernier album "Miss Météores".

Je voudrais juste une fois
Caresser ta peau blanche
La faire glisser entre mes doigts
De ta nuque jusqu'à tes hanches
Je n'ai pas pu quitter mes draps, ce matin
J'avais la sensation de ton corps sur le mien

{Refrain:}
Je suis là, lasse de t'effleurer
Tu me donnes beaucoup mais ce n'est pas assez
Je ferai pousser des fleurs dans mes cheveux
Je me ferai belle à t'en crever les yeux

Je poserai sur ma bouche
L'effluve d'un baiser
D'un tout petit oiseau-mouche
Pour que tu cherches à l'attraper
Dans la lumière, j'ai le droit de tout tenter
Pour que cette chanson ne s'arrête jamais

{au Refrain, x2}

vendredi 5 mars 2010

Le violon du diable de Douglas Preston et Lincoln Child

 

Qui, sinon le Malin, a tué Jeremy Grove, le critique d'art dont le corps calciné a été -retrouvé dans le grenier de sa demeure... fermé de l'intérieur ? Une chaleur suffocante, une insoutenable odeur de soufre et, surtout, reconnaissable entre toutes, cette empreinte de pied fourchu... Le violon du diable... Lorsqu'un deuxième cas tout aussi mystérieux de combustion spontanée est signalé, le doute n'est plus permis. Sauf pour l'inspecteur Aloysius Pendergast, du FBI, qui ne peut accepter cette hypothèse effrayante. Ses accords ressemblent à un cri d'effroi... Des villas luxueuses de Long Island aux châteaux hantés de Toscane, Pendergast, épaulé par le sergent D'Agosta, son partenaire de Relic (Laffont,1996), se lance sur les traces d'un démon de chair et de sang, puisque mélomane. ... et Pendergast pourrait en être la prochaine victime ! Des meurtres inexplicables... Un Stradivarius aux pouvoirs maléfiques... . Une conspiration remontant à la Renaissance... . (J'ai lu)

Me revoilà à lire un Douglas Preston et Lincoln Child.
Je remercie tout d'abord la personne à la bibliothèque municipale qui, après l'avoir eu en main et lu le résumé, l'a reposé en disant que ça n'avait pas l'air terrible.
Grâce à elle j'ai pu lire un excellent livre !
Je découvrais pour la première fois l'inspecteur Pendergast .... résultat, je suis devenue accro !
Ce personnage est tout simplement fascinant, génial, intelligent, inattendu.
L'histoire commence fort dès le début, Jeremy Grove est retrouvé assassiné dans d'étranges circonstances et à n'en pas douter, c'est le Diable qui a commis le méfait !
L'intrigue ne se relâche à aucun moment, la fin est terrible car elle s'arrête dans un moment de suspens et limite on a envie de hurler car on a envie de connaître la suite.
C'est un excellent policier, j'ai adoré l'intrigue, les lieux (particulièrement l'Italie), la galerie de personnages est fantastique, ils sont tous aussi fascinants les uns que les autres, que dire de Constance, la protégée de Pendergast ... à part qu'elle soulève de nombreuses interrogations !
Ah et j'allais oublier de parler de l'entrée en scène de Diogène, le frère diabolique de Pendergast ... car ce livre est le premier d'une trilogie qui verra s'affronter les deux frères.
Il y a beaucoup de rebondissements, une tension qui ne se relâche pas, c'est un excellent livre que je ne saurai que trop vous conseiller !
D'ailleurs, j'ai acheté les 2 autres tomes (ma bibliothèque ayant la "bonne" idée de ne posséder que les 1er et 3ème tomes), je ne regrette pas cet achat, je pense que je vais passer d'aussi bons moments avec les deux suivants qu'avec celui-ci.
J'ai adopté définitivement Douglas Preston et Lincoln Child, leur écriture à quatre mains est vraiment bien faite et ne ressent absolument pas au fil de la lecture, et pour l'instant, je n'ai jamais été déçue des histoires ni des personnages.
A lire sans modération !