Toute la famille de Ki-taek est au chômage, et s’intéresse fortement au train de vie de la richissime famille Park. Un jour, leur fils réussit à se faire recommander pour donner des cours particuliers d’anglais chez les Park. C’est le début d’un engrenage incontrôlable, dont personne ne sortira véritablement indemne... (AlloCiné)
Le premier film qui me vient en tête c’est "Affreux, sales et méchants" d’Ettore Scola, pour cette famille qui vit de larçins, de tromperies, qui se dispute parfois et se crêpe le chignon.
Mais la comparaison s’arrête là, car "Parasite" c’est autre chose, c’est un film qui va beaucoup plus loin.
C’est un film qui traite de la lutte des classes, sincèrement je ne m’attendais absolument pas à cela, et qui le fait de façon moderne, en portant un regard juste et acéré sur une société qui va à vau-l’eau, le tout sous forme d’un film de maison.
Le jeu était risqué mais il en valait la chandelle, Bong Joon Ho passe avec style et réussite d’un genre à l’autre et surprend à chaque fois le spectateur (je n’ai toujours pas oublié le sublime "Okja" ou encore l’adaptation "Snowpiercer").
"Parasite" est un film imprévisible, qui surprend le spectateur prêt à l’être et qui a su se débarrasser de toutes ses idées préconçues en entrant dans la salle.
Des rebondissements, il y en a assurément, le film commence par suivre un chemin, puis un autre, et une nouvelle voie l’emmène encore ailleurs.
C’est surprenant, truffé d’inattendu, déroutant, en un mot : brillant.
Et un visionnage n’est pas suffisant pour en saisir toutes les nuances.
Je ne savais pas à quoi m’attendre en allant le voir, j’ai été retournée par ce film irrévérencieux et si bien maîtrisé, qui mélange tellement de styles qu’il est impossible de le classer.
Ou alors dans la catégorie chef d’œuvre.
"Parasite" est un excellent film et une Palme d’or méritée, mais surtout, aller le voir sans aucune idée, sans avoir rien lu à son sujet, l’expérience n’en sera que plus forte.
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