Ami(e)s de la flippe, bonjour !
Voici le premier film projeté lors de la soirée épouvante au Méliès le 8 juillet.
(Et oui, j’ai déjà publié mon avis sur le deuxième film.)
Premier film indépendant de l’époque post-Obama, j’avais beaucoup entendu parler de ce film, en bien. Je m’interroge quelque peu sur son classement en épouvante, disons que c’est plus un thriller qu’un film d’épouvante, encore moins d’horreur.
Tout commence bien, Chris (Daniel Kaluuya) est heureux avec sa petite amie Rose (Allison Williams), mais il commence à flipper à l’idée d’aller passer un week-end chez les parents de sa dulcinée, car cette dernière a omis de leur préciser un petit (?) détail : il est noir, elle vient d’une famille bourgeoise et bien blanche.
Son meilleur ami le met en garde : il ferait mieux de rester où il est car ce week-end pue, il a tout un tas de théories sur ce qui pourrait lui arriver (et s’il savait !).
Les choses commencent à se gâter sur la route (ma voisine a bien sursauté. C’était avant de perdre un morceau de son âme lors de la projection de The Jane Doe Identity).
Et soyons clairs, les choses s’améliorent dès l’arrivée de Chris dans sa belle-famille.
Ou pas.
Il y a beaucoup de bonnes choses dans ce film, durant un peu plus de la moitié. Je suis plus partagée sur le dénouement et les scènes finales, des ficelles trop grosses à mon goût et absolument pas crédibles. Alors qu’il était possible de faire un thriller de ce type en restant crédible.
Et puis la fin … elle aurait pu être un peu mieux chiadée, tant qu’à faire dans le retournement de situation j’aurai bien vu le bouchon poussé un peu plus loin.
Mais il faut bien reconnaître que la belle-famille fout les jetons, et que dire du sourire jusqu’aux oreilles vissé du matin au soir sur le visage d’une domestique.
A part ça, tout va très bien (madame la marquise), c’est juste Chris qui flippe un peu (beaucoup) et qui devrait se détendre au cours de ce week-end car non, vraiment, il n’y a aucun problème dans cette famille, j’insiste bien sur aucun.
D’autant que le cadre campagnard est absolument charmant.
Ce film a l’avantage de permettre au spectateur de se mettre dans la peau d’un noir dans une Amérique qui reste en partie, il faut bien le dire, raciste.
La mise en scène est efficace et une tension s’instaure avec le huis-clos.
Au passage cela m’a permis de découvrir quelques bons acteurs.
"Get Out" est un bon thriller sur les relations raciales et porte on ne peut mieux son nom tant il est urgent de quitter cet endroit, l’idéal étant de ne jamais y aller.
Si on oublie la fin grandguignolesque, c'est un excellent film !
RépondreSupprimerEt oui, je sursaute. Dès qu'un truc bondit à l'écran, j'ai peur. Voilà ! :)
Je n'avais pas cité de nom ^^
SupprimerJ'ai mis en photo le sourire "ultra bright", je sais que tu en gardes un excellent souvenir !