La révélation 2011 du thriller. Un premier roman que les amateurs du genre n’oublieront pas. A la suite d’un accident survenu une vingtaine d’années plus tôt, Christine est aujourd’hui affectée d’un cas très rare d’amnésie : chaque matin, elle se réveille en croyant être une jeune femme célibataire ayant la vie devant elle, avant de découvrir qu’elle a en fait 47 ans et qu’elle est mariée depuis vingt ans. Son dernier espoir réside dans son nouveau médecin, Ed Nash. Celui-ci lui a conseillé de tenir un journal intime afin qu’elle puisse se souvenir de ce qui lui arrive au quotidien et ainsi reconstituer peu à peu son existence. Quand elle commence à constater de curieuses incohérences entre son journal, ce que lui dit son entourage et ses rares souvenirs, Christine est loin de se douter dans quel engrenage elle va basculer. Très vite elle va devoir remettre en question ses rares certitudes afin de faire la vérité sur son passé… et sur son présent. Ne le dis à personne, d’Harlan Coben, Shutter Island, de Dennis Lehane, Tokyo, de Mo Hayder… il est des livres dont la publication marque irrémédiablement le genre et hisse leur auteur au rang des incontournables du polar. Gageons que Avant d’aller dormir de S. J. Watson va tout de suite aller rejoindre ce cercle très fermé. Avec une héroïne à laquelle on s’attache instantanément, un récit à la construction aussi machiavélique qu’époustouflante et un suspense de tous les instants, une seule question hante l’esprit du lecteur une fois la dernière page refermée : à quand le prochain Watson ? Les éditeurs évoquent souvent « un livre qu’on ne peut pas lâcher ». Voici un livre qu’on ne peut véritablement pas lâcher ! (Sonatine)
"Je me réveille ce matin
dans un endroit que je ne connais pas mais où je vis, apparemment, auprès d’un
homme que je ne connais pas et qui me dit que je suis mariée avec lui depuis
des années.", et c’est ainsi que se réveille Christine tous les matins.
Victime d’un accident dont elle
n’a aucun souvenir il y a une vingtaine d’années, elle souffre d’un cas très
rare d’amnésie et aucun traitement à ce jour n’a pu la guérir.
En thérapie avec le
neuropsychologue Ed Nash elle tente de dérouler la pelote pour découvrir la
cause de son amnésie et un moyen de la guérir : "Je mène peut-être
une vie au cours fragmentaire, mais au moins, les fragments sont assez
importants pour que je manifeste un semblant d’indépendance. J’imagine que cela
signifie que j’ai de la chance.", c’est ainsi que le livre débute sur son
journal : "Mais il n’y a rien que je puisse faire. Je tourne la page.
Je commence à lire l’histoire de ma vie.".4
Sur le papier, ce résumé avait
tout pour plaire mais j’aurai dû me méfier de la publicité sur la quatrième de
couverture, car ce livre est trop surfait et encensé.
J’ai eu du mal à entrer dans
l’histoire, d’ailleurs je suis toujours restée plus ou moins en dehors.
Je n’ai pas trouvé tant de
suspens que ça, même si la construction n’est pas trop mal faite elle ne trouve
une émulation que vers la fin de l’histoire.
L’héroïne, Christine, est loin
d’être attachante, je n’ai eu aucun atome crochu avec elle et j’ai lu son
histoire d’un œil extérieur, sans jamais craindre pour sa vie ni même souhaiter
qu’elle découvre la vérité.
D’ailleurs le dénouement fini par
être attendu et les ficelles sont un peu trop grosses dans le sens non
réalisables dans la vie de tous les jours.
Il n’y a que dans la littérature
qu’un tel rebondissement est possible et, puisque ce livre est comparé à un de
Harlan Coben, lui propose toujours des conclusions réalisables et
envisageables, contrairement à S. J. Watson avec "Avant d’aller
dormir".
"Avant d’aller dormir"
est le premier livre de S. J. Watson, non seulement je ne crie pas "au
génie" mais je n’attends nullement avec impatience son second roman.
A part une construction correcte
je suis restée de marbre face à ce livre qui n’a aucun côté machiavélique ni
diabolique, n’ayant de plus ressenti aucune empathie pour l’héroïne.
Nouvel exemple d’un livre à la
réputation surfaite et avec de la publicité racoleuse, à tel point que je
pourrai en venir à faire une réaction épidermique à la maison d’édition qui se
sert de la quatrième de couverture comme d’un matraquage publicitaire, une
stratégie marketing qui ne prend plus avec moi.