dimanche 3 janvier 2016
Walking Dead Tome 16 Un vaste monde de Robert Kirkman et Charlie Adlard
La vie reprend doucement son cours pour les habitants de la communauté. Mais le danger n'est jamais très loin... Morts et vivants rôdent. Lorsqu'Abraham et Michonne découvrent l'existence d'un homme avec de fortes aptitudes pour se battre et ne semblant pas éprouver la peur, les souvenirs du Gouverneur resurgissent. Rick et les siens voient leur confiance en l'humain une nouvelle fois mise à l'épreuve. (Delcourt)
Rick, c'est un peu Martin Luther King, il a un rêve : "Je vois un monde sans rôdeurs. Un monde où les enfants jouent dans les champs. Un monde où on n'a plus de raison d'avoir peur.", un monde sûr, sans zombie, où les enfants pourront grandir dans la paix et les adultes vivre la main dans la main.
Après une période d'abattement, il est de nouveau plein d'espoir : "On va pouvoir arrêter de survivre et commencer à vivre.", alors il galvanise ses troupes dans ce sens.
Sauf qu'il va y avoir un petit hic dans toute cette euphorie, en la personne de Paul Monroe, surnommé Jésus, un habitant d'une autre communauté baptisée "La colline" et qui vient rendre visite à la communauté d'Alexandria : "Hé, les gars. Vous croyez que vous êtes les seuls survivants ou quoi ?", pour leur proposer un marché : munitions contre nourriture.
Rick et toute sa joyeuse bande sont un peu sous le choc, à trop vivre derrière les clôtures de leur domaine ils en ont oublié qu'il y a d'autres personnes dehors : "On est en sécurité derrière ces murs, mais on a perdu de vue ce qu'il y a de l'autre côté. Un vaste monde.", et pas que des rôdeurs mais aussi des humains dont certains ne sont pas remplis des meilleures intentions.
Rick et un petit groupe, dont Andrea, Glenn et Michonne, partent donc avec Jésus rencontrer sa communauté.
Bon, il s'avère que Jésus a omis de leur parler de quelques petits détails, dont le plus important : "La colline a des ennemis.".
Mais comme le groupe de Rick a le cœur sur la main, et qu'ils ont compris l’intérêt d'échanger avec d'autres personnes, ils vont se proposer pour résoudre le problème représenté par Negan et son groupe, "les sauveurs".
Et à mon avis ça réserve de belles scènes de bataille dans les prochains épisodes.
Après l’accalmie le temps est revenu pour introduire un nouvel arc narratif dans la longue saga de "Walking Dead".
Une nouvelle fois je n'ai pas été déçue par ce dix-huitième tome, il tient toutes ses promesses et offre une histoire riche en rebondissements à venir.
Il faut une bonne dose d'imagination à Robert Kirkman pour continuer à développer son histoire et faire évoluer ses personnages.
Il s'en sort brillamment, il propose sans cesse de nouvelles choses, ne se répète jamais et son imagination semble sans limite pour introduire e la terreur et des méchants dans l'histoire.
Car rappelons-le, le danger ne vient pas des rôdeurs (juste un peu) mais bien plus des vivants, dont certains ont profité du chaos pour développer un certaine perversité (dois-je vous rappeler le sinistre gouverneur ?).
Il a aussi su faire évoluer ses personnages, je pense notamment à Glenn, Maggie, Michonne, Andrea, mais surtout Rick qui après des hésitations et des interrogations dans le tome précédent retrouve ici de sa superbe : "Ça fait un bout de temps que ça dure, mais j'ai enfin compris pourquoi on a fait de moi un chef. Pour ma façon de voir les choses.", se pose en leader incontesté de son groupe et n'hésite pas à se faire remarquer auprès des membres de la colline.
J'espère par la suite que le scénario se concentrera un peu moins ce personnage pour offrir de nouveau un rôle au premier plan à d'autres personnages tout aussi intéressants qui sont à ce jour un peu plus en retrait.
Après avoir travaillé sur un groupe d'individus, puis une communauté, je trouve malin de la confronter à une autre qui semble tout aussi bien organisée.
Cela permet aussi d'introduire de nouvelles têtes, de nouvelles perspectives pour les personnages et d'agrandir le cercle des survivants pour continuer à innover dans cet univers post-apocalyptique.
Charlie Adlard se fait plaisir au dessin et offre de très belles planches avec des scènes vigoureuses, de l'action et une bonne occupation de la mise en page.
Je trouve à chaque fois formidable qu'une bande dessinée en noir et blanc arrive à être aussi expressive dans son graphisme et dans sa mise en scène.
Visuellement c'est une franche réussite et cela contribue pour beaucoup au succès de cette série.
"Un vaste monde" est un excellent seizième tome à la série "Walking Dead" qui ne cesse de proposer une oeuvre de qualité, il me tarde de découvrir ce que les auteurs réservent à leurs personnages dans la suite de cette aventure palpitante.
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