dimanche 13 novembre 2011
Nikita de Luc Besson
Le braquage d'une pharmacie par une bande de junkies en manque de drogue tourne mal : une fusillade cause la mort de plusieurs personnes dont un policier, abbatu par la jeune Nikita. Condamnée à la prison à perpétuité, celle-ci fait bientôt la rencontre de Bob, un homme mystérieux qui contraint la jeune femme à travailler secrètement pour le gouvernement.
Après quelques rébellions lors d'un entraînement intensif de plusieurs années, Nikita devient un agent hautement qualifié des services secrets, capable désormais selon Bob d'évoluer seule à l'extérieur. Celui-ci espère d'ailleurs s'en assurer lors d'une terrible mise à l'épreuve, dans laquelle Nikita doit éliminer un pilier de la mafia asiatique au beau milieu d'un restaurant bondé... (Allociné)
J'avais vu ce film il y a très longtemps et depuis il s'était fait plutôt rare à l'écran.
A l'occasion du Summer of girls cet été sur Arte il a été rediffusé, cela a donc été l'occasion de le revoir.
Honnêtement je ne me souvenais pas que ce film était aussi bien.
Je me rappelais de quelques scènes et de l'histoire, mais j'avais oublié à quel point la mise en scène était excellente, les acteurs brillants et la musique géniale.
La scène d'ouverture est très bien faite, j'aime bien le jeu de caméra de Luc Besson, système qu'il a utilisé dans plusieurs de ses films.
La première partie sur la formation de Nikita est sans doute un peu démodée aujourd'hui, notamment du point de vue des technologies utilisées.
Mais la deuxième partie est toujours aussi passionnante, avec beaucoup d'actions.
L'histoire est très bien construite, très riche.
Il y a beaucoup d'actions et de très belles scènes, notamment celle dans le restaurant Le train bleu ou à Venise.
C'est une histoire forte servie par de très bons comédiens.
Anne Parillaud est bluffante dans sa prestation, elle a travaillé dur pour le rôle et cela se ressent. Je trouve dommage d'avoir si peu vu une actrice de cette trempe, elle aurait mérité d'être plus présente dans le paysage du cinéma français.
Les deux rôles masculins sont diamétralement opposés, autant Jean-Huhues Anglade représente la bonté, le gentil, autant celui de Tchéky Karyo représente le mal, la fourberie.
J'ai beaucoup apprécié la prestation de Jean Reno en tant que "Victor, nettoyeur". C'est là aussi un des moments forts du film.
La musique d'Eric Serra est très bonne, elle est très forte, elle illustre à merveille les scènes du film. C'est un excellent compositeur qui a su retranscrire musicalement toute l'émotion et la puissance du film.
J'ai beaucoup apprécié de revoir ce film, il a été un phénomène à sa sortie, pulvérisant notamment le box-office aux Etats-Unis pour un film français, et aujourd'hui il n'est pas démodé et se regarde encore avec grand plaisir.
Il n'y a pas à dire, Luc Besson est un grand réalisateur qui sait faire avancer le cinéma français et le pousse vers une autre dimension que les films d'auteur/intellectuels/philosophiques/bien pensants et politiquement corrects (attention je ne les critique pas, j'en regarde également, mais on ne peut pas baser une industrie cinématographique uniquement sur ce genre de films). Il prouve que les films d'action américains sont tout à fait réalisables en France, il a compris à mon avis depuis longtemps qu'il faudrait que le cinéma français ose un peu plus se tourner vers de l'action et de l'aventure et que pour cela il faut se doter de moyens : plateaux de tournage, laboratoires pour travailler les effets spéciaux ... .
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c'est un des films qui m'a vraiment marqué comme la plupart des films de luc besson .
RépondreSupprimeranne parillaud est magnifique dans ce rôle .
on peut déjà voir le talent de jean réno : son personnage du "nettoyeur " sera repris dans Léon .
Le césar attribué à anne parillaud était largement mérité .
un film à voir et à revoir car on ne s'en lasse pas .