samedi 5 avril 2014
Diabolik - Un amore pazzo d'Angela et Luciana Giussani
Difficile intimorire Eva. Ma ora, nelle mani del folle Matteus Loran, abilissimo nel cancellare le proprie tracce e nel crearne di false, capisce che neppure Diabolik potrà ritrovarla. E avverte il gelido brivido del terrore.
Rassurez-vous, je ne vais pas écrire ma chronique en italien (non, ça j'aurais pu le faire si j'avais potassé comme une malade au moins une heure par jour mon italien ces 365 derniers jours, comme ce n'est pas ce que j'ai fait, j'en suis réduite à un apprentissage en accéléré en moins d'un mois pour tenter de trouver un niveau acceptable pour tenir un simili de discussion avec des italien(ne)s, vraisemblablement, ce n'est pas la lecture d'une bande dessinée qui va beaucoup m'aider mais passons là-dessus).
Que ceux qui ne connaissent pas Diabolik lèvent la main ?
A mon avis, je dois être face à une marée de mains levées, ce qui est tout à fait normal car si Diabolik est archi-connu en Italie c'est le contraire en France.
Diabolik est un personnage créé en 1962 par les sœurs Angela et Luciana Giussani.
Il exerce la profession de criminel et de voleur et est accompagné dans ses forfaits de sa maîtresse, la sublime Eva Kant, tandis que l'inspecteur Ginko le traque sans relâche.
Dans le présent épisode, tout commence par le vol d'un collier et tout dérape très vite lorsqu'Eva Kant tombe entre les mains du docteur Matteus Loran, un peu (beaucoup) cinglé sur les bords, qui décide de se garder la belle plante pour lui et de faire croire à sa mort au reste du monde :"Ti ho fatto sparire ufficialmente, amore. Ora non ti cercherà più nessuno. Ne la polizia ne tanto meno il tuo Diabolik".
Mais c'est sans compter sur le flair de Diabolik qui sent le piège et va tout mettre en oeuvre pour retrouver sa belle.
Malgré son côté peu recommandable et ses actions plus que répréhensibles, Diabolik est un personnage attachant qui réussit, et c'est là l'un des tours de force de ses créatrices, à s'attirer la sympathie du lecteur au contraire des autres personnages qui œuvrent pourtant pour la plupart pour le bien.
Il forme un très beau couple avec Eva Kant qui ne sombre jamais dans le rôle de la demoiselle en détresse, mais si cela aurait pu être le cas dans cette aventure.
L'histoire est assez simple, se lit rapidement mais avec beaucoup de plaisir et j'aime beaucoup les dessins en noir et blanc et l'absence totale de couleur.
Cela donne un petit côté rétro à cette bande dessinée et n'apporterait rien de plus au scénario.
Le graphisme est toujours réussi et offre l'avantage de reconnaître les personnages même lorsque ceux-ci sont déguisés.
Mon seul petit bémol sur cet opus de Diabolik est la fin un peu trop rapide et qui n'est expliquée que rétroactivement, tout cela est trop précipité et vient quelque peu ternir la bonne impression d'ensemble.
En conclusion, "Un amore pazzo" est un récit dans la lignée des autres aventures de Diabolik, il me tarde désormais d'aller en Italie pour pouvoir me procurer de nouvelles bandes dessinées sur ce personnage que j'aime beaucoup et ce, depuis plusieurs années.
Livre lu dans le cadre du Challenge Il Viaggio
Livre lu dans le cadre du Challenge In Italiano
Livre lu dans le cadre du Plan Orsec 2014 pour PAL en danger
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je ne connais pas cet auteur, mais pourquoi pas!
RépondreSupprimerElles sont archi connues en Italie ! Comme quoi, ça peut être compliqué de franchir les Alpes ...
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