jeudi 23 février 2012

Mary Poppins de Robert Stevenson


Rien ne va plus dans la famille Banks. La nurse vient de donner ses huit jours. Et ni M. Banks, banquier d'affaire, ni son épouse, suffragette active, ne peuvent s'occuper des enfants Jane et Michaël. Ces derniers passent alors une annonce tout à fait fantaisiste pour trouver une nouvelle nurse. C'est Mary Poppins qui répond et apparaît dès le lendemain, portée par le vent d'Est. Elle entraîne aussitôt les enfants dans son univers merveilleux. (AlloCiné)

Voilà un film qui ne s'est pas trop démodé et qui est plaisant à voir et donne un coup de baume au coeur !

Mary Poppins, c'est "le morceau de sucre qui aide la médecine à couler, la médecine à couler, la médecine à couler, juste un morceau de sucre qui aide la médecine à couler, ça vous rend la vie plus belle ", mais c'est aussi "Supercalifragilisticexpialidocious " et enfin "Pour avoir de la chance, prends ta chance telle qu'elle vient".
Ou pour dire de façon plus simple, Mary Poppins, c'est un formidable remède à la morosité, à la tristesse et ça permet de rêver l'espace du film.

J'avais vu ce film des années auparavant et j'ai eu l'occasion de le revoir.
J'ai pris plus de plaisir à le revoir maintenant que même plus jeune sans doute, d'autant que j'avais oublié certains passages.
J'aime beaucoup le côté comédie musicale et histoire avec une morale ainsi que les dessins animés ajoutés au film.
Certes, les incrustations de dessins animés ont mal vieillies et aujourd'hui les technologies ont évolué, mais pour l'époque c'était bien fait et cela contribuait à ajouter un petit grain de folie à l'histoire.
J'adore toutes les chansons du film, je trouve qu'elles sont jolies d'un point de vue musical mais également du point de vue des textes.
Et que dire du jeu des acteurs !
Julie Christie est une éblouissante Mary Poppins et Dick Van Dyke est un charmant Bert, homme à tout faire, un jour musicien, l'autre peintre et le suivant ramoneur.

Certes, le personnage de Mary Poppins peut apparaître trop parfait, mais ce point n'est qu'accessoire pour moi, car tout l'intérêt réside dans les autres personnages et leur évolution au cours du film.
Monsieur Banks est un homme pris par son travail qui ne profite pas de ses enfants et ne fait aucune activité avec eux, tandis que sa femme est une suffragette qui ne pense qu'à son combat pour les femmes.
Autant dire qu'au milieu de tout cela, les enfants doivent se sentir quelque peu délaissés.
L'évolution la plus surprenante est sans aucun doute celle de Monsieur Banks, qui découvre les choix de la famille.
Finalement, ce film sert aussi à nous rappeler que les les choses les plus simples sont sans doute les meilleures.
De toutes les scènes, je ne saurai trop dire laquelle est ma préférée, mais j'ai un gros coup de coeur pour la promenade à travers la peinture.
Je reconnais toutefois que la scène sur les toits est aussi très bonne, c'est d'ailleurs le passage avec la meilleure chorégraphie du film.

Ce film est un savant mélange de rêve et de conscience, le tout apporté par Mary Poppins (qui rappelons-le, arrive sur un nuage et repart de la même façon et possède un sac qui contient tout un tas d'accessoires divers et variés).
Aux enfants, elle offre le rêve et aux parents une conscience, mais qui n'altère en rien le rêve, bien au contraire.
Mine de rien, c'est une jolie petite leçon de vie qui est distillée subtilement à travers ce film.

Alors, en guise de conclusion :
"Oh, quelle jolie promenade avec Mary
Mary fait s'lever le soleil
Même quand le ciel est maussade et gris
Mary sème des merveilles " !

Ce film a été regardé dans le cadre du challenge La face cachée des Disney

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