mardi 3 mai 2011

Les femmes du 6ème étage de Philippe le Guay


Paris, années 60. Jean-Louis Joubert, agent de change rigoureux et père de famille « coincé », découvre qu’une joyeuse cohorte de bonnes espagnoles vit... au sixième étage de son immeuble bourgeois.
Maria, la jeune femme qui travaille sous son toit, lui fait découvrir un univers exubérant et folklorique à l’opposé des manières et de l’austérité de son milieu. Touché par ces femmes pleines de vie, il se laisse aller et goûte avec émotion aux plaisirs simples pour la première fois. Mais peut-on vraiment changer de vie à 45 ans ? (Allociné)


Ce film a été la jolie surprise du mois de mars de par son succès, et j'ai finalement décidé d'aller le voir.

Et bien je reconnais qu'il mérite son succès, c'est un film assez bien fait dans l'ensemble, construit de façon intelligente et avec une histoire qui tient la route.
L'histoire permet de nous replonger dans le Paris des années 60, avec la fin des bonnes venues de Bretagne pour celles venues d'Espagne, et vers la fin du film il s'agit des bonnes venues du Portugal, le réalisateur a bien su retranscrire cette période et ce qui se passait.
Le film nous montre les conditions de vie déplorables de ces femmes venues d'Espagne pour gagner de l'argent et les familles bourgeoises coincées qui les employaient.
Le changement de Jean-Louis Joubert est bien mené, il découvre un monde qui lui était inconnu et pour lequel il se découvre finalement beaucoup d'affinités.

Les acteurs sont bons dans leur rôle, Sandrine Kiberlain est parfaite en épouse coincée aux journées chargées (coiffeur, couturière ...), Fabrice Luchini est, comme d'habitude, excellent dans son rôle, et les actrices espagnoles ont été bien choisies.

Le seul point négatif de ce film est sa fin. Je n'ai absolument pas apprécié cette "happy end", j'ai senti que le réalisateur s'était senti obliger de la faire et je trouve qu'elle est un peu trop grossière et trop déconnectée du reste du film.
J'aurai préféré une fin laissant un peu plus de place à l'imagination du spectateur.

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