samedi 16 décembre 2017

La tristesse des éléphants de Jodi Picoult


Jenna avait trois ans quand a inexplicablement disparu sa mère Alice, scientifique et grande voyageuse, spécialiste des éléphants et de leurs rituels de deuil. Dix années ont passé, la jeune fille refuse de croire qu’elle ait pu être tout simplement abandonnée. Alors elle rouvre le dossier, déchiffre le journal de bord que tenait sa mère, et recrute deux acolytes pour l’aider dans sa quête : Serenity, voyante extralucide qui se prétend en contact avec l’au-delà ; et Virgil, l’inspecteur passablement alcoolique qui avait suivi – et enterré – l’affaire à l’époque. (Actes Sud)

Ami(e)s des éléphants, bonjour !
 On va parler éléphants avec cette histoire, et que de ça, ou presque, car c’est bien le seul aspect intéressant de cette lecture.
La mère de Jenna a mystérieusement disparu lorsqu’elle était jeune, elle décide de se lancer à sa recherche plusieurs années après et fait pour cela appel à Serenity, une voyante, et Virgil, l’inspecteur qui avait à l’époque suivi – et enterré – l’affaire de cette disparition. "Jenna a perdu sa mère. J’ai perdu ma crédibilité. Virgil a perdu confiance en lui-même. Nous avons tous des pièces manquantes. Mais j’ai cru, un instant, qu’ensemble, nous pourrions former un tout.", autant dire que ces trois-là sont plus que bancals, le récit alternant entre ces trois personnages.

"On ne peut pas être né et ne pas croire à la puissance des signes.", je ne m’étais jamais vraiment posée la question, en fait je ne me la pose toujours pas, sauf celle de savoir pourquoi je me suis embarquée dans cette lecture.
La couverture était belle.
Est-ce suffisant ?
Ce roman est édité chez Actes Sud, c’est en principe gage de qualité, ce roman semble être l’exception à la règle, je me demande même comment il a pu être publié par cette maison d’édition.
J’ai très vite trouvé le fin mot de l’histoire et le twist final, disons que si vous avez vu un certain film vous ferez vous aussi vite le rapprochement.
(Je me retiens de ne rien spolier, et croyez-moi c’est dur, parce que j’ai envie de vous épargner cette lecture.)
Donc niveau suspens, néant.
Niveau style, c’est un peu le néant là aussi, je n’ai pas été transcendée par le style de Jodi Picoult, comme je suis gentille je dirai que ça ne casse pas trois pattes à un canard (aucun animal, je dis bien aucun, n’a souffert au cours de cette chronique).
Il est question d’éléphants, et pour cette partie l’auteur s’est documentée, j’ai appris deux-trois trucs, et c’est bien la seule partie de ce roman qui a éveillé mon intérêt.
A lire en écoutant la chanson "Le cimetière des éléphants", évidemment.

"La morale de cette histoire, c’est que, quels que soient nos efforts, et aussi violemment qu’on le désire … certaines histoires ne finissent jamais bien.", oh mais certaines histoires ne sont même jamais bien quels que soient les efforts de l’auteur, ça s’applique très bien à "La tristesse des éléphants".

2 commentaires:

  1. Je rigole comme une baleine... parce que j'avais complètement oublié ce bouquin... C'est dire à quel point les 50 premières pages m'ont peu marquée !! :)

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