Séparément, ils sont dangereux, ensemble, ils sont incontrôlables. À leur tête, un Anglais aux nerfs d’acier, Morton Chapel, que Richard Clayton a réactivé “officieusement”. Ce conseiller à la Maison Blanche a en effet compris que le pays entier court un danger, que le chaos est aux portes du pays. En effet un climat de folie gagne la société américaine et plusieurs hommes influents semblent avoir perdu la tête, sans raison apparente. Quant aux autres, dont Lennox, leur sort est tout simplement entre les mains d’un personnage diabolique (…) qui fomente dans l’ombre. Son nom : Crowley. Suivi par des tueurs implacables qui n’ont plus rien d’humain, les Sicaires, Crowley installe un climat de terreur et le Président de la république lui-même est menacé. L’Histoire est en marche… (Dargaud)
Pas de temps mort avec ce
deuxième tome qui enchaine directement sur la suite des évènements du premier.
L’histoire se déroule à New-York,
en septembre 1901, et l’équipe spéciale W.E.S.T approche de la vérité pour
trouver le manipulateur du Club Century qui, après avoir passé un pacte avec
ses membres, les voue à une mort certaine et violente.
C’est vers l’ésotérisme que se
tourne l’histoire : "On peut déchirer un contrat, oublier une
promesse, nier un engagement … mais personne ne peut trahir un serment donné
sous le sceau d’Aïfass, jamais.", tout en restant crédible.
L’enquête est menée rapidement et
efficacement, je n’ai pas pu lâcher cette bande dessinée avant la fin.
Il y a des scènes d’action et une
belle confrontation entre Chapel et l’homme derrière tout cela :
"Rien n’a changé, depuis l’Antiquité. Du pain et des jeux, voilà tout ce
qu’ils ont à nous offrir …".
L’histoire est efficace et
prenante, le cadre de New-York en 1901 est bien reconstitué, tout comme les
costumes.
Le tour de force des auteurs,
c’est qu’ils insèrent une deuxième mini-intrigue après la résolution de la
première, ce qui permet à ce tome de trouver une réelle conclusion, avec l’une
des dernières images des plus surprenantes.
Les personnages sont attachants
et fonctionnent bien entre eux puisqu’ils sont complémentaires.
A noter un petit changement à la
fin : Angel quitte le W.E.S.T et c’est une femme, Kathryn Lennox, qui
intègre le groupe après l’aide précieuse qu’elle a apportée dans la résolution
de l’intrigue : "Ce n’est pas parce que je collabore avec vous que je
vais prendre des leçons d’un vieux sociopathe suicidaire, … et ne comptez pas
sur moi pour soigner vos rhumatismes.".
Les dessins sont de très belle
qualité, très soignés et regorgent de détails.
Les paysages et les costumes sont
très soignés, tout cela rendant la lecture de cette bande dessinée des plus
agréables.
Avec "Century Club" se clôt
le premier cycle de W.E.S.T, série entraînante et sans temps mort, à l’intrigue
de qualité et aux dessins des plus agréables.
A découvrir !
Ce livre a été lu dans le cadre du challenge New-York en littérature 2012
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