dimanche 23 octobre 2011
La fille sans visage de Patricia MacDonald
Hoffman, New Jersey, une petite ville paisible, une communauté bourgeoise. Lorsque l'on apprend que le très estimé et séduisant docteur Avery a poignardé sa femme, c'est la stupeur. Rejeté par ses deux fils, il ne trouve de soutien qu'auprès de Nina, sa fille de seize ans, convaincue de son innocence. Quinze ans plus tard, libéré sur parole et décidé à retrouver le coupable, il revient à Hoffman. Mais la ville est-elle prête à l'accueillir, à lui pardonner ? Armée de ses seules certitudes, Nina n'a d'autre choix pour aider son père que d'explorer un passé familial douloureux. Tandis que la jeune femme s'approche de la vérité, les secrets du voisinage se dévoilent un à un. Et la mort frappe à nouveau.
Vérité des émotions, intrigue menée de main de maître... un très grand thriller où les instincts les plus noirs, les passions les plus féroces se dissimulent derrière les apparences les plus anodines. Jamais Patricia MacDonald n'aura autant mérité son titre de reine du suspense psychologique. (Albin Michel)
C'est le premier livre de Patricia MacDonald que je me décidais à lire (et oui, j'ai fini par sortir du brouillard, je passais devant le rayonnage des "M" à la bibliothèque et tout à coup je me suis dit qu'il fallait que je lise un Patricia MacDonald).
L'histoire est prenante dès le début, avec une ouverture qui se conclut par le meurtre de la mère de Nina et une suite près de 15 ans après ce prologue, avec la libération du père de Nina.
L'ambiance est tout de suite mise en place, les évènements se succèdent sur un rythme régulier tout au long du récit, mais l'auteur a choisi de ne pas s'attarder sur les meurtres, les enquêtes des policiers.
J'ai trouvé cela un peu dommage car finalement l'intrigue se révèle assez simple et son seul intérêt réside dans le basculement final.
L'auteur a choisi de s'intéresser plus aux émotions ressenties par ses personnages, en se focalisant notamment sur celui de Nina qui ne cessera de se battre pendant tout le récit.
Au final c'est un récit qui se lit facilement et avec un certain plaisir mais qui pèche sur certains points.
J'ai trouvé que les personnages n'étaient pas tous égaux.
L'auteur a choisi de mettre en avant celui de Nina, mais je n'y ai que moyennement accroché, j'ai trouvé qu'elle faisait trop "oie blanche" et qu'elle avait parfois des réactions trop mesurées, trop retenues.
J'aurai préféré une héroïne un peu plus volcanique, en tout cas lorsque cela était justifié.
Et puis dès le début du livre j'ai vu venir gros comme un éléphant au milieu d'un corridor qu'elle allait finir avec le docteur Quinterros, j'ai trouvé que cela était écrit et se faisait ressentir comme un roman de la collection Harlequin, je n'avais pas pris ce livre pour cela.
J'ai été également un peu déçue à la fin, j'aurai préféré savoir ce que devenait les personnages. Les frères de Nina étaient plus intéressants dans le sens où ils étaient plus complexes psychologiquement et c'est sur eux finalement que les évènements auront le plus d'impact.
Le personnage du père est lui aussi un peu trop inexistant, finalement le lecteur n'a pas vraiment le temps de le connaître.
Je n'ai pas trop compris le titre du livre, je n'ai pas vu le rapport avec le récit.
C'est un récit qui se lit facilement mais avec une histoire qui manque un peu de relief à mon goût et dont l'un des seuls intérêts réside dans le rebondissement final.
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Je l'ai lu il y a des années et j'avais été très surprise par la fin. Cependant, je me suis vite lassée du style de l'auteur.
RépondreSupprimerj'ai lu ce livre je l'ai beaucoup aimé comme la plupart des patricia mac donald car j'aime beaucoup son style d'écriture .
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