Valérian, le plus grand space-opéra publié par des auteurs français, nous entraîne dans un monde et un futur lointains. Le duo est constitué d'agents spatio-temporels : Valérian et Laureline. C'est à bord d'un vaisseau affrété par Galaxity, capitale de l'Empire Terrien, qu'ils se déplacent pour vivre des aventures hautes en couleur. Les scénarios font d'habiles clins d'oeil à notre époque, mettant en scène tyrans et dictateurs, souvent bien proches de ceux de notre 20ème siècle. Le dessin est classique mais doué d'une fantaisie qui donne une saveur rarement égalée aux créatures monstrueuses ou sympathiques que croise Valérian. Grâce à des histoires formidablement inventives, les auteurs de Valérian ont su séduire le public le plus large possible depuis 1967, année de création de cette série pour l'hebdomadaire PILOTE. (Dargaud)
"Mais qu'est-ce qui se passe donc à Galaxity depuis qu'on est partis ?"
Vaste question qui va être longuement débattue dans ce nouveau volume des aventures de Valérian et Laureline.
Ca reste un peu trop bavard mais moins que dans le précédent tome, l'intrigue est connue et se suit donc avec un certain plaisir, mais le scénariste, Pierre Christin, s'est perdu lui-même en complexifiant l'intrigue, à savoir qu'il a absolument tenu à réintroduire dans l'histoire le cataclysme nucléaire de 1986 dont il avait déjà été question dans "La cité des eaux mouvantes".
Le problème, c'est qu'il tenait à le faire mais sans trop savoir comment, résultat c'est touffu et pas très clair. L'histoire aurait sans doute gagné en dynamisme en s'affranchissant de ce lien qui n'est pas des mieux venus.
Les graphismes quant à eux sont toujours de qualité et rendent la lecture agréable.
Le personnage de Laureline apporte un vent de fraîcheur, avec sa spontanéité, son humour, mais également son petit caractère dont les Shingouz vont faire les frais : "Mais vous, vous ne l'êtes pas sacrés ! Et si je vous balance par-dessus bord, vous aurez l'air malin pour monter vos petits trafics une fois tout seuls sur la banquise !!".
A propos de ces derniers, ce sont les personnages qui apportent le plus d'humour et de situations cocasses à ce volume.
Ils continuent leurs trafics ils ne reculent devant rien : "En pleine forme ! Ce matin, ils ont gagné à un poker légèrement modifié selon les règles d'Irnaflut-le-grand-tripot, voyons ... euh ... d'abord le moteur bâbord du "crosswinds", le pluviomètre et trois cent ballons d'observation.", et vont même jusqu'à marchander une information contre une image d'une playmate !
Décidément, je me suis prise à beaucoup les aimer ces Shingouz et j'ai hâte de les retrouver dans de prochaines aventures.
Le dénouement m'a toutefois laissée quelque peu sceptique : "C'est simple pourtant mon cher Ralph, ces trois personnes se prennent respectivement pour Dieu le père ... pour le rédempteur son fils ... et pour le saint-esprit.".
Voilà quels étaient les personnes à l'origine de tout ce chaos et de la disparition pure et simple de Galaxity : Dieu, sous les traits d'Orson Welles, son fils représenté en hippie, et le Saint Esprit sous la forme d'une caisse enregistreuse.
Je ne sais si je dois apprécier l'originalité de la chose ou bien la trouver quelque peu dénué de sens.
Je m'attendais à autre chose, la fin est un peu triviale et je l'ai plutôt ressentie comme un cheveu arrivant sur la soupe.
"Les foudres d'Hypsis" retrouve presque le niveau des meilleures aventures de Valérian et Laureline mais se perd parfois dans d'inutiles bavardages et dans un scénario quelque peu déséquilibré par la volonté de Pierre Christin de se raccrocher à tout prix à la catastrophe nucléaire de 1986 sur Terre.
Je ne pensais pas le dire un jour, mais rien que pour les Shingouz (enfin pas que) ce tome mérite d'être lu et s'inscrit dans un bon cru de la série de space opéra Valérian et Laureline.
Vaste question qui va être longuement débattue dans ce nouveau volume des aventures de Valérian et Laureline.
Ca reste un peu trop bavard mais moins que dans le précédent tome, l'intrigue est connue et se suit donc avec un certain plaisir, mais le scénariste, Pierre Christin, s'est perdu lui-même en complexifiant l'intrigue, à savoir qu'il a absolument tenu à réintroduire dans l'histoire le cataclysme nucléaire de 1986 dont il avait déjà été question dans "La cité des eaux mouvantes".
Le problème, c'est qu'il tenait à le faire mais sans trop savoir comment, résultat c'est touffu et pas très clair. L'histoire aurait sans doute gagné en dynamisme en s'affranchissant de ce lien qui n'est pas des mieux venus.
Les graphismes quant à eux sont toujours de qualité et rendent la lecture agréable.
Le personnage de Laureline apporte un vent de fraîcheur, avec sa spontanéité, son humour, mais également son petit caractère dont les Shingouz vont faire les frais : "Mais vous, vous ne l'êtes pas sacrés ! Et si je vous balance par-dessus bord, vous aurez l'air malin pour monter vos petits trafics une fois tout seuls sur la banquise !!".
A propos de ces derniers, ce sont les personnages qui apportent le plus d'humour et de situations cocasses à ce volume.
Ils continuent leurs trafics ils ne reculent devant rien : "En pleine forme ! Ce matin, ils ont gagné à un poker légèrement modifié selon les règles d'Irnaflut-le-grand-tripot, voyons ... euh ... d'abord le moteur bâbord du "crosswinds", le pluviomètre et trois cent ballons d'observation.", et vont même jusqu'à marchander une information contre une image d'une playmate !
Décidément, je me suis prise à beaucoup les aimer ces Shingouz et j'ai hâte de les retrouver dans de prochaines aventures.
Le dénouement m'a toutefois laissée quelque peu sceptique : "C'est simple pourtant mon cher Ralph, ces trois personnes se prennent respectivement pour Dieu le père ... pour le rédempteur son fils ... et pour le saint-esprit.".
Voilà quels étaient les personnes à l'origine de tout ce chaos et de la disparition pure et simple de Galaxity : Dieu, sous les traits d'Orson Welles, son fils représenté en hippie, et le Saint Esprit sous la forme d'une caisse enregistreuse.
Je ne sais si je dois apprécier l'originalité de la chose ou bien la trouver quelque peu dénué de sens.
Je m'attendais à autre chose, la fin est un peu triviale et je l'ai plutôt ressentie comme un cheveu arrivant sur la soupe.
"Les foudres d'Hypsis" retrouve presque le niveau des meilleures aventures de Valérian et Laureline mais se perd parfois dans d'inutiles bavardages et dans un scénario quelque peu déséquilibré par la volonté de Pierre Christin de se raccrocher à tout prix à la catastrophe nucléaire de 1986 sur Terre.
Je ne pensais pas le dire un jour, mais rien que pour les Shingouz (enfin pas que) ce tome mérite d'être lu et s'inscrit dans un bon cru de la série de space opéra Valérian et Laureline.
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