Depuis la nuit des temps, au cœur des terres sauvages et mystérieuses des Highlands d’Ecosse, récits de batailles épiques et légendes mythiques se transmettent de génération en génération. Merida, l’impétueuse fille du roi Fergus et de la reine Elinor, a un problème… Elle est la seule fille au monde à ne pas vouloir devenir princesse ! Maniant l’arc comme personne, Merida refuse de se plier aux règles de la cour et défie une tradition millénaire sacrée aux yeux de tous et particulièrement de sa mère. Dans sa quête de liberté, Merida va involontairement voir se réaliser un vœu bien malheureux et précipiter le royaume dans le chaos. Sa détermination va lui être cruciale pour déjouer cette terrible malédiction. (Allociné)
Merida, être princesse, ça ne lui dit
absolument rien, tout comme se plier aux traditions, à commencer par épouser le
vainqueur du tournoi qui sera organisé pour séparer ses prétendants.
Mais voilà, cela va conduire Merida à
demander un vœu aux conséquences bien désastreuses, car en demandant de changer
sa mère, c’est effectivement ce qui va arriver : elle va se transformer en
ours or, ce n’est pas tout à fait ce que Merida avait envisagé en formulant un
tel vœu.
Et petit détail oublié par la
sorcière (m’est avis qu’elle devait manquer de pratique), au bout de 48 heures
la transformation est irréversible.
Merida a du caractère certes, mais
elle aime sa mère et ne souhaite pas que celle-ci se transforme
irrémédiablement en ours, d’autant que son père est un chasseur invétéré qui a
un vieux compte à régler avec un ours justement !
Petite révolution chez Pixar, pour
une fois, c’est une femme l’héroïne d’un dessin animé.
Et une jeune femme avec du caractère,
bien décidée à changer les choses et à bousculer les idées de son époque.
Il fallait bien que cela arrive un
jour : le "girl power" a désormais investi le monde du dessin
animé !
Et ce, pour la plus grande joie du
spectateur.
Car cette histoire, somme toute assez
simple, mais d’un autre côté on n’attend pas une réflexion philosophique avec
thèse et anti thèse d’un dessin animé, est relativement plaisante et permet de
passer un bon moment de cinéma.
La relation mère/fille est explorée
tout au long de l’histoire, il y a beaucoup d’humour et des scènes très
cocasses, le dessin est beau et les paysages écossais enchanteurs.
A aucun moment l’histoire ne tombe
dans le drame, elle reste toujours optimiste et ce, grâce à l’humour et au
personnage charismatique de Merida affublée de ses trois charmants petits
frères.
Comme d’ordinaire, il y a une morale
sous-jacente, ici le trait de caractère dominant est l’orgueil, chez la mère
comme chez la fille, qu’il faut apprendre à maîtriser pour ne pas blesser
l’autre.
Loin des clichés du Moyen-Âge
crasseux et des châteaux écossais hantés, les réalisateurs ont préféré en
présenter une version moderne mais retenue, où il est bien entendu question de
guerres, d’alliances entre des clans, mais également de magie et de sorcellerie
(à noter une progression chez la sorcière, elle passe de la pomme empoisonnée
au gâteau ensorcelé).
Les paysages sont très beaux, j’ai
beaucoup aimé l’Ecosse telle qu’elle est représentée, d’autant que cela sort
quelque peu des sentiers battus du dessin animé traditionnel.
Pour accompagner le tout, il y a bien
entendu la musique adéquate et la traditionnelle chanson de l’héroïne (c’est
quand même fini l’époque où tout le monde chantait en cœur la chanson du dessin
animé de fin d’année).
De beaux décors, une héroïne avec du caractère, une histoire mignonne avec de l'humour, en somme, tous les ingrédients sont réunis pour en faire un bon dessin animé permettant de passer un agréable moment, pour les petits et les un peu moins petits.
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