dimanche 25 juin 2017
Ces douleurs que l'on cache de Carine Petit
Xavier vit avec Luce une relation belle sous tous rapports. Il est loin de penser qu’elle a tout fait pour cacher certaines choses qui auraient pu entacher leur relation. Lorsqu’elle tombera dans le coma, après un accident de voiture, il découvrira une femme qui ne correspond pas à ce qu’il a connu d’elle jusque-là. Et l’angoisse prendra part de sa vie, au fur et à mesure que les faits se présenteront à lui. (Editions Persée)
Luce et Xavier s'aiment d'amour, c'est le bonheur fou, mais voilà que Luce a un accident de voiture et sombre dans la coma, Xavier découvre alors une Luce différente de celle qui connaît, avec des secrets qu'il va tenter de percer tout en priant que sa bien-aimée revienne à lui.
C'est sirupeux, c'est mielleux, et comme le dit la chanson : "Ça dégouline d'amour, c'est beau mais c'est insupportable. C'est un pudding bien lourd, de mots doux à chaque phrase".
Alors je vais annoncer tout de suite la couleur : je n'ai pas aimé, mais alors pas du tout.
Ce n'est pas le thème que je reproche à ce roman, quoique c'est téléphoné et pas traité de la plus judicieuse des façons, mais la façon de le traiter : bourrée de condescendance, enfonçant des portes ouvertes, assommant de phrases toutes faites : "La volonté nous permet d'accomplir tellement de choses.", ou encore "Avec des si, on pourrait refaire le monde." et les brandissant tel des étendards du savoir et de la pensée correcte.
Encore une fois, comme le dit la chanson : "Avec des si on mettrait Paris en bouteille, avec des si on ferait parler les abeilles".
Parmi toutes les choses que je ne supporte pas, il y en a une omniprésente dans ce roman : l'auteur impose sa vision des choses (et avec des phrases frôlant la niaiserie ...).
Donc il faut obligatoirement se marier, et quand on est marié le but ultime (le seul d'ailleurs), c'est d'avoir des enfants sinon la vie de couple n'a aucun sens, ni aucune raison d'être.
Pardon, mais heureusement qu'il n'y a pas qu'une vision de la vie et qu'un chemin à suivre !
Clairement, je ne rentre pas dans les cases de l'auteur, en tout cas dans ce qu'elle a écrit dans ce roman et j'ai du mal à distinguer l'auteur de ce qu'elle raconte, car pour moi il y a une partie de sa façon de penser dans ce roman et dans ce qu'elle fait dire à ses personnages.
Pour continuer dans les propos de ce livre, il y a un autre point qui m'a particulièrement agacée : tout est très tranché, le rose c'est pour les filles, le bleu pour les garçons, et donc Calogero c'est un chanteur pour midinettes.
Ô peuchère ...
Ici rien ne va : le fond, la forme, ce n'est clairement pas un roman pour moi et il conviendra sans doute mieux à d'autres lecteurs.
Et j'arrête là le massacre.
Sur ce, je vais ressortir "The Cheap Show" d'Anais, le seul avantage de ce roman c'est qu'il m'a fait penser à cet excellent album qui ne se démode pas, et ne se prend pas au sérieux.
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Même remarque que toi sur Calogero.
RépondreSupprimer:-D
J'ai arrêté de noter les remarques qui m'agaçaient, ce livre en est truffé.
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