Quand je
disais que j’étais bavarde que cette année 2015, ce n’était pas un doux
euphémisme, à tel point que j’ai décidé de scinder en deux ma chronique
initiale, afin de vous permettre de vous reposer les yeux et prendre si
nécessaire une aspirine pour continuer.
Personnellement,
j’aime beaucoup les volcans (certain(e)s iront jusqu’à dire que je fais une
fixation là-dessus), et en 2015 j’ai pu me régaler les yeux avec quelques
belles éruptions (je vous rassure, j’ai une grosse pensée pour toutes les
populations impactées par ces éruptions).
Le Calbuco
au Chili s’est réveillé le 23 avril, alors que rien ne le laissait présager.
Le Kilauea à Hawaï est en éruption depuis 30 ans, voici un aperçu d’une coulée de lave le 27 avril.
Le Cotopaxi
en Equateur s’est réveillé en août, c’est l’un des volcans les plus dangereux
du monde.
Le Piton de
la Fournaise à La Réunion a connu sa quatrième éruption de l’année le 24 août.
Le Mont Aso
au Japon s’est brutalement réveillé le 14 septembre.
Le
Popocateptel au Mexique est entré en éruption début octobre.
Le Momotombo
au Nicaragua est entré en éruption le 1er décembre, après 110 ans de
sommeil.
L’Etna en
Sicile a décidé de se réveillé le 4 décembre, une éruption parmi les plus
"énergiques" de ces vingt dernières années.
C’est beau,
non ?
Du côté de
mes lectures, j’ai fait quelques belles découvertes mais je n’ai pas
l’impression d’avoir eu de réels coups de cœur.
En 2015,
j’ai eu parfois bien du mal à lire, à avancer dans ma lecture en cours, et j’ai
eu bien souvent l’impression d’être noyée sous mes livres, angoissée à la
perspective de tout ce que j’avais encore à lire (d’ailleurs je ne dors plus
puisqu’il me reste encore à lire dès que possible Le chardonneret de Donna
Tartt, je plaisante bien évidemment, pour ce qui est de ne plus dormir, car je
vais bel et bien le lire).
Trop
d’obligations, trop de contraintes, et pourquoi s’angoisser pour quelque chose
qui est avant tout un plaisir et un moyen de se détendre ?
C’est
pourquoi j’ai décidé d’arrêter de m’imposer des contraintes, plus question de
devoir lire X livres de ma PAL par mois, en 2016 je lis ce qui me fait plaisir,
quand j’en ai envie, en essayant par exemple de sortir 20 livres de ma PAL.
Je ne
m’inscris plus à des challenges, j’ai d’ailleurs arrêté ceux auxquels je
participais (pas beaucoup mais c’était déjà trop).
Ça me paraît
bien et raisonnable, si c’est moins tant pis, si c’est plus tant mieux.
En 2015 je
n’ai pas acheté de livres ("Tu es fauchée ? Tu es malade ?"
m’a gentiment demandé un collègue lorsque je le lui ai dit), juste à une vente
organisée par ma bibliothèque pour une association caritative, autant vous dire
qu’en 2016 je retourne faire les bouquinistes, plus rien à péter de ne plus
avoir trop de place sur les étagères de bibliothèques, d’économiser trois
francs six sous, j’ai même d’ores et déjà prévu ma première virée début
janvier.
C’est
nettement plus sain et plus intelligent d’acheter des livres que des fringues à
outrance, des chaussures voire des sacs à main pour certaines (ou certains, je
ne suis pas sexiste).
En 2015,
j’ai voyagé : Budapest en mai pendant 6 jours (j’ai d’ailleurs fait
quelques articles à ce sujet sur le blog + lien) et Florence en juin pendant 6
jours (je vous ferai quelques articles plus tard).
Attention,
j’ai fait un truc de folie en 2015 qui a fait bondir de joie ma mère : je
n’ai pas que voyagé en solo, je suis partie avec une amie à Florence, en
l’occurrence Anne avec qui j’avais été à Versailles en 2014.
Ma mère est
donc rassurée, je ne suis pas complètement associable et oui, je suis capable
de partir avec quelqu’un en voyage et que ce quelqu’un me supporte !
(enfin, euh … tu me l’aurais dit sinon ?)
Budapest est
une destination très chouette, assez dépaysante qui vous permettra de mélanger
à la fois la culture, l’histoire, le thermalisme.
A Budapest
il y a de très beaux musées, des thermes un peu partout, une ville agréable à
vivre et fortement marquée par son histoire : des origines Celte et
Romaine, une domination Ottomane, l’empire Austro-Hongrois, la Seconde Guerre
Mondiale et des décennies de communisme.
La vie y est
encore bon marché et c’est une destination financièrement abordable (enfin ça
l’était encore en 2015, j’ai l’impression que ça l’est moins en 2016) si vous
cherchez où aller en Europe.
A Florence,
c’est moche, il n’y a absolument rien à voir, les Italiens sont détestables et
la nourriture exécrable.
C’est bon,
je vois ai dissuadé d’aller à Florence ou en Italie plus généralement ?
Non ?
Bon tant
pis, j’aurais essayé.
Florence,
c’est … c’est … c’est … ça ne se raconte pas, ça se vit et ça se voit !
C’est une
ville-musée à ciel ouvert, sans doute ma préférée d’Italie, une ville
Renaissance magnifique à voir, comprenant certains des plus beaux musées du
monde (Les Offices, L’Académie) et certaines des plus belles sculptures (mon
David ! J’ai ramené une reproduction, elle trône dans ma chambre afin que
je puisse l’admirer le matin en me réveillant, le soir en m’endormant).
Il y a
beaucoup à faire, beaucoup à voir, Florence c’est aussi la ville du cuir, la
Toscane est une région magnifique, en prime j’y étais au moment de la fête du
Saint Patron de Florence le 24 juin, cela restera un moment inoubliable avec un
superbe défilé de personnes en costumes de l’époque Renaissance et un
magnifique feu d’artifice le soir.
La première
fois que j’ai été à Florence je n’ai pas bien compris ce qui m’arrivait, en
fait j’ai été victime du syndrome de Stendhal (ou syndrome de Florence :
maladie psychosomatique qui provoque des accélérations du rythme cardiaque, des
vertiges, des suffocations voire des hallucinations chez certains individus
exposés à une surcharge d’œuvres d’art).
Stendhal l’a
eu tandis qu’il sortait de l’église Santa Croce, pour ma part c’était aux
Offices lorsque j’ai cru que j’allais me mettre à pleurer devant les peintures
de Botticelli tellement c’était beau.
Je vous
rassure, la deuxième fois à Florence je n’ai pas ressenti des émotions aussi
brutes, disons qu’elles ont été quelque peu différentes, plus matures (hum,
hormis mon petit craquage sous forme de fou rire à la galerie Palatine,
illustration parfaite de "Trop de peintures tue la peinture").
L’Italie reste
une destination sûre pour y voir de belles choses et très prisée, si vous
cherchez là aussi des idées pour partir en Europe, Florence est une ville qui
saura très certainement vous séduire.
Et pour 2016
alors ?
J’ai déjà un
voyage de réservé (oui, oui, oui, je m’y prends tôt) pour juin, avec Anne (ma
mère a fait une danse de la joie en apprenant que je repartais avec une amie),
nous allons à Venise (Anne, là si on se plante de rue ou que l’on manque de
sens de l’orientation on finit dans la flotte.).
Pour le
reste, j’ai une idée plutôt arrêtée pour mai, comme je suis une fille joyeuse,
gaie, ayant envie d’approfondir ma connaissance des anciens pays communistes
chargés d’histoire pendant la Seconde Guerre Mondiale, je souhaiterai donc
aller quelques jours en Pologne, à Cracovie.
Et puis je
cherche à faire un break de quelques jours début avril, le choix de la
destination n’est pas arrêté, j’ai en vue : Lisbonne, Barcelone, voire
Athènes (je prends vos avis sur ces 3 villes, ou toute autre suggestion).
En 2015,
malgré toute la merditude du monde, j’ai continué comme en 2014 à rencontrer
des personnes, échanger, avancer, me cultiver, grandir, et c’est sans doute le
bien le plus précieux de cette année que je retiendrai.
Il ne me
reste donc qu’à vous souhaiter, avec mes désormais traditionnels Shingouz d’amour,
une :