samedi 20 novembre 2010

L'abatteur de Franz-Olivier Giesbert


Après la découverte d'un tête coupée dans une mallette, Marie Sastre, commissaire de police végétarienne, est chargée de l'enquête qui la mènera dans le monde des abattoirs et des hôpitaux, en Provence et en Normandie.
Qui est l'homme qui enlève des jeunes filles dans la vallée de la Seine ? Y a-t-il un rapport entre ces crimes et les assassinats d'abatteurs revendiqués par un mystérieux Front de Lutte contre l'Abattage Rituel ? Faut-il croire à la transmigration des âmes théorisée par les penseurs grecs ?
Dans sa recherche de la vérité, la commissaire Sastre ira de découverte en découverte, jusqu'au rebondissement final. Elle en apprendra aussi long sur elle-même et sur la vie. Un roman policier haletant, sous le signe de Pythagore. (Gallimard)

Je suis plutôt mitigée par rapport à ce livre.
Il commençait bien, l'histoire était prenante et la commissaire Marie Sastre est un personnage intéressant.
Et puis ça dérive vers de l'invraisemblable et une histoire tirée par les cheveux avec une fin qui frise l'irréalité.
Autant au début je pouvais croire à l'intrigue qu'à la fin pas du tout.
Même le personnage de Marie Sastre est décevant à la fin du livre, tellement elle ferme les yeux sur tout, c'est d'une bêtise sans nom et je ne vois pas vraiment ce que lui apporte un tel comportement.
C'est plutôt bien écrit, avec des formules ampoulées que l'on a pas trop l'habitude de lire.
Par contre je trouve qu'elles ne sont pas toujours utilisées à bon escient.
La seule chose vraiment intéressante et intrigante du livre c'est le narrateur, car dès le premier chapitre il est dit que c'est un personnage de l'histoire, mais ce n'est qu'à la fin que le lecteur découvre de qui il s'agit.
Là pour le coup c'est une réelle surprise.
J'ai été aussi un peu déçue car l'ambiance de la Provence n'est pas totalement présente, et c'est parce que je connaissais les endroits que j'arrivais à m'imaginer les scènes, car il n'y a pas beaucoup de description.
Il y est aussi beaucoup question de philosophie. Un peu ça va mais trop ça devient lassant pour le lecteur de lire des paragraphes sur des écrits philosophiques, je lis aussi pour me détendre, pas pour avoir l'impression de suivre un cours magistral de philosophie.
Au final je suis mitigée par rapport à cet auteur que je lisais pour la première fois.

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