Joséphine revient ! On retrouve avec un plaisir jubilatoire l’humour corrosif de Pénélope Bagieu, son regard acéré et tendre sur les petites choses de la vie. Dans ce deuxième tome, Joséphine tombe folle amoureuse d’un homme… marié… mais plus pour longtemps, il l’a promis. Toujours aussi gaffeuse et complexée par ses hanches, Joséphine a décidé d’adopter une nouvelle philosophie de vie : elle s’est mise au yoga et relativise… (Jean-Claude Gawsewitch)
Pour Joséphine c’est la rupture
dans ce deuxième tome, mais plus dur encore, elle va devoir accepter que son ex
sorte avec sa DRH et, summum de l’horreur, qu’ils se marient alors que son ex
refusait toute forme d’engagement ou même que Joséphine laisse une brosse à
dents chez lui.
Après une période en
célibataire : "Mais tu le sais pourtant, que c’est un calvaire de
faire un plan de table pour un nombre impair d’invités, Joséphine ! C’est
encore une de tes stratégies pour essayer de me punir, c’est ça ?",
elle va bien se retrouver un amoureux, sauf qu’il est marié et père de famille.
Alors, comme Joséphine l’explique
à sa nièce : "Honnêtement, entre faire la bonniche pour sept vieux
garçons à moitié chauves dans une ferme pourrie, ou te faire la malle avec un
prince plein aux as, tu hésiterais toi ?".
Et puis Joséphine va aussi
connaître les affres du déménagement : "Non, Joséphine, ce n’est pas
"normal", je t’assure qu’ils ne rajoutent JAMAIS une vis en
trop "juste au cas où".".
Ce deuxième tome est toujours
constitué de scénettes, pourtant je trouve l’histoire plus liée que dans le
premier tome, à tel point que l’on oublierait presque qu’il ne s’agit pas d’une
histoire en continu mais de tranches de vie.
"Même pas mal" est
d’ailleurs plus comique que le premier tome, Joséphine s’y révèle plus drôle
que dans le premier et subit moins, au contraire elle finit par se prendre en
main et la conclusion est même plutôt optimiste.
L’histoire est plus structurée,
elle a plus de continuité et de suite logique et c’est à cela que l’on se rend
compte que Pénélope Bagieu affute ses crayons et se creuse une place sûre dans
l’univers de la bande dessinée.
Graphiquement j’aime toujours
autant. Les personnages féminins sont réussis, avec des traits arrondis et
beaucoup de différences, quant aux personnages masculins même si physiquement
ils sont différenciés le trait de crayon est un peu trop le même et manque de
structures, de formes plus précises.
"Même pas mal",
deuxième tome des aventures de Joséphine, gagne en puissance et en force
humoristique et rend le personnage de Joséphine encore plus attachant.
Suite et fin des aventures de
Joséphine dans le troisième tome, où Joséphine "Change de camp".
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