mardi 11 septembre 2012

Rebelle de Mark Andrews et Brenda Chapman



Depuis la nuit des temps, au cœur des terres sauvages et mystérieuses des Highlands d’Ecosse, récits de batailles épiques et légendes mythiques se transmettent de génération en génération. Merida, l’impétueuse fille du roi Fergus et de la reine Elinor, a un problème… Elle est la seule fille au monde à ne pas vouloir devenir princesse ! Maniant l’arc comme personne, Merida refuse de se plier aux règles de la cour et défie une tradition millénaire sacrée aux yeux de tous et particulièrement de sa mère. Dans sa quête de liberté, Merida va involontairement voir se réaliser un vœu bien malheureux et précipiter le royaume dans le chaos. Sa détermination va lui être cruciale pour déjouer cette terrible malédiction. (Allociné)


Merida, être princesse, ça ne lui dit absolument rien, tout comme se plier aux traditions, à commencer par épouser le vainqueur du tournoi qui sera organisé pour séparer ses prétendants.


Mais voilà, cela va conduire Merida à demander un vœu aux conséquences bien désastreuses, car en demandant de changer sa mère, c’est effectivement ce qui va arriver : elle va se transformer en ours or, ce n’est pas tout à fait ce que Merida avait envisagé en formulant un tel vœu.
Et petit détail oublié par la sorcière (m’est avis qu’elle devait manquer de pratique), au bout de 48 heures la transformation est irréversible.
Merida a du caractère certes, mais elle aime sa mère et ne souhaite pas que celle-ci se transforme irrémédiablement en ours, d’autant que son père est un chasseur invétéré qui a un vieux compte à régler avec un ours justement !

Petite révolution chez Pixar, pour une fois, c’est une femme l’héroïne d’un dessin animé.
Et une jeune femme avec du caractère, bien décidée à changer les choses et à bousculer les idées de son époque.
Il fallait bien que cela arrive un jour : le "girl power" a désormais investi le monde du dessin animé !
Et ce, pour la plus grande joie du spectateur.
Car cette histoire, somme toute assez simple, mais d’un autre côté on n’attend pas une réflexion philosophique avec thèse et anti thèse d’un dessin animé, est relativement plaisante et permet de passer un bon moment de cinéma.
La relation mère/fille est explorée tout au long de l’histoire, il y a beaucoup d’humour et des scènes très cocasses, le dessin est beau et les paysages écossais enchanteurs.


A aucun moment l’histoire ne tombe dans le drame, elle reste toujours optimiste et ce, grâce à l’humour et au personnage charismatique de Merida affublée de ses trois charmants petits frères.
Comme d’ordinaire, il y a une morale sous-jacente, ici le trait de caractère dominant est l’orgueil, chez la mère comme chez la fille, qu’il faut apprendre à maîtriser pour ne pas blesser l’autre.
Loin des clichés du Moyen-Âge crasseux et des châteaux écossais hantés, les réalisateurs ont préféré en présenter une version moderne mais retenue, où il est bien entendu question de guerres, d’alliances entre des clans, mais également de magie et de sorcellerie (à noter une progression chez la sorcière, elle passe de la pomme empoisonnée au gâteau ensorcelé).
Les paysages sont très beaux, j’ai beaucoup aimé l’Ecosse telle qu’elle est représentée, d’autant que cela sort quelque peu des sentiers battus du dessin animé traditionnel.


Pour accompagner le tout, il y a bien entendu la musique adéquate et la traditionnelle chanson de l’héroïne (c’est quand même fini l’époque où tout le monde chantait en cœur la chanson du dessin animé de fin d’année).


De beaux décors, une héroïne avec du caractère, une histoire mignonne avec de l'humour, en somme, tous les ingrédients sont réunis pour en faire un bon dessin animé permettant de passer un agréable moment, pour les petits et les un peu moins petits.





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