« Les Quatre Cavaliers », un groupe
de brillants magiciens et illusionnistes, viennent de donner deux spectacles de
magie époustouflants : le premier en braquant une banque sur un autre
continent, le deuxième en transférant la fortune d’un banquier véreux sur les
comptes en banque du public. Deux agents spéciaux du FBI et d’Interpol sont
déterminés à les arrêter avant qu’ils ne mettent à exécution leur promesse de
réaliser des braquages encore plus audacieux. Ils font appel à Thaddeus,
spécialiste reconnu pour expliquer les tours de magie les plus sophistiqués.
Alors que la pression s’intensifie, et que le monde entier attend le
spectaculaire tour final des Cavaliers, la course contre la montre commence.
(AlloCiné)
Après "Les Quatre
Fantastiques" voici "Les Quatre Cavaliers" qui ne font rien de
moins en deux spectacles de magie que cambrioler une banque en France et
redistribuer l’argent dans le public.
J’aurais dû me méfier, rien que ça
c’était déjà plus gros qu’un éléphant dans un couloir de métro et aller voir ce
film sous prétextes :
1) Je ne vais quand même pas passer
l’été sans aller une fois au cinéma,
2) C’est un français qui l’a réalisé
à Hollywood, il a peut-être du talent le monsieur,
était une très mauvaise idée.
Non seulement c’est trop gros pour
être vrai, mais même pour un film de grosse cavalerie américaine il y a des
défauts à la réalisation, ce qui est un tantinet gênant pour un film se
revendiquant grand public.
Parlons un peu de la révélation
finale, en fait, elle n’a rien de finale car ça faisait un bon moment que
chaque spectateur se doutait bien que quelqu’un manipulait les magiciens, voire
avait même un gros doute sur l’identité de cette tierce personne.
Niveau suspens, le tour de magie de
la femme enchaînée plongée dans un bocal et devant se libérer avant que les
piranhas ne la dévorent était plus relevé que l’ensemble, c’est dire.
Passons au casting maintenant, que
dire sans être désobligeante … non, à part raté je ne sais trop quoi dire
d’autre.
Que Mélanie Laurent est mauvaise et
peu crédible dans son rôle d’agent d’Interpol, j’ai passé le film à me demander
ce qu’elle venait faire là-dedans, ma question est restée sans réponse.
Que Jesse Eisenberg est peu
charismatique, que Mark Ruffalo surjoue sans arriver à créer une émulsion avec
le personnage de Mélanie Laurent, Isla Fisher n’est pas désagréable à regarder
(et encore, à titre personnel je m’en fiche) et sa pseudo-amourette aurait pu
être divertissante, bref, il n’y a pas grand-chose à en tirer.
J’ai failli oublier Morgan Freeman
venu se perdre dans le film ainsi que Michael Caine que j’ai connu plus inspiré
dans ses choix de rôles.
Le meilleur pour la fin, Louis
Leterrier à la réalisation.
Je préviens tout de suite, le
monsieur est vite débordé par sa mise en scène et se noie dedans.
Ca commençait bien et puis ça part
dans des tours et des détours, ça noie le film dans son ensemble et c’est
dommage, car très vite le spectateur ressent un manque de maîtrise.
Assez surprenant quand on sait que ce
n’est pas son premier film, il serait peut-être temps de corriger ce défaut,
surtout quand on se place dans le créneau des films d’action.
"Insaisissables" c’est
beaucoup de poudre aux yeux pour une magie qui n’opère pas, un film raté qui
passe à côté de l’action qu’il vantait dans sa bande annonce, des promesses qui
ne sont pas tenues et un manque flagrant de maîtrise.
Après la mayonnaise ratée, le tour de magie raté et il ne me reste alors qu’à faire comme le lapin : disparaître dans le chapeau.
Après la mayonnaise ratée, le tour de magie raté et il ne me reste alors qu’à faire comme le lapin : disparaître dans le chapeau.
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