A Washington D.C., Alex Cross, un détective noir, enquête sur le kidnapping de deux jeunes élèves d'une école privée : Michael Golberg, sept ans, fils du ministre des Finances ; Maggie-Rose Dunne, un peu plus âgée, fille d'une star et d'un financier célèbre. Mais Alex Cross n'est pas un détective comme les autres, il est pourvu d'un doctorat en psychologie ; sa propre femme a été assassinée par un de ces tueurs anonymes qui hantent le ghetto. Qui pourrait être plus motivé dans sa quête du tueur-kidnappeur ? Cependant Alex Cross n'est pas seul. Les agents du FBI et des services secrets ont d'autres intérêts. Ce " masque " n'est pas non plus porté par celui qu'on croit. Qui, en définitive, le fera tomber ? (Jean-Claude Lattès)
A Washington D.C., deux élèves
d’une école privée sont kidnappés, tandis que dans les quartiers pauvres des
familles noires sont massacrées.
Alex Cross, détective noir,
originaire et habitant de ces quartiers pauvres de Washington D.C., se retrouve
chargé dans un premier temps des meurtres, puis dans un deuxième du double
enlèvement, contre son avis.
Mais voilà, les enfants kidnappés
sont loin d’être des inconnus : Michael Golberg, fils du ministre des
Finances, Maggie-Rose Dunne, fille d’une star et d’un financier célèbre.
Le personnage d’Alex Cross sort
de l’ordinaire. Il est titulaire d’un doctorat en psychologie et sa femme a été
assassinée.
Il se positionne comme un
défenseur des opprimés et ne veut pas trop entendre parler de politique et
encore moins de personnes influentes.
Sauf que là, il va se trouver
confronter à un psychopathe plus que retors : Gary Soneji/Murphy.
Des rebondissements, ce livre
n’en manque assurément pas, car Gary est un psychpathe redoutable : "Gary
avait toujours son maître plan." et "Le plan allait marcher,
naturellement.".
A chaque fois que l’on croit que
s’est fini, il se passe un retournement de situation et l’intrigue repart de
plus belle, avec un tueur/kidnappeur dans la nature alors que la "chasse à
l’homme" aurait pu être achevée à mi-roman : "Gary était libre.
Comme il l’avait toujours prévu depuis le début … Gary Soneji/Murphy était de
nouveau dans la nature.".
Toutefois, si je reconnais des
qualités sur le suspens et les rebondissements à ce livre, je n’y ai pas
totalement adhéré.
Gary Soneji/Murphy n’a ni le
charisme ni la subtilité d’un Hannibal Lecter, c’est le méchant et aucune forme
d’attachement n’est possible, l’auteur n’en laissant pas la possibilité.
Alex Cross est un inspecteur qui
manque lui aussi de charisme et en privilégiant une narration à la première
personne du singulier de son point de vue, James Patterson a donné à son
histoire trop de réactions affectives et personnelles qui nuisent à l’intrigue.
Le ressenti intervient trop et
les tentatives d’humour d’Alex Cross tombent quelque peu à l’eau.
Il est périlleux de développer à
la fois une intrigue à multi-rebondissements et des relations personnelles
entre les protagonistes, même si cela, au final, joue un rôle dans l’intrigue.
Dans le cas présent, le mélange
ne prend pas toujours et l’un l’emporte souvent sur l’autre, déséquilibrant
l’histoire globale.
Avec "Le masque de
l’araignée", James Patterson a écrit un roman psychologique moins puissant
et fort que Thomas Harris a pu le faire, la comparaison ne m’ayant jamais
quitté au fil de ma lecture.
Malgré beaucoup de rebondissements
et un psychopathe retors, ce livre se perd un peu trop dans une narration
personnelle et émotive qui m’a quelque peu toujours maintenue à distance.
Ce livre a été lu dans le cadre du challenge ABC critiques 2011/2012 - Lettre P
j'ai lu ce livre et j'avoue que même si l'histoire est palpitante à un moment donné on s'enlise , l'histoire pour moi devient confuse , on finit par se perdre dans ce roman et au final j'ai été déçu .
RépondreSupprimerIl en est de même pour le film adapté du roman : on retrouve le même problème . Dommage car l'histoire en elle même est interessante mais elle devient vite nébuleuse pour ma part.
@ Marie : bon, nous avons la même opinion sur ce livre. Je me suis demandée ce que donnait le film et j'ai eu comme réflexion que c'était sans doute à l'image du livre. Il semblerait que oui ... .
RépondreSupprimerje confirme le film est tout à fait à l'image du livre .
RépondreSupprimerPour celui qui lit le livre il n'est pas trés utile de voir le film : c'est strictement la même chose et j'ai même du m'accrocher par moment pour comprendre ce dernier tellement c'est confus .
Bonjour (j'aime bien commencer par cela ;-) )
RépondreSupprimerPour ma part je trouve ce livre magnifique. Trés bien écrit. Bravo à l'auteur.
J2m06