Pour gagner son pari dont la finalité est de posséder Isa, Estienne de Viaroux, teneur de livres du fort Saint-Louis n'hésite pas à faire empoissoner Hoël. Démasqué, il avoue. Mais l'un après l'autre, disparaissent ceux qui sont à même d'aider Isa pour retrouver le "Vodounô" qui tient Hoël en son pouvoir... (12 Bis)
Août 1781.
Isabeau est l’enjeu d’un pari
d’Estienne de Viaroux qui compte la mettre dans son lit et a pour cela eut
recours à un empoisonnement par un vodounô.
Dans le même temps, John a
complètement perdu ses esprits et cherche à s’approprier Mary à n’importe quel
prix.
Isabeau, convoquée par le roi
Kpëngla, doit, avec les Blancs, assister au jugement d’une sombre affaire de
sérail.
Et si ce n’était qu’un prétexte
pour rendre une autre justice ?
Isabeau dans ce quatrième tome,
devra suivre les conseils avisés du sage et fidèle Aouan, user de diplomatie et
manier avec habilité la flatterie pour parvenir à ses fins avec le roi
Kpëngla : "Un roi qui n’ignore rien de ce qui se passe dans son
royaume est un grand roi.".
Tout ça dans l’unique but de
sauver Hoel de son empoisonnement : "Ainsi quand on le chasse, le mal
repart là d’où il est venu.".
Dans la continuité du précédent
tome, l’aventure se poursuit et est, là encore, riche en rebondissements, en
exploits : "Tu as tué le lion. C’est bien pour une femme …",
mais également en perte de compagnons fidèles.
Isabeau en est sans nul doute le
personnage central et c’est un personnage vraiment très attachant, qui le
devient de plus en plus au fil des tomes.
C’est un personnage qui
s’apprivoise et c’est l’une des réussites de François Bourgeon car plutôt que
de la rendre sympathique dès le début il va créer un lien plus fort entre le lecteur
et elle, en la montrant tantôt forte, tantôt faible, tantôt sentimentale,
tantôt dans la décision.
C’est en tout cas un personnage
qui en veut et qui ne reste pas insensible aux évènements qu’elle vit :
"Le destin tue nos amis ! Le destin réduit des peuples en
esclavage ! Il est responsable des crimes que l’on laisse faire et
pourquoi pas ? De ceux que l’on commet !".
Ce quatrième tome est de plus
très joli visuellement, avec beaucoup de couleurs et de très beaux paysages.
La qualité de l’histoire atténue
certains dialogues ou expressions trop modernes utilisés par moment.
"L’heure du serpent"
est le quatrième tome de la série "Les passagers du vent" et, tout en
offrant une trame riche et de très beaux paysages, introduit une dimension
dramatique qui devrait trouver toute son intensité dans le cinquième et dernier
tome.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire