Deuxième épisode de Mermaid Project, une BD qui se déroule au milieu du XXIe siècle entre Paris et New York. Partie enquêter à New York sur la disparition de corps humains, l’inspectrice Romane découvre qu’une société, Algapower, se livre à des manipulations génétiques douteuses. La découverte – dans une base secrète de l’ONU – d’un dauphin auquel on a greffé des parties d’un cerveau humain la convainc qu’il faut découvrir ce qui se passe réellement dans les laboratoires d’Algapower… Pourquoi cette société s’adonne-t-elle vraiment à la recherche génétique ? (Dargaud)
Après un
premier tome qui posait les bases de l’intrigue, elle a tout le loisir d’être
développée et expérimentée dans ce deuxième tome de la série "Mermaid
Project".
Romane est
toujours sur la piste d’un mystère à la société Algapower, elle accompagne
l’agent El Malik mais la jeune femme commence à peu à s’impatienter et se
fâcher, car elle a l’impression que son compagnon de travail est loin de tout
lui dire : "Je pensais que nous formions une équipe, vous et moi !
Que vous aviez un minimum de confiance en moi et que vous alliez bientôt me
mettre au courant ! Au lieu de quoi vous restez aussi muet qu'une carpe
!".
L’enjeu de
ce tome est de délivrer les dauphins retenus par Algapower à New York pour
réaliser leurs expériences, pour cela Romane est aidée d’un dauphin répondant
au nom de Delph, un dauphin quelque peu étrange car modifié génétiquement par
Algapower afin de le doter de la parole.
S’il restait
encore quelques doutes sur les pseudos bonnes intentions d’Algapower il n’en
demeure plus aucune à ce moment-là, d’ailleurs le frère de Romane est aussi en
train de se rendre compte qu’il s’est peut-être laissé embarquer dans un
travail qui le dépasse et qui pourrait aller à l’encontre de sa moralité :
"Rien n'est impossible pour un scientifique résolu, et prêt à ... certains
sacrifices, docteur Pennac !".
Le scénario
s’étoffe véritablement, des questions commencent à se poser sur la véritable
nature de Romane ainsi que sur celle de sa nièce restée à Paris, ladite nièce
qui lui a d’ailleurs confié le texte d’une chanson qu’elle a écrite et dont les
paroles sont plus que prémonitoires par rapport à la situation des dauphins à
Algapower que Romane va découvrir.
Il y a
beaucoup de rebondissements et l’intrigue ne connaît pas de temps mort.
J’ai
également beaucoup apprécié les personnages, Romane est très attachante et sa
relation professionnelle avec El Malik fonctionne bien.
Les auteurs
ne sont pas tombés dans le piège d’une relation trop facile qui se bâtit en un
claquement de doigts au contraire, elle se fait au fur et à mesure et les deux
personnages interagissent bien entre eux.
Les deux
points forts de cette série sont, de mon point de vue, le contexte original et
les personnages.
Pour le
graphisme, j’ai fini par m’y habituer et la mise en couleurs est des plus
réussies.
L’histoire
s’enfonce encore plus dans la science-fiction et que dire de la chute de ce
deuxième tome à part qu’elle ne donne qu’une envie : lire la
suite !
Toutefois,
si vous avez deux sous de jugeote et quelques notions d’anglais, le titre de la
bande dessinée pourrait vous mettre sur la voie.
Le deuxième
tome de "Mermaid Project" est tout aussi passionnant que le premier
et je me suis très vite attachée au personnage de Romane.
Encore une
très bonne série à ajouter à l’univers de la science-fiction en bande dessinée.
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