lundi 21 septembre 2015

Demain j'arrête ! de Gilles Legardinier


Et vous, quel est le truc le plus idiot que vous ayez fait de votre vie ?
Au début, c’est à cause de son nom rigolo que Julie s’est intéressée à son nouveau voisin. Mais très vite, il y a eu tout le reste : son charme, son regard, et tout ce qu’il semble cacher…
Parce qu’elle veut tout savoir de Ric, Julie va prendre des risques de plus en plus délirants…  (Pocket)

Je n’avais jamais lu de Gilles Legardinier, c’est désormais chose faite.
Le scénario est simple, Julie se trouve à une soirée organisée par un ami, un illustre inconnu lui pose la question suivante : "Dis-moi, Julie, c’est quoi le truc le plus idiot que tu aies fait dans ta vie ?", et voilà qu’elle se remémore son histoire des derniers mois et l’étrange relation qu’elle entretient avec son voisin beau comme un dieu et au nom prêtant à sourire.
Julie fait un gros travail d’introspection en racontant au lecteur sa vie de ces derniers mois : travail, famille, amours, amitié, tout y passe et plus particulièrement son fameux voisin pour qui elle a forcé le destin pour le connaître.
Et quand je dis gros travail d’introspection, c’est que la demoiselle est bien décidée à reprendre sa vie en main, réparer ses boulettes et éliminer tout ce qui complique sa vie : "Point par point j’ai passé en revue ma petite existence et j’ai décidé d’éradiquer tout ce qui me la compliquait.".

J’ai lu ce livre pour me détendre, il a parfaitement tenu son rôle.
Je le classifierai comme "feel good" car il montre la vie sous son bon côté, prône le bonheur, l’amour, les petits oiseaux, les arcs-en-ciel et les licornes.
Et si j’avais bel et bien envie de lire ce genre de littérature, et même si je reconnais que c’est bien écrit en ce sens, je vais devoir apporter un mais à tout cela.
Mais c’est trop, c’est un peu "too much" à mon goût, et c’est un peu cela qui me gêne dans ce genre de littérature.
Oui je le reconnais, Julie m’a fait sourire, plusieurs fois (mais pas rire aux éclats), il n’y a jamais de drame et cela fait plutôt du bien de lire quelque chose où les soucis finissent toujours par se résoudre et ne sont jamais très importants.
Mais personnellement, je n’ai jamais eu un voisin mystérieux beau comme un dieu avec qui je finis totale "in love", mes voisins ont plutôt été pas très beaux avec pour certains des tendances violentes voire agressives.
Le genre que tu as plutôt tendance à fuir qu’à chercher à nouer connaissance.
Et donc ça me gêne toujours de lire du bisounours alors que je sais pertinemment que dans la vie de tous les jours ça n’est pas possible (la vie, ça n’est pas une tartine de nutella).
Non, je ne croise jamais de licornes sous des arcs-en-ciel (mais si vous oui, tant mieux, vous avez de la chance. Car j’aimerai bien croiser des licornes de temps en temps).
Même dans les contes de fée c’est plus tragique.
Bref, je reconnais que Gilles Legardinier maîtrise bien son style, il a un certain humour et maîtrise bien le livre zéro prise de tête (et peut-être même que je lirai d’autres livres de cet auteur), mais pour ma part il me faut un semblant de réalisme.
Et encore, il n’y a pas ici le côté cucul que peut avoir la chick lit, sinon c’est rédhibitoire pour moi.

"Demain j’arrête !" est un roman qui ne prend pas la tête et qui se lit facilement en vacances.

Une fois de temps en temps cela ne fait pas de mal de se vider la tête, maintenant ce n’est pas non plus ma came littéraire.

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