jeudi 30 août 2012

W.E.S.T Tome 2 Century Club Cycle 1 : 1901 de Xavier Dorison, Fabien Nury et Christian Rossi


Séparément, ils sont dangereux, ensemble, ils sont incontrôlables. À leur tête, un Anglais aux nerfs d’acier, Morton Chapel, que Richard Clayton a réactivé “officieusement”. Ce conseiller à la Maison Blanche a en effet compris que le pays entier court un danger, que le chaos est aux portes du pays. En effet un climat de folie gagne la société américaine et plusieurs hommes influents semblent avoir perdu la tête, sans raison apparente. Quant aux autres, dont Lennox, leur sort est tout simplement entre les mains d’un personnage diabolique (…) qui fomente dans l’ombre. Son nom : Crowley. Suivi par des tueurs implacables qui n’ont plus rien d’humain, les Sicaires, Crowley installe un climat de terreur et le Président de la république lui-même est menacé. L’Histoire est en marche… (Dargaud)

Pas de temps mort avec ce deuxième tome qui enchaine directement sur la suite des évènements du premier.
L’histoire se déroule à New-York, en septembre 1901, et l’équipe spéciale W.E.S.T approche de la vérité pour trouver le manipulateur du Club Century qui, après avoir passé un pacte avec ses membres, les voue à une mort certaine et violente.

C’est vers l’ésotérisme que se tourne l’histoire : "On peut déchirer un contrat, oublier une promesse, nier un engagement … mais personne ne peut trahir un serment donné sous le sceau d’Aïfass, jamais.", tout en restant crédible.
L’enquête est menée rapidement et efficacement, je n’ai pas pu lâcher cette bande dessinée avant la fin.
Il y a des scènes d’action et une belle confrontation entre Chapel et l’homme derrière tout cela : "Rien n’a changé, depuis l’Antiquité. Du pain et des jeux, voilà tout ce qu’ils ont à nous offrir …".
L’histoire est efficace et prenante, le cadre de New-York en 1901 est bien reconstitué, tout comme les costumes.
Le tour de force des auteurs, c’est qu’ils insèrent une deuxième mini-intrigue après la résolution de la première, ce qui permet à ce tome de trouver une réelle conclusion, avec l’une des dernières images des plus surprenantes.
Les personnages sont attachants et fonctionnent bien entre eux puisqu’ils sont complémentaires.
A noter un petit changement à la fin : Angel quitte le W.E.S.T et c’est une femme, Kathryn Lennox, qui intègre le groupe après l’aide précieuse qu’elle a apportée dans la résolution de l’intrigue : "Ce n’est pas parce que je collabore avec vous que je vais prendre des leçons d’un vieux sociopathe suicidaire, … et ne comptez pas sur moi pour soigner vos rhumatismes.".
Les dessins sont de très belle qualité, très soignés et regorgent de détails.
Les paysages et les costumes sont très soignés, tout cela rendant la lecture de cette bande dessinée des plus agréables.

Avec "Century Club" se clôt le premier cycle de W.E.S.T, série entraînante et sans temps mort, à l’intrigue de qualité et aux dessins des plus agréables.
A découvrir !

Ce livre a été lu dans le cadre du challenge New-York en littérature 2012


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